tag:blogger.com,1999:blog-79453073685994350942024-02-07T20:28:23.955-05:00Le pays au coeur de toutes mes passionsUn blog québécois où je critique quelques-unes de mes lectures au gré du temps que j'ai. Vous trouverez divers rendez-vous, swaps, et un peu de challenges! Quelques billets culturels trouvent aussi leur place à travers le lot. isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.comBlogger453125tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-61507056970916550472021-02-01T23:06:00.006-05:002021-02-01T23:15:00.273-05:00Bilan des défis littéraires de la dernière année <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaygnqaaPtY7fxwcX9GWRRPGhU-6yfCX2elXGaHlhfnHRYv7RjL0holK4e_rg1pzFIK4BHFvUCeGfcCchiTN0F-XywIUUNf-OAxGUjjlzfLXt_AY9bOC5R2s2D1CsCjbOMO7MQGUAzcrI/s300/OESJDMC.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaygnqaaPtY7fxwcX9GWRRPGhU-6yfCX2elXGaHlhfnHRYv7RjL0holK4e_rg1pzFIK4BHFvUCeGfcCchiTN0F-XywIUUNf-OAxGUjjlzfLXt_AY9bOC5R2s2D1CsCjbOMO7MQGUAzcrI/s0/OESJDMC.jpg" /></a></div><br /><div><br /></div><div>Bonne année! et bonne santé! </div><div>C'est mon premier billet de l'année, et j'entame ça avec le bilan des défis auxquels j'ai participés en 2020. </div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEis2vfRqSfU2CM4brkGOSvqj6BrNxb8S58rErnefXUNUBEzCtea8pBwDnXmY0FZ8AaRmxKWNHrurExlJmwZBfPTkQNr3I9GaFJiZ80Gn57W5vLWeG_H7RemUbRVe7evtb391vwkg0cW4Gc/s1763/Plan+de+travail+5+copie.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="638" data-original-width="1763" height="73" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEis2vfRqSfU2CM4brkGOSvqj6BrNxb8S58rErnefXUNUBEzCtea8pBwDnXmY0FZ8AaRmxKWNHrurExlJmwZBfPTkQNr3I9GaFJiZ80Gn57W5vLWeG_H7RemUbRVe7evtb391vwkg0cW4Gc/w200-h73/Plan+de+travail+5+copie.png" width="200" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjm9VglUSFEjuioXHOsbB9AHiwKMhj_bFIr4khCfXKsy5ctRXCaPbAy_rfj5XnVVTImOPshC0JoFge-6Tf-GGzYSYqxQ7NxEbW24MuIrw6X54sZh5P128y_1FRYF8eGpBA6dHaUYGDrxQA/s576/FaceCacheeDisneyCouleur.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="432" data-original-width="576" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjm9VglUSFEjuioXHOsbB9AHiwKMhj_bFIr4khCfXKsy5ctRXCaPbAy_rfj5XnVVTImOPshC0JoFge-6Tf-GGzYSYqxQ7NxEbW24MuIrw6X54sZh5P128y_1FRYF8eGpBA6dHaUYGDrxQA/w200-h150/FaceCacheeDisneyCouleur.png" width="200" /></a></div><br /></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Tout d'abord, je prêche pour ma paroisse et commence par ceux que j'organisais. Oui que j'organisais, car <i>La face cachée des Disney </i>s'est terminée en juin, et que j'ai décidé de ne pas lancer d'édition 2021 pour <i>Glace & Fudge </i>pour prioriser autre chose cette année et peut-être revenir plus en force en 2022<i>. (</i>Mais si quelqu'un se déciderait pour 2021, cela ne me dérangerait pas )</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Pour <i>La face cachée des Disney, </i>je n'ai malheureusement pas fait de lectures, ce qui fait que j'ai échoué mon propre challenge, ne lisant qu'un titre sur les 6 de l'option choisie pour cette nouvelle mouture, même si j'ai avancé dans la liste de tous les titres. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Pour <i>Glace & Fudge</i>, j'ai rayé, si je n'ai rien oublié, 14 des 25 thèmes préchoisis, sans compter toutes les autres découvertes sur des thématiques entrant dans le défi. J'aurais aimé rayé plus d'entrées des menus, mais j'en sors satisfaite malgré tout. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Ensuite, pour <i>Arsène Lupin</i> et <i>Les Rougon-Macquart</i>, je n'ai ajouté qu'une lecture pour chacun d'eux, au cours de l'année. Bref, c'est très lentement que je m'en vais vers les objectifs que je me suis fixée lors de mes inscriptions: pour le premier, j'en suis à 3/8, et le second 2/5. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Pour <i>LGBT</i>, j'avais décidé de cesser ma participation tôt dans l'année, puisque je me rendais compte que je ne fouillais pas pour trouver des personnages y correspondant, ce qui fait que je n'ai aucune lecture pour lui, même si ça me plaît de croiser cette communauté ici et là. Même chose pour <i>Le temps à l'envers, </i>surtout parce que je considérais le topic comme une suite de liens, sans échange: du coup, après avoir effectué ma lecture de 2014, j'ai mis fin à ma participation, surtout que j'avançais dans le challenge plus au gré du hasard qu'autre chose. 🐍Pour <i>Snakes & Ladders</i>, même si je n'ai pas atteint la case 100 faute du plus grand serpent, je suis contente de ma participation avec 4 lectures dans la première moitié de 2020.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvu06qNOT-m1AmXyrNu11zTRxBAEYKAKMStDMFjt-XPAnhpMCMpaYDMfRL9c2EtGo4NBJF4l6l1nIQyTKUDtx3C55pq3BmQBQnnlmqsRBNh3htmnjUQqiz_yadlymzgQEMCV5SRmB2TiM/s500/jW69.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvu06qNOT-m1AmXyrNu11zTRxBAEYKAKMStDMFjt-XPAnhpMCMpaYDMfRL9c2EtGo4NBJF4l6l1nIQyTKUDtx3C55pq3BmQBQnnlmqsRBNh3htmnjUQqiz_yadlymzgQEMCV5SRmB2TiM/w200-h200/jW69.jpg" width="200" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Pour <i>Objectif du mois, </i>ma mémoire me fait défaut, mais pour l'édition qui se terminait en mai, je crois que j'étais venue au bout des objectifs, avec 8 lectures pour les 5 objectifs. Pour l'édition qui a commencé au cours de l'année, j'ai eu 9 lectures pour les 7 objectifs touchant l'année, bien que je n'avais pas complètement validé 2 de ceux-ci: ces 2 restants ont d'ailleurs été validé en janvier de cette année, comme l'objectif de janvier, ce qui me met à jour. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Pour le challenge <i>des 12 thèmes, </i>bien que j'ai validé quelques thèmes en retard, j'en ai validé 11/12. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Pour <i>Un mot des titres</i>, je me rends compte que j'ai participé à 3 sessions sur les 6 de l'année, ce qui est satisfaisant pour moi, surtout que la proportion est plus grande que ce que je pensais! </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Bien que je n'ai qu'un thème de session sur les 3 que je m'étais fixée pour <i>Adaptations</i>, j'ai tout de même 9 lectures pour ce défi qui a débuté à la mi-année. C'est bien, et comme il se termine plus tard cette année, j'essaierai de combler les thèmes de session qu'il me manque! </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">😳J'ai lamentablement échoué les défis suivants: <i>Cerise sur le gâteau, Écosse, Sous l'océan, Raconte-moi l'Asie, </i>et <i>wish-list. </i>Seuls le premier et le dernier ont eu des lectures. Pour <i>Cerise sur le gâteau</i>, une seule lecture dans les temps impartis, mais je me console en voyant que le temps était peut-être trop court pour mener à bien ce défi de lire les mauvais de nos PALs avant les bons. Mais, ça m'a permis d'évacuer quelques mauvais, puisque j'ai lu les 15 premiers livres des 24 pour réussir, et une mauvaise note affichée ne me freine plus trop! Pour <i>Wish-List</i>, j'avais établi mon objectif selon mon rythme de lecture de 2019, et j'ai vu gros, mais j'ai tout de même évacuer 2 titres sur les 10-15 que j'aurais aimé enlever, et je me suis retenue de noter toutes les envies croisées, puisqu'il faut bien être réaliste parfois! Et je vois que j'ai oublié de noter les lectures d'<i>Un livre un état</i>, probablement la preuve de mon désintérêt malgré le fait que le défi était illimité: je ne suis pas certaine, ne me souvenant pas des règles propres, mais j'aurais peut-être lu mon objectif de 2019: soit 5 titres. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">🌍🌎🌏</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Ensuite, je vous parle d'une petite fierté avec le défi <i>Tour du monde</i> duquel je suivais les règles originales pour terminer mon défi d'ici le mois d'août dernier. Et avec les 2 pays qu'il me restait à découvrir et qui ont croisé ma route, la Colombie et le Congo, j'ai réussi mon objectif de touriste avec l'atteinte de 30 pays croisés au cours de la durée du défi. Défi réussi, et je continuerai à flâner sur le topic pour voir les lectures des autres, et peut-être continuer à compléter ma carte des auteurs lus au gré de ce qui croisera ma route. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/s1763/QuebecNovembre-03.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="812" data-original-width="1763" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/s320/QuebecNovembre-03.png" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Et après un tour du monde, il faut bien revenir chez soi, non? Car oui, la lecture québécoise est incontournable dans mon cas, généralement. Je dis généralement, car, cette année, étrangement, début août, je voyais que je n'avais lu que 2 titres québécois et 1 canadien depuis le début de l'année, dont 2 était des relectures. La mention de l'édition à venir de <i>Québec en novembre </i>m'a donné un coup, et comme on prépare quelques chroniques à l'avance, j'ai repris un peu de retard en plus de mes lectures de novembre: cela fait que j'ai eu 16 lectures dans le cadre du défi. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Vous comprendrez que j'ai donc un beau bilan de lectures québécoises pour l'année: 17, en plus des 2 canadiennes. Surtout que je considère que mon bilan de l'année est presque 2 fois moindre qu'en 2019, ayant mis le nez dans 51 titres, comprenant 4 abandons, menant à plus de 16000 pages. Ceux lu au complet se répartissent en 35 <i>romans</i>, 1 recueil de poésie, 2 de nouvelles, 1 pièce de théâtre, 3 Bd, 1 (auto)biographie et 4 essais. Sans compter quelques revues que je note pas dans mon document de suivi des challenges, qui encore une fois est chargé! </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKtI8blZkMwA8I8fT0bmvfTVrvQFExo-K4khjgyVSQrABPHMDhOrbl5cdHz8j-ZUN4cERWqiLOb_YydIwtjq5jA0hYA9IBbedJ0z6Fz5MbYTNVsqN73M89hB_loU1Vj9w2dz1vfLeTDyM/s2048/Capture+d%25E2%2580%2599e%25CC%2581cran+2021-02-01+a%25CC%2580+20.28.44.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1244" data-original-width="2048" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKtI8blZkMwA8I8fT0bmvfTVrvQFExo-K4khjgyVSQrABPHMDhOrbl5cdHz8j-ZUN4cERWqiLOb_YydIwtjq5jA0hYA9IBbedJ0z6Fz5MbYTNVsqN73M89hB_loU1Vj9w2dz1vfLeTDyM/s320/Capture+d%25E2%2580%2599e%25CC%2581cran+2021-02-01+a%25CC%2580+20.28.44.png" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Et bien entendu, à travers ces titres, j'ai croisé des sagas/séries. 6 nouvelles se sont ajoutées, mais sur les 6, il n'y en a qu'une que je compte véritablement continuer puisque le premier tome fait partie d'une intégrale. Je ne dis pas non aux autres si elles croisent ma route, mais je ne les rechercherai pas, sachant toutes celles que j'ai à poursuivre. D'ailleurs, parmi celles-ci, j'en ai avancé 8, et terminé une, qui est une duologie! Bref, il me reste bien du pain sur la planche avec toutes les sagas/séries que je souhaite continuer. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQD5ULI1YWlXQ2JLDUh3RzIkyDsHNuuqcsHsI4HWCtVGJ4u77IWAMFpfMH0IOYhrn3cChvPD12nw552uAcFiickdQxN2-EyHntJvDcsjTsQilMb9U1d0F70XcI0vmr7HiK-_pe7M254b4/s599/Top10.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="230" data-original-width="599" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQD5ULI1YWlXQ2JLDUh3RzIkyDsHNuuqcsHsI4HWCtVGJ4u77IWAMFpfMH0IOYhrn3cChvPD12nw552uAcFiickdQxN2-EyHntJvDcsjTsQilMb9U1d0F70XcI0vmr7HiK-_pe7M254b4/s320/Top10.png" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Qu'est-ce qui ressort cette année de mes lectures? Dur d'établir un top 10 avec 50 lectures, mais je vous laisse les plus marquantes de mon année, sans réel ordre. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><ul style="text-align: left;"><li><i>Dracula </i>de Bram Stoker</li><li><i>Mille petits riens </i>de Jodi Picoult</li><li><i>Max</i> de Sarah Cohen-Scali</li><li><i>Gamètes</i> de Rebecca Deraspe</li><li><i>Ukraine à fragmentation </i>de Frederick Lavoie</li><li><i>La petite fille qui aimait trop les allumettes</i> de Gaétan Soucy</li><li><i>Anne... la maison aux pignons verts</i> de Lucy Maud Montgomery</li></ul></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Bien oui, 3 québécoises et 1 canadienne, ça vous surprend encore? Mais je vois que les histoires ont été assez différentes les unes des autres. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">📚📚📚📚📚📚📚📚</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Et qu'en est-il de la bête, cette pile de bouquins à découvrir, communément appelée PAL sur la blogosphère? Pour ma part, si j'ai bien compté, elle comptait 60 titres au début de 2020, et elle avait le même nombre au début de cette année. Donc, malgré une explosion en aout et septembre, elle s'est maintenue. Et maintenant, elle est de 55! J'espère la diminuer de beaucoup, mais tout dépendra de mon rythme de lecture cette année. Si je la descends au dessous de 30, ce serait le rêve! On verra bien: réussirai-je? Mais j'aimerais au moins réduire de moitié les titres qui y dorment antérieurement à 2018.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Et maintenant, pour l'année 2021, qu'en sera-t-il niveau défis? Eh bien, outre la réduction de la PAL, je me suis dit pas de nouveaux challenges! Oui, oui, vous avez bien lu, ce n'est pas une erreur: c'est parce que je veux prioriser un de mes projets, et que j'ai décidé de ne pas faire de nouveaux challenges de lectures. Mais ne vous inquiétez pas, il s'agit bien de nouveaux que je parle, du coup, j'en poursuis encore quelques-uns: ceux-ci sont <i>Objectif du mois, Adaptations, Un mot des titres, Arsène Lupin </i>et <i>Rougon-Macquart. </i>Et bien entendu, je participerai à <i>Québec en novembre</i>, et je flânerai pour <i>Tour du monde</i>. Et comme dit, si quelqu'un veut reprendre <i>Glace&Fudge</i> pour cette année, libre à lui! Donc, présentement, officiellement, j'ai 5 défis de lectures en cours. Suffisant, non?! Deviendrais-je raisonnable? </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Non?</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Ah, mais quelle idée avez-vous de moi?...</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Sur ce, à nouveau bonne année, bonne santé! Et bonnes lectures! </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><i><span style="font-size: xx-small;">PS, si je n'ai pas mis vos logos et que vous possédez les droits, je me ferai un plaisir de les rajouter à l'article. </span></i></div>isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-40757863829173638922020-11-28T19:27:00.005-05:002021-03-30T10:04:32.480-04:00les moments auxquels on s'attache<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/petite-laine-amelie-panneton-9782924670125.html?u=109332" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" src="https://images.leslibraires.ca/books/9782924670125/front/9782924670125_large.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table>
<i>Petite laine </i><br />
Auteure : Amélie Panneton<br />
Édition: Les éditions de ta mère - 2017 - 329 p. <span style="font-size: x-small;"> </span><br />
Couverture: Mügluck <br />
Contemporaine, québécoise<br />
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<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span> Une jeune documentariste fait des recherches sur des colocataires qui faisait du tricot-graffiti<br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ :</b></span> distrayant<br />
<span style="font-size: medium;"><b>- :</b></span> décousu<br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> amitié, tricot-graffiti<br />
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<div>
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<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<u>Pourquoi ce livre</u><br />Parce que je voulais quelque chose de plus léger dans ma commande du 12 août, et que j'ai ressenti le besoin de le lire en novembre.<div><br /></div><div>Défi 2020<br />Cette année, il y a des catégories, et ce titre, je le case dans "J'aurais voulu être un artiste"<br /><div><br />
<div style="text-align: justify;">
<u>Mon avis</u><br />Bon, je l'avoue d'emblée, ce n'est pas le titre qui m'aura le plus réussi, quoique, puisque je me suis rendue à la fin, je n'ai pas détesté. </div><div style="text-align: justify;">Je crois que ce qui m'a le plus déplu, c'est le fait que les mémoires des anciennes colocataires s'entremêlent trop, et on ne sait plus trop si c'est ce qui se passait, si les <i>vieilles</i> ont des souvenirs fidèles aux événements. Peut-être était-ce une analogie de tous ces fils de laine qui s'emmêlent et qui sont très difficiles à démêler, mais ici, l'auteure n'arrive pas à dénouer, démêler tous les bouts qu'elles nous relatent, afin que cela devienne cohérent et crédible. Donc, oui, ce titre sur le tricot m'a semblé décousu, inachevé. Je crois aussi qu'une des protagonistes n'est pas interrogée amplifie ce sentiment puisqu'elle m'a semblé être en avant-plan dans leur jeunesse, et être au coeur des liens qui les unissait à différents égards. Donc, il y a trop d'éléments qui me semblent inachevés, ou c'est moi qui n'ai pas réussi à assembler les différentes pièces. </div><div style="text-align: justify;">Mais, je vous l'ai dit, je suis venue au bout. Ce qui montre que le titre avait tout de même des qualités. Je l'avais choisi pour une lecture détente, et oui, c'est une lecture qui a été dans ce sens, avec ces entrevues rapportées. Je dis entrevue, mais c'est plutôt les souvenirs qui lui sont rapportés que la documentariste transcrit. Et à travers cela, j'ai apprécié voir les différences entre les protagonistes, leur façon de réagir et de ne pas vouloir blesser leur camarade, ces souvenirs d'amitié. </div><div style="text-align: justify;">Donc, j'en ressors déçue, oui. Peut-être avais-je trop d'attente ayant déjà lu <i>Comme une chaleur de camp de feu</i>, qui fait que je relirai sans doute encore l'auteure. Mais je crois que c'est beaucoup à cause de cette sensation que les fils n'ont pas bien été démêlés que je reste beaucoup sur ma faim. Peut-être qu'il pourrait <a href="https://www.leslibraires.ca/livres/petite-laine-amelie-panneton-9782924670125.html?u=109332">vous plaire</a> davantage qu'à moi! </div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<u>Quelques citations</u><br /></div><blockquote><div>Bon. Les gens sont pas comme ça, c'est sûr. <i>Marjo</i> était pas comme ça. Marjo avait besoin - c'est ce que je pense en tout cas, vous en faites ce que vous voulez - Marjo avait besoin de s'accrocher encore un peu à ses tristesses. Elle les traînait depuis longtemps. On s'attache à ces lourdeurs-là. On finit par penser qu'il y a pas d'autre façon d'être soi-même, que ça vient avec. C'est ce que je pensais. Même si, dans ce temps-là, j'aurais pas pu vous l'expliquer comme aujourd'hui. Comme quoi il y a des avantages à vieillir.<br />
<u></u></div></blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"></span></div><blockquote><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Mais à quoi servent les souvenirs, de toute façon? </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">À rien. À se rappeler qu'on peut pas revivre les moments auxquels on s'attache. Et il n'y a pas de </span>refuge contre ça. </div></blockquote><div style="text-align: justify;"></div><blockquote><p>Vous venez ici pour des histoires de tricot-graffiti et vous repartez avec mes niaiseries sentimentales. Mais c'est jamais facile de se tenir loin de ses sentiments, vous savez. Même quand ils ont eu en masse le temps de s'empoussiérer. On souffle dessus et ça revient vous picoter les yeux. </p></blockquote><blockquote><p>Il y a des personnes qui passent leur vie à envahir votre histoire. Tous ces gens plus grands que nature sur lesquels on écrit des livres? Ils sont insupportables pour qui essaie d'avoir une vie qui ait le moindrement de sens. Je ne sais pas si vous me comprenez?</p></blockquote><blockquote><p>Mettre les choses en mots, c'est leur permettre de vous perforer à nouveau. </p></blockquote><p> <u>Parce que je participe à quelques challenges</u></p><blockquote>
<br />
<div style="text-align: center;">? 12 thèmes</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/s1763/QuebecNovembre-03.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="812" data-original-width="1763" height="121" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/w262-h121/QuebecNovembre-03.png" width="262" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div>
<br /></blockquote></div>isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-31229279239791061592020-11-21T15:09:00.004-05:002020-11-21T15:09:00.153-05:00c'est dans le désert que les bombes font le plus de bruit. <table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/ici-ailleurs-matthieu-simard-9782896943418.html?u=109332" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" src="https://images.leslibraires.ca/books/9782896943418/front/9782896943418_medium.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table>
<i>Ici, ailleurs </i><br />
Auteur : Matthieu Simard <br />
Édition: Alto - 2017 - 126 p. <br />Illustration de la couverture: Owen Gent <br />
Drame, littérature québécoise<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span> Marie et Simon s'en vont en zone rurale pour se donner un nouveau départ... <br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ :</b></span> invisible<br />
<span style="font-size: medium;"><b>- :</b></span> syntaxe<br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> déchirure<br />
<br />
<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<u>Pourquoi ce livre</u><br />Parce que j'ai repéré ce titre dans une précédente édition de <i>Québec en novembre</i>. <div><br />
<u>Défi 2020<br /></u>Cette année, il y a des catégories, et ce titre, je le case dans <i>Tu m'aimes-tu</i><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ebe1e0; caret-color: rgb(137, 30, 84); color: #891e54; font-family: Puritan; font-size: 14.850000381469727px; text-align: start;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;">
<u>Mon avis</u><br />Tout d'abord, en plus d'avoir été repéré dans <i>Québec en novembre</i>, j'avais choisi cette lecture puisque le résumé parlait de se retrouver, de recommencer, et que j'avais l'impression par ces mots que ce serait l'histoire d'un nouveau départ. Bien que le couple déménage à la campagne pour oublier et justement se faire un nouveau départ, on apprend vite comment cela va se terminer, et c'était loin d'être le genre de recommencement que je souhaitais lire à ce moment. </div><div style="text-align: justify;">Surtout qu'en plus, j'avais de la difficulté avec la syntaxe. Je ne suis pas experte, et je peux comprendre certains contournement comme l'élision des virgules dans l'extrait ci-dessous, mais j'avais beaucoup plus l'impression de fautes, de coquilles au départ, car ça nuisait plus au rythme de lecture, contrairement à l'extrait où l'élision accélère le rythme. </div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><blockquote>Je n'ai jamais réussi à [décrire, expliquer la souffrance]. C'est la douleur d'une extraction dentaire qui ne se termine jamais. On t'arrache une molaire et, attaché à ta dent, tout le reste de ta vie. Tes poumons d'abord, le souffle coupé, ta gorge brûlée, ton cœur affaissé, tes os, ton sang, c'est ton sang qui est mort, tes muscles, tes yeux ton cerveau ta langue tes nerfs tes ongles, tout ça de l'intérieur, attaché à une molaire, tout ça qui s'échappe par ta gencive tellement vite mais tellement longtemps ça n'arrête jamais, il reste toujours quelque chose à vider, il te reste une enveloppe de peau et tu cherches une béquille, Marie, tout aussi étripée, tout aussi vidée, une béquille dont tu es la béquille, les vases communicants, qui te remplit de ses larmes pendant que tu la remplis des tiennes [...(divulgâcheur)] la peur de partir et toi qui luttes pour ce que ta peur à toi ne paraisse pas ta peur qui se décuple chaque seconde la peur du vide le manque d'oxygène et ta béquille qui s'effondre, la fin d'un tout, tu seras toujours une fraction, jusqu'à ta mort une fraction. </blockquote></span></div><div style="text-align: justify;">Malgré tout, j'ai poursuivi. L'ambiance est donc lourde et pesante, et comme on sait comment cela va finir, on se demande quels événements les conduiront là, surtout au vu de ce qui s'est passé dans la page précédente. Sera-ce vraiment la cause? Et plus, on avance, plus on se pose des questions sur comment ils en arriveront à cette fin, et on voit des éléments sous-jacents qui rappellent bien pourquoi le sous-titre est <i>Roman sans musique</i>. </div><div style="text-align: justify;">Puisque ses personnages continuent une vie normale à travers leur déchirure, qui tentent de se soutenir car ils ont <i>tout vécu ensemble</i>, Matthieu Simard réussit à nous montrer comment ce mal est invisible, ce qui, selon moi, est la force du récit.</div><div style="text-align: justify;">Bref, malgré mon avis mitigé, je trouve que ce livre mérite le détour, et j'en lirai sans doute d'autres de l'auteur puisque j'ai apprécié cette apnée. Vous pouvez vous faire <a href="https://www.leslibraires.ca/livres/ici-ailleurs-matthieu-simard-9782896943418.html?u=109332">votre propre idée</a> sur ce titre, en le découvrant! </div>
<br />
<u>D'autres citations</u></div><div></div><blockquote><div>—T'sais ma belle... Je me souviens pas de ton nom... M'as-tu dit ton nom? En tout cas, t'sais, ma belle, le monde c'est comme des shocks... Des amortisseurs... Tu peux les écraser mille fois, ils vont absorber le coup, mais à m'ment donné, y cassent. Pis quand y cassent, ça se répare pas. </div><div>—Je...</div><div>—Casse pas ici, OK? On a assez de trouble de même avec nos affaires. </div></blockquote><div></div><div><blockquote>Les petits villages, nous l'apprendrons vite, sont plus étouffants que la ville. Nous venions ici chercher la paix, celle que nous croyions mériter, celle des grands espaces et de l'herbe haute et du silence et de l'absence des gens. Nous nous sommes sauvés de la foule pour enterrer nos petites peines et cultiver nos grands espoirs dans la tranquillité rurale, mais nous avions oublié que c'est dans le désert que les bombes font le plus de bruit. </blockquote></div><div></div><blockquote><div>Près du sol, plus loin, la clôture qui encercle l'antenne est percée, tordue, relevée d'au plus un pied. Je m'effondre dans la terre les mains dans la boue et je rampe sous la clôture, mû par le besoin de respirer, celui de me coller à l'acier pour reprendre l'air qu'il m'a volé. Je me répète que ce n'est qu'un morceau de métal, un objet. À bout de souffle, je pose ma main sur la structure d'acier. Un vent violent emplit mes poumons et, du même coup, des milliers d'images s'enflamment en moi, que je n'arrive pas à voir mais que je ressens. Je ressens les trois dernières années, instant par instant, tellement limpides qu'elles sont vraies. Ce ne sont pas des souvenirs ni le film de ma vie, en une respiration c'est la vérité qui m'habite en feux d'artifice sous ma peau. La vérité que j'essaie d'oublier parce qu'elle fait mal. </div><div>[...]</div><div>[...]Je lui dirai que je n'ai rien appris. Ce sera faux. J'ai appris qu'il ne me sert à rien d'essayer d'oublier. </div></blockquote><div>
<br />
<u>Parce que je participe à quelques challenges</u><br /><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;">
<img border="0" data-original-height="153" data-original-width="423" height="72" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1L9kwVDWMLqCznpzQhD8UWPYXSyR-sc85hRoxWEEc0BuDQsMTaRcgt0TuFGDtSNgu6djt5AdnMCcaE9zcvn2Xj71pU6DZtCjkS3WsnnDf5EZlKmxWF0hNx2Iwf2G2oXrkofwcBQgqoI/s200/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" width="200" /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">Lu et rédigé en prévision<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/s1763/QuebecNovembre-03.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="812" data-original-width="1763" height="121" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/w262-h121/QuebecNovembre-03.png" width="262" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div>
<br /></div>isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-83133512173830396152020-11-20T14:25:00.001-05:002020-11-20T14:25:00.144-05:00la chorale des gens<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/gametes-rebecca-deraspe-9782897592585.html?u=109332" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" src="https://images.leslibraires.ca/books/9782897592585/front/9782897592585_medium.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table>
<i>Gamètes</i><br />
Auteur : Rébecca Déraspe <br />
Édition: Atelier10 - 2017 - 105 p.<br />Design de la couverture et conception typographique: Jean-François Proulx, Nicolas Raymond, Balistique<div>Théâtre, littérature québécoise<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span> Aude va voir son amie après avoir appris que l'enfant qu'elle porte est trisomique.<br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ :</b></span> vivant<br />
<span style="font-size: medium;"><b>- :</b></span> mise en scène<br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> amitié, femme, préjugé, avortement <br />
<br />
<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<u>Pourquoi ce livre</u><br />Parce que lorsque j'ai réalisé que j'avais peu lu de livres québécois depuis le début de l'année, mon cousin m'a mentionné le nom de Rébecca Déraspe, et que, en cherchant ce qu'elle avait écrit, j'ai vu cette couverture, que j'avais déjà repéré, mais que j'avais hésité à prendre puisque je lis peu de théâtre, et que je cherchais des origines autres. Mais là, cherchant du québécois, et voulant lire aussi des genres que je lisais peu, je l'ai pris dans ma commande du 12 aout, surtout que je me rappelais que le résumé m'avait tenté. <div><br />
<u>Défi 2020<br /></u>Cette année, il y a des catégories, et ce titre, je l'avais choisi pour la catégorie <i>Fracture du crâne</i></div><div><i><br /></i><div style="text-align: justify;">
<u>Mon avis</u><br />Eh bien! Quelle erreur! de l'avoir laissé sur les tablettes lorsqu'il avait croisé ma route la première fois. Parce que oui, j'ai grandement aimé cette pièce. </div><div style="text-align: justify;">C'est une conversation en une soirée, entrecoupée par des flashbacks, mais la conversation est dynamique, vivante. On voit des désaccords entre les amies, mais on voit beaucoup l'amitié qui les a unis par tous ces flash-back. Et à travers tout cela, par l'apprentissage de cette nouvelle, on voit les enjeux sur ce que Aude doit faire, sur l'accomplissement de la femme et la place de celle-ci dans la société, ce qui ne peut que nous faire réfléchir là-dessus. </div><div style="text-align: justify;">De plus, c'est du théâtre, et ici, aucun problème à imaginer la scène, à imaginer sur quel ton est dit telle réplique, ce qui montre une maîtrise de la narration. Et même les scènes flash-back, on les imagine aisément, mais je me demande comment celles-ci réussissent à être transmises sur scène, d'où mon moins pour la mise en scène, qui en fait relève plus d'une interrogation! </div><div style="text-align: justify;">Bref, vous comprenez que j'ai bien apprécié ma lecture et que je suis bien ravie de cette découverte. Et vous, allez-vous <a href="https://www.leslibraires.ca/livres/gametes-rebecca-deraspe-9782897592585.html?u=109332">le découvrir</a>? </div>
<br /><u>Quelques citations</u><br /></div><blockquote><div>Faire du pouce jusqu'à Banff, c'était dégueulasse. Dormir dans une tente humide, c'était dégueulasse. S'égratigner les genoux dans de la roche mouillée pour gagner trois piasses, c'était dégueulasse. Mettre un enfant au monde, ça peut juste être beau. </div></blockquote><blockquote><div>Pis je veux qu'on chante plus fort que la chorale des gens avec des opinions</div></blockquote><div>
<u>Parce que je participe à quelques challenges</u><br />
<br />
<div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvu06qNOT-m1AmXyrNu11zTRxBAEYKAKMStDMFjt-XPAnhpMCMpaYDMfRL9c2EtGo4NBJF4l6l1nIQyTKUDtx3C55pq3BmQBQnnlmqsRBNh3htmnjUQqiz_yadlymzgQEMCV5SRmB2TiM/s1600/jW69.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvu06qNOT-m1AmXyrNu11zTRxBAEYKAKMStDMFjt-XPAnhpMCMpaYDMfRL9c2EtGo4NBJF4l6l1nIQyTKUDtx3C55pq3BmQBQnnlmqsRBNh3htmnjUQqiz_yadlymzgQEMCV5SRmB2TiM/s200/jW69.jpg" width="150" /></a></div><div style="text-align: center;">
<br />
<img border="0" data-original-height="153" data-original-width="423" height="72" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1L9kwVDWMLqCznpzQhD8UWPYXSyR-sc85hRoxWEEc0BuDQsMTaRcgt0TuFGDtSNgu6djt5AdnMCcaE9zcvn2Xj71pU6DZtCjkS3WsnnDf5EZlKmxWF0hNx2Iwf2G2oXrkofwcBQgqoI/s200/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" width="200" /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">lu et chroniqué en prévision de<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/s1763/QuebecNovembre-03.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="812" data-original-width="1763" height="121" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/w262-h121/QuebecNovembre-03.png" width="262" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div>
<br /></div></div>isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-91526601219718411132020-11-15T09:34:00.000-05:002020-11-15T09:34:23.532-05:00Dans son ombre<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><span style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/dans-son-ombre-une-enquete-de-chrystine-brouillet-9782897114787.html?login=1?u=109332"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" src="https://images.leslibraires.ca/books/9782897114787/front/9782897114787_medium.jpg" width="195" /></a></span></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table>
<i>Dans son ombre </i><div>Auteur : Chrystine Brouillet<br />
Édition: Druide - 2019 - 358 p. </div><div>
Couverture de:<br />
Policier, littérature québécoise<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span> Une mère est jalouse d'une de ses jumelles qui fugue. <br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ :</b></span> clés<br />
<span style="font-size: medium;"><b>- :</b></span> rapidité<br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> fugue, menace, trahison, rivalité<br />
<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<u><div><u><br /></u></div>Pourquoi ce livre</u><br /><div>Parce que c'est un Maud Graham<br /><br /></div><div>
<u>Défi 2020<br /></u>Cette année, il y a des catégories, et ce titre, je le case <i>Dans la nuit qui tombe</i>. Et il entre aussi dans <i>Tu m'aimes-tu</i> et <i>Nos joies répétitives</i>. <div style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ebe1e0; caret-color: rgb(137, 30, 84); color: #891e54; font-family: Puritan; font-size: 14.850000381469727px; text-align: start;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;">
<u>Mon avis</u><br />Encore une fois, j'ai pris plaisir à retrouver Maud Graham et son équipe, même si dès le départ, j'ai eu des appréhensions que ce soit une copie de la série télévisée <i>Fugueuse. </i>Heureusement, l'auteure a changé son approche pour s'en distinguer, ce qui a permis de trouver de l'originalité dans le traitement. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je doute que ce soit le Maud Graham qui me restera le plus longtemps à l'esprit, mais encore une fois, les pages se tournent d'elles-mêmes et nous avons hâte de retrouver les protagonistes lorsque nous devons cesser notre lecture. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je ne me souviens plus trop du style des premiers tomes, mais cet été, en lisant celui-ci, j'ai cru remarqué que c'était depuis les éditions à Druide que je crois que je trouve que le style est plus mature. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et dans ce titre, même si nous avons les clés sur ce qui s'est passé, j'ai bien aimé ne pas avoir à me focusser sur la recherche des coupables, car oui, plusieurs intrigues s'entrecroisent, et pouvoir me pencher davantage sur les façons que prennent les enquêteurs pour résoudre les crimes. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'ai parfois trouvé un personnage trop caricatural, ce qui fait que j'aurais aimé que l'auteure se jette plus dans des idées dans son écriture sur la psychologie, plutôt que de plus être du type ici à rapporter des événements.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Et même si j'ai trouvé le dénouement un peu trop rapide, j'ai passé un bon moment de lecture, m'attendant à un polar de détente. Faites vous-en <a href="https://www.leslibraires.ca/livres/dans-son-ombre-une-enquete-de-chrystine-brouillet-9782897114787.html?login=1?u=109332">votre propre idée</a> si vous le souhaitez! </div>
<br />
<u>Parce que je participe à quelques challenges</u><br />
<br />
<div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvu06qNOT-m1AmXyrNu11zTRxBAEYKAKMStDMFjt-XPAnhpMCMpaYDMfRL9c2EtGo4NBJF4l6l1nIQyTKUDtx3C55pq3BmQBQnnlmqsRBNh3htmnjUQqiz_yadlymzgQEMCV5SRmB2TiM/s1600/jW69.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvu06qNOT-m1AmXyrNu11zTRxBAEYKAKMStDMFjt-XPAnhpMCMpaYDMfRL9c2EtGo4NBJF4l6l1nIQyTKUDtx3C55pq3BmQBQnnlmqsRBNh3htmnjUQqiz_yadlymzgQEMCV5SRmB2TiM/s200/jW69.jpg" width="150" /></a></div><div style="text-align: center;">
<br />
<img border="0" data-original-height="153" data-original-width="423" height="72" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1L9kwVDWMLqCznpzQhD8UWPYXSyR-sc85hRoxWEEc0BuDQsMTaRcgt0TuFGDtSNgu6djt5AdnMCcaE9zcvn2Xj71pU6DZtCjkS3WsnnDf5EZlKmxWF0hNx2Iwf2G2oXrkofwcBQgqoI/s200/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" width="200" /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">Chronique rédigée pour<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/s1763/QuebecNovembre-03.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="812" data-original-width="1763" height="121" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/w262-h121/QuebecNovembre-03.png" width="262" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div>
<br /></div></div>isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-291063404290129782020-11-14T15:02:00.000-05:002020-11-14T15:02:00.765-05:00Suffit d'un petit scandale pour qu'elle vole en éclats.<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/les-charmes-de-l-impossible-karine-glorieux-9782897110192.html?u=109332" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" src="https://images.leslibraires.ca/books/9782897110192/front/9782897110192_medium.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table>
<i>Les charmes de l'impossible </i><br />
Auteure : Karine Glorieux<br />
Édition: Druide - 2012 - 325 p. <br />Couverture de Paule Thibault <br />
Chick-lit, littérature québécoise<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span> Alexia quitte la Californie quand un scandale la mettant au centre des tabloïds éclate dans son entreprise avec un événement dont elle était la personne ressource. <br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ :</b></span> fluide<br />
<span style="font-size: medium;"><b>- :</b></span> poussé<br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> famille, scandale, trentaine, sœurs<br />
<br />
<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<h4 style="text-align: left;">Pourquoi ce livre</h4>Parce que je voulais quelque chose de léger, et qu'il n'y avait pas le troisième tome de <i>Mademoiselle Tic-Tac</i>. <h4 style="text-align: left;">Anecdote de lecture</h4><div>Vous l'aurez compris, j'ai lu cela cet été et il y a un passage dans ce titre, choisi pour déconnecter de la réalité, où Alexia discute avec son père qui place sa grand-mère, et où elle dit:</div><blockquote><div>Mais c'est horrible, papa! Ces centres-là, c'est des mouroirs! </div></blockquote><div>Comment se faire rattraper par la réalité, surtout que le titre a été publié en 2012... </div><div>
<div><br /></div><div>
<h4 style="text-align: left;"><b>Défi 2020</b></h4>Cette année, il y a des catégories, et ce titre, je le case dans <i>N'importe quoi</i>. <h4>Mon avis</h4><p></p><div>Décidément, c'est le genre de livres qui est difficile à chroniquer sans divulgâcher les événements qui s'y produisent puisque l'enchaînement est ici essentiel, même s'il y a des souvenirs pour voir si Alexia est coupable, face à ce scandale qui m'a paru un peu poussé et précipité dans les réactions en chaîne qui s'ensuivaient. Mais, en même temps, ça origine aux États-Unis, donc, cela peut être possible, mais je n'arrivais pas à y croire de mon côté. </div>Somme toute, le récit est très fluide, et on tourne très bien les pages avec cette héroïne qui, malgré ses travers, l'auteure sait nous faire apprécier. On la voit donc revenir, et la voir se dépêtrer de la situation, se questionner sur les événements, et essayer de rester zen face à toute la situation: <p></p></div><blockquote>Et désormais, quand j'étais stressée ou anxieuse, je n'allais pas trouver conseil auprès de ma grande sœur. Non. J'attrapais ma père de Nike et je courais pendant une demi-heure. Depuis quatre ans, c'était ma thérapie. Je prenais mes godasses, je mettais des écouteurs, je montais le son assez haut pour ne plus m'entendre penser Et je courais. Après, je me sentais plus calme, à peu près en harmonie avec l'humanité.<div>Jusqu'à la prochaine fois. </div></blockquote><p>Bien que moins léger que ce que j'escomptais lorsque je l'ai entamé, j'ai passé un bon moment de lecture, et je crois que le fait que j'en attendais plus de légèreté est la raison principale pour laquelle je n'ai pas adhéré à100%. Bien entendu, on retrouve encore des codes de la chick-lit, mais ce n'est pas le plus humoristique qui soit. Puisque j'ai bien apprécié la place donnée aux relations familiales, ce fut une lecture agréable et attachante qui nous fait réaliser à quel point les événements peuvent nous faire trébucher, et qu'il faut tourner sa langue... </p><p></p><blockquote><p>Il y a des êtres qui nous marquent profondément. Des moments qui changent le cours de notre existence, même s'ils ne durent parfois qu'une heure, une minute, une seconde, beaucoup moins longtemps que toutes ces journées paisibles que nous finissons par oublier. Il y a des faux pas qui nous font tout simplement trébucher, d'autres, qui nous forcent à fuir d'un continent à l'autre. </p></blockquote><p></p><div></div><div style="text-align: justify;">Faites vous-en <a href="https://www.leslibraires.ca/livres/les-charmes-de-l-impossible-karine-glorieux-9782897110192.html?u=109332">votre propre idée</a> si vous le souhaitez! </div>
<br />
<u>D'autres citations</u><br /><p></p><blockquote>Ça bougeait trop vite, un humain, c'était trop rempli de vie, de désirs. De rancœur.</blockquote></div><div><blockquote>Une carrière... Suffit d'un petit scandale pour qu'elle vole en éclats. [...] j'avais préféré passer sous silence le fait que je n'avais désormais plus <i>rien</i>. Pas de maison, pas d'enfants, pas d'emploi, même pas d'ex à détester. [...] Elle a pris une rasade de vin, sans y goûter, pas tellement pour essayer de s'enivre, mais pour s'anesthésier, surtout. </blockquote></div><blockquote><div>—Tu dois te battre contre les gens qui t'empoisonnent la vie, Alex. Sinon, ils vont te bouffer tout rond. </div><div>J'ai soupiré. S'il fallait que je me batte contre tous les imbéciles qui croisaient ma route, je n'avais pas fini. Surtout que ces temps-ci, même mes alliés potentiels semblaient se transformer en lâches ou en abrutis. </div></blockquote><div><u>Parce que je participe à quelques challenges</u><div style="text-align: center;">
<br /> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">Lu et rédigé en prévision de<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/s1763/QuebecNovembre-03.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="812" data-original-width="1763" height="121" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/w262-h121/QuebecNovembre-03.png" width="262" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div>
<br /></div>isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-37201680605011550812020-11-12T21:31:00.001-05:002020-11-12T21:31:23.126-05:00l'étoffe du pays<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/feu-t-4-en-1837-j-francine-ouellette-9782764805794.html?u=109332" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" src="https://images.leslibraires.ca/books/9782764806463/front/9782764806463_large.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table>
<i>Feu, tome 4: En 1837, j'avais dix-sept ans </i><br />
Auteure : Francine Ouellette<br />
Édition: Libre Expression - 2012 - 538 p. <br />
Couverture Chantal Boyer <br />
Historique, littérature québécoise<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span> Guillaume Vaillant rêve d'un pays meilleur<br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ :</b></span> recherché<br />
<span style="font-size: medium;"><b>- :</b></span> centré<br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> éducation, amour, liberté, rébellions patriote<br />
<br />
<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<u>Pourquoi ce livre</u><br />Parce qu'il y a quelques années, j'avais repéré ce titre à cause de l'indication <i>En 1837. </i>Mais, j'ai dû lire les autres tomes auparavant, qui est presqu'un peu devenu ma lecture annuelle du défi <i>Québec en novembre</i> depuis que j'y participe. <div><br />
<u>Défi 2020<br /></u>Cette année, il y a des catégories, et ce titre, je le case dans <i>Nos joies répétitives</i>. Pi on parle de patriotes, donc, aussi dans <i>L'Amérique pleure, </i>et vu qu'on parle d'un livre interdit aussi, «J'aurais voulu être un artiste»<div style="text-align: justify;"><u><br /></u></div><div style="text-align: justify;">
<u>Mon avis</u><br />Bon, c'est <i>En 1837</i> qui avait attiré au départ, donc, c'était la thématique des patriotes qui m'attiraient et cela fait que j'ai eu un peu de difficulté avec la première partie, car j'ai trouvé qu'il était long avant qu'on arrive à 1837 dans cette brique. Cependant, je comprends que la première partie permettait de comprendre mieux d'où venait ce besoin de liberté, et le lien avec l'éducation que le personnage principal voit, de par l'instruction qu'il réussit à suivre, en dernier de la famille. </div><div style="text-align: justify;">Et même si cela m'a pris du temps à m'en rendre compte, je crois que le fait que ce soit centré sur Guillaume a fait que je ne réussissais pas à m'imprégner totalement de l'histoire, et je crois que cela a desservi l'histoire. De plus, je trouvais aussi que certains personnages secondaires avaient un lien trop ténu avec Guillaume pour réussir à s'y intéresser. Mais heureusement, plusieurs de ces liens deviennent plus forts au fil de la lecture, ce qui m'a permis de l'apprécier. </div><div style="text-align: justify;">En plus de ces liens plus forts, j'ai aussi apprécié voir la vie de l'époque, cette contrebande de ces patriotes qui écoulent <i>l'étoffe du pays</i> pour contester contre <i>l'élite.</i> J'ai grandement apprécié le fait que Guillaume ait le livre de Lamennais, interdit, et que des passages soient insérés dans l'histoire où Guillaume fait des liens avec sa réalité, avec ses idéologies. J'ai aussi aimé que Guillaume soit confronté dans son entourage proche à des idées contraires, plus ou moins éloignées. Et bien entendu, il y en a des similaires, mais pour celles-ci, je regrette que je ne connaissais pas assez certains noms de l'Histoire que j'ai remarqué dans les personnages historiques à la toute fin de l'Histoire. Peut-être que de m'être rappelée auparavant qu'ils étaient des personnages réels n'auraient pas nui au fait que la distance que je sentais aurait été moindre, car j'aurais compris que l'auteure n'aurait pu leur prêter d'actions qu'elles ne pouvaient réellement leur attribuer. Un peu comme le fait que je ne me rappelais pas des <i>92 résolutions</i>, mea culpa, montrent que mon souvenir de cet épisode historique est très faible, mais juste leur mention me rappelait tout de même certains points. </div><div style="text-align: justify;">Aussi, j'ai été surprise de voir la place accordée dans ce titre aux Amérindiens, mais cela ne m'a aucunement déplu. J'ai d'ailleurs aimé voir à nouveau des réflexions sur le rapport à la nature que ceux-ci entretiennent, et comment l'auteure les a reliés à Guillaume et aux tomes précédents. </div><div style="text-align: justify;">Donc, je suis mitigée pour une appréciation totale puisque j'ai trouvé la première partie un peu longuette, mais je comprends que celle-ci avait son importance pour la suite. Et puisqu'encore une fois, on peut voir, je crois, un bon travail de recherche, cela fait que le personnage fictif de Guillaume est très crédible et que j'ai pu apprécier lire ce tome et en apprendre plus sur cette rébellion. Bref, je considère que c'est un bon roman historique que vous <a href="https://www.leslibraires.ca/livres/feu-t-4-en-1837-j-francine-ouellette-9782764805794.html?u=109332">pouvez découvrir</a> si vous le souhaitez! </div>
<br />
<u>Quelques citations</u><br />
<br />d'autres mots qui lui disaient trop, tels «tyran» et «guerre», et ce mot sacré que la plupart du temps on enferme en soi: «liberté».</div><div><br /></div><div>Ils ont sur lui un pouvoir absolu que Dieu leur a donné. Il n'y comprend rien, mais c'est ainsi puisque la Robe-Noire l'a dit. </div><div><br /></div><div>Y m'a dit itou que le fusil fait jamais rien réglé, pis que ceux qui nous disent de le prendre ou ben qui décident qu'on va le prendre, ceux-là le prennent rarement eux-mêmes... </div><div><br /></div><div>Contre l'ordre établi, quoi! Comme avant, quand le meunier et sa famille étaient tenus en estime par la population et la classe dirigeante. </div><div><br /></div><div>Son regard est happé par deux mots en titre d'ouverture: <i>AU PEUPLE</i>. Il referme aussitôt le livre, le souffle coupé par la surprise. A-t-il bien lu? Est-ce possible qu'un livre s'adresse au peuple? Quoi donc? Un homme de grande instruction, un prêtre, se serait soucié des petites gens? </div><div><br /></div><div>À quoi riment leur combat pour la liberté s'ils briment celle de ces gens? </div><div><br /></div><div>Elle est une mère. Une mère qui, comme toutes les mères, redoute le son des canons. </div><div><br /></div><div>Ce simple bout de papier prévaut sur l'occupation millénaire des lieux et sur les traités conclus par les wampums. Il permet d'effacer tous les droits de l'Homme-Rouge en même temps que toutes les promesses qui lui ont été faites par le passé. </div><div><br /></div><div>Allait-il donc bûcher jusqu'à la source de la rivière tant qu'il y aurait du pin à se mettre sous la hache? </div><div><br /></div><div>Des sujets indigents de qui ils réclament l'aide pour étouffer la révolte des serviteurs, ces oiseaux noirs qui viennent d'obscurcir le ciel d'automne et qui peuvent les conduire en enfer. </div><div><br /></div><div>Les écoles de la Chambre d'assemblée où l'on apprenait au peuple à lire, à écrire et à compter. Où on lui apprenait les mots qui forgent la pensée et qui l'expriment. Les mots qui sont porteurs d'une vision. D'un rêve collectif. D'une espérance. Où on lui apprenait les chiffres, indispensables au commerce et aux entreprises. Les chiffres qui ne doivent pas demeurer l'apanage d'une poignée pour exploiter la masse. Enfin, où l'on apprenait aux enfants du peuple à devenir des citoyens. </div><div><br /></div><div>- Et si on attaque son fils en train d'écouler l'étoffe? </div><div>- Alors, cet homme cessera de fabriquer l'étoffe.</div><div><br /></div><div>Pour ce dernier, la forêt n'est pas une mère nourricière, mais simplement une source de richesse. <br />
<br />
<u>Parce que je participe à quelques challenges</u><br /><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;">
<img border="0" data-original-height="153" data-original-width="423" height="72" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1L9kwVDWMLqCznpzQhD8UWPYXSyR-sc85hRoxWEEc0BuDQsMTaRcgt0TuFGDtSNgu6djt5AdnMCcaE9zcvn2Xj71pU6DZtCjkS3WsnnDf5EZlKmxWF0hNx2Iwf2G2oXrkofwcBQgqoI/s200/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" width="200" /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/s1763/QuebecNovembre-03.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="812" data-original-width="1763" height="121" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/w262-h121/QuebecNovembre-03.png" width="262" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div>
<br /></div>isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-39774063924835822142020-11-11T13:29:00.000-05:002020-11-11T13:29:02.384-05:00Je dois libérer mon peuple<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/louis-riel-l-insurge-chester-brown-9782922585964.html?u=109332" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" src="https://images.leslibraires.ca/books/9782922585964/front/9782922585964_medium.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table>
<i>Louis Riel </i><br />
Auteur : Chester Brown <br />
Édition: Les Éditions de la Pastèque - 2019 - 276 p. - traduction de Sidonie Van Der Dries <br />
<span style="font-size: x-small;">de <i>Louis Riel: A Comic-Strip Biography</i> Drawn&Quarterly, 2003 </span><br />
Bande-dessinée, historique, littérature québécoise<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span> Au début du Canada, les métis ne tiennent pas à être sous son joug: Louis Riel est une figure de la <i>rébellion</i> métisse<br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ :</b></span> rapide<br />
<span style="font-size: medium;"><b>- :</b></span> <i>bilinguisme</i><br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> métis, colonie<br />
<br />
<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<u>Pourquoi ce livre</u><br />Parce que je connais peu la rébellion métisse, et que, ayant repéré ce titre dans une précédente édition de <i>Québec en novembre</i>, je voulais en savoir plus.<div><br /></div><u>Défi 2020</u><br />Cette année, il y a des catégories, et ce titre, je crois qu'il peut entrer à la limite dans les catégories <i>L'Amérique pleure </i>ou <i>Fracture du crâne</i>. <div><br /><div><div>
<div style="text-align: justify;">
<u>Mon avis</u><br />Bon, je ressors mitigée de cette lecture, surtout parce que je crois que je n'ai pas trouvé ce pour quoi je l'avais choisie. Je crois que le fait de voir de prime abord qu'il y avait des libertés prises au fil du récit a un peu nui au fait que je réussisse à m'immerger complètement dans le récit, même si l'auteur dit avoir mis des notes à la fin pour départager certaines libertés. </div><div style="text-align: justify;">Aussi, je n'ai pas trouvé la méthode des crochets pour départager les langues très glorieuses. Il faut vraiment prendre le temps de s'arrêter sur eux pour se dire que le personnage parle dans telle langue. Je m'étais dit dès le début de ma lecture qu'une édition bilingue passerait mieux que ces artifices, mais il y a les métisses qui parlent aussi la leur, et dont je doute que des notes de bas de page auraient mieux passer. Mais, plutôt que le choix des crochets, je crois qu'il aurait été plus facile de différencier les trois langues en utilisant trois typographies différentes. </div><div style="text-align: justify;">Bon, je peux sembler sévère, mais j'ai dit que j'en ressortais mitigée. Donc, il y a du bon. Tout d'abord, la bande-dessinée est volumineuse, et pourtant, elle se lit assez rapidement. Ce qui me montre qu'il y a un bon enchaînement, un bon rythme, une bonne répartition des cases. Et, je trouve aussi que pour la durée de l'Histoire, l'auteur a su choisir, je pense, les éléments clés. </div><div style="text-align: justify;">Et même si je déplorais des libertés prises qui faisaient que je me questionnais sur la réalité, j'ai aimé lire le récit et en apprendre sur ce conflit, sur les différents faits, les différents mécanismes. J'ai aussi apprécié la place accordée à Gabriel Dumont. Bref, je ne suis pas experte, mais j'ai bien aimé avoir une meilleure idée du conflit qui a eu lieu. </div><div style="text-align: justify;">J'en ressors donc mitigée, et vous pouvez vous faire <a href="https://www.leslibraires.ca/livres/louis-riel-l-insurge-chester-brown-9782922585964.html?u=109332">votre propre idée</a> si vous le souhaitez! </div>
<br />
<u>Parce que je participe à quelques challenges</u><br /><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;">
<img border="0" data-original-height="153" data-original-width="423" height="72" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1L9kwVDWMLqCznpzQhD8UWPYXSyR-sc85hRoxWEEc0BuDQsMTaRcgt0TuFGDtSNgu6djt5AdnMCcaE9zcvn2Xj71pU6DZtCjkS3WsnnDf5EZlKmxWF0hNx2Iwf2G2oXrkofwcBQgqoI/s200/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" width="200" /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">Lu et chroniqué en prévision de<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/s1763/QuebecNovembre-03.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="812" data-original-width="1763" height="121" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/w262-h121/QuebecNovembre-03.png" width="262" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div>
<br /></div></div></div>isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-47236363743259563162020-11-10T09:16:00.034-05:002020-11-10T10:06:39.299-05:00Si près de soi. <table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/manikanetish-naomi-fontaine-9782897124892.html?u=109332" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" src="https://images.leslibraires.ca/books/9782897124892/front/9782897124892_medium.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table>
<i>Manikanetish </i><br />
Auteure : Naomi Fontaine <br />
Édition: Mémoire d'encrier - 2017 - 133p. <br />
Couverture d'Étienne Bienvenu<br />
<i>Contemporaine</i>, littérature québécoise<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span> Yammie obtient un contrat d'enseignement dans sa communauté autochtone qu'elle avait quittée. <br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ :</b></span> douceur<br />
<span style="font-size: medium;"><b>- :</b></span> <i>similarité</i><br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> enseignement, autochtone<br />
<br />
<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<u>
Pourquoi ce livre</u><br />Parce que je voulais de la littérature autochtone. <div><br />
<u><i>Anecdote</i></u><br />Bon, je cherchais le livre autochtone que j'avais abandonné il y a quelques années, et adepte de la deuxième chance, en lisant des extraits de celui-là, je me suis dit que ce devait être le livre en question...</div><br />
<u>Défi 2020<br /></u>Cette année, il y a des catégories, et ce titre, je le case dans<i> Arnaq</i>, et de ce fait, ça va aussi dans <i>Fracture du crâne, </i>grâce à la diversité culturelle.
<div style="text-align: justify;">
<u>Mon avis</u><br />C'est donc avec appréhension que je me suis relancée dans cette lecture, et plus j'avançais, même si le début me disait quelque chose, je n'avais pas l'impression que le style aurait été quelque chose qui me l'aurait fait abandonné, ni que le quotidien raconté ne m'aurait pas encouragé à poursuivre. Et pourtant, j'avais l'impression d'avoir déjà lu. N'était-ce qu'à cause des extraits lus? Était-ce un livre que j'aurais mis sur pause, sans m'en souvenir, n'étant pas dans le bon état d'esprit lors de ma lecture? Je ne le sais pas, surtout qu'en fouillant, j'ai retrouvé un endroit où je mentionne l'abandon d'un titre qui n'est pas celui-là! </div><div style="text-align: justify;"><br />Je crois que vous avez pu comprendre que, cette première partie, je ne la détestais pas, même si je trouvais qu'on était trop dans une description du quotidien, et qu'il me semblait y avoir une distance. De plus, je n'avais pas l'impression de lire de la littérature autochtone, mais simplement quelque chose qui se passait normalement au Québec. Et pourtant, cela ne fait que montrer, il me semble, que nous sommes tous semblables. </div><div style="text-align: justify;"><blockquote><div style="text-align: left;">M'avait-on déjà humiliée parce que j'étais Innue? Peut-être une fois ou deux. Pas suffisamment du moins pour que la honte s'établisse. Et pourtant elle était là, liée à mon incapacité à m'identifier à eux. À ce eux qui auraient dû être ce nous. Le nous me glissait dans la gorge lorsque je devais expliquer mon appartenance. </div></blockquote><div>Et après cette première partie, j'ai trouvé qu'on plongeait davantage dans les relations, qu'on ressentait plus l'attachement, et c'est pour cela que c'est surtout à partir de la deuxième partie que j'ai davantage apprécié le récit. En plus, l'auteure nous montre les similitudes des vies des adolescents, qui peuvent sembler manquer d'originalité dans ce quotidien, en comparaison de ce à quoi je m'attendais. Mais l'auteure trouve son originalité dans sa façon de le rapporter tout en douceur, tout en simplicité. </div><blockquote><div style="text-align: left;">Le silence s'est installé. C'était en effet la triste réalité qui nous ramènerait à la maison. Avec laquelle il faudrait continuer à avancer. La solitude, la survie, le stress et la sérénité. La sérénité d'accepter les choses que nous ne pouvions changer. Toute une semaine passée dans l'isolement nous avait fait croire que nous étions des êtres invincibles. Enveloppés par la légèreté, nous ne voulions plus la quitter. </div></blockquote><div>Bref, cette simplicité nous permet de nous laisser bercer par les mots, ce qui fait que moi, j'ai apprécié le peu de temps passé en compagnie de cette plume. Faites vous-en <a href="https://www.leslibraires.ca/livres/manikanetish-naomi-fontaine-9782897124892.html?u=109332">votre propre idée</a> si vous le souhaitez!</div><div> </div></div>
<u>D'autres citations</u><br /><blockquote><div>Je les observe un à un. Leurs postures, leur manière de fixer le sol, le dos plus courbé qu'à l'accoutumée, et devant le silence, le silence incommodant, encombrant de ce cercle que j'ai formé, je me décide à parler. <br />[...]<br />Chacun prend une bouffée d'air. Que peuvent-ils bien se dire dans leur tête? Où errent leurs pensées? Pourquoi cette journée doit-elle être si sombre? Et comment fait-on lorsque la douleur nous rappelle si sauvagement que la vie est un combat? <br />Je ne comprends pas et je ne ferai pas semblant de comprendre pourquoi c'est arrivé, dis-je en les regardant à tour de rôle. <br />Je n'arrive pas à nommer cette mort-là tout haut. </div></blockquote><blockquote><div>Nous étions ailleurs, très loin des livres et des bureaux. Très loin des réseaux sociaux et des commérages de la réserve. Très loin de la souffrance et des drames familiaux. Plus loin encore que tous les endroits où j'avais déjà posé les pieds. Et pourtant nous étions si près. Si près de soi. </div></blockquote><div><br /></div>
<u>Parce que je participe à quelques challenges</u><div style="text-align: center;">
<img border="0" data-original-height="153" data-original-width="423" height="72" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1L9kwVDWMLqCznpzQhD8UWPYXSyR-sc85hRoxWEEc0BuDQsMTaRcgt0TuFGDtSNgu6djt5AdnMCcaE9zcvn2Xj71pU6DZtCjkS3WsnnDf5EZlKmxWF0hNx2Iwf2G2oXrkofwcBQgqoI/s200/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" width="200" /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">Chronique rédigée pour <img border="0" data-original-height="812" data-original-width="1763" height="121" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/w262-h121/QuebecNovembre-03.png" width="262" /></div>isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-30778184463323558542020-11-07T18:07:00.000-05:002020-11-07T18:07:43.926-05:00Même histoire, lecture opposée. <table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/ukraine-a-fragmentation-frederick-lavoie-9782924519066.html?u=109332" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" src="https://images.leslibraires.ca/books/9782924519066/front/9782924519066_medium.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table>
<i>Ukraine à fragmentation</i><br />
Auteur : Frédérick Lavoie<br />
Édition: La Peuplade - 2015 - 251 p. <br />
Couverture: Atelier Mille Mille <br />
Essai, littérature québécoise<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span> Frédérick, journaliste, tente d'expliquer à Artyom, pourquoi il est décédé dans la guerre civile en Ukraine<br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ :</b></span> simplicité<br />
<span style="font-size: medium;"><b>- :</b></span> aller-retour<br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> Ukraine, guerre civile<br />
<br />
<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<u>Pourquoi ce livre</u><br />Parce que je l'avais repéré lors d'une précédente édition de Québec en novembre, tout simplement! <br /><br /><u>Défi 2020<br /></u>Cette année, il y a des catégories, et ce titre, je le case dans <i>L'Amérique pleure</i>. <div><br /><div><div style="text-align: justify;">
<u>Mon avis</u><br />Bien que la thématique ne soit pas des plus joyeuses, j'ai apprécié ma lecture. </div><div style="text-align: justify;">Le fait que le journaliste tente d'expliquer le conflit au jeune Artyom permet d'avoir un style assez simple, ce qui donne beaucoup de fluidité à l'essai. Cela sans en venir à être enfantin. </div><blockquote><div style="text-align: justify;">Malheureusement, Tyoma, dans les grands moments, les hommes se révèlent souvent bien petits. </div></blockquote></div><div><div style="text-align: justify;">On voit différentes étapes qui ont mené à la situation, et puisque le journaliste est occidental, il est arrivé un point où je trouvais qu'on voyait trop son parti pris, et j'avais un peu de la difficulté avec cela pour un tel essai, mais il y a un passage où il mentionne un peu celui-ci, ce qui m'a permis de mieux apprécier ma lecture par la suite. </div><div style="text-align: justify;">De plus, réalisant que je connaissais beaucoup moins le conflit que je ne le pensais, pour ainsi dire que je partais presque de zéro, j'ai eu un peu de la difficulté avec certains aller-retours afin de bien me situer sur ce qui s'était passé et où cela se trouvait. Mais, je comprends très bien qu'il serait difficile de le faire de façon linéaire, et bien que j'ai eu personnellement de la difficulté, je trouve tout de même qu'il y avait un équilibre pour nous amener dans le passé des événements. Surtout avec les différentes réflexions que ceux-ci amènent! </div><div style="text-align: justify;">Parlant des réflexions, dans un tel essai, elles ne peuvent que s'y trouver. Bien que je sentais la position de l'auteur, j'ai trouvé qu'il tentait de voir les raisons des deux côtés et qu'il portait des réflexions sur chacune de celles-ci, pour comprendre chacune d'elles, et comment cela pouvait être perçu de part et d'autres. On voit aussi comment elles prennent des éléments d'un fait à leur avantage.</div><blockquote><div style="text-align: justify;">À partir de ce moment, ce ne sont pas deux armées régulières qui s’affrontent, mais les citoyens d’un même pays qui s’entretuent parce qu’ils ont une conception différente de l’État dans lequel ils souhaitent habiter. </div></blockquote><blockquote><p>Ils auront beau dire ce qu’ils voudront, retourner ton cadavre dans tous les sens, la guerre ne sera jamais belle sur le visage de personne. Leur héroïsme n’est pas surhumain, il est antihumain. Chacune de leur victoire est une défaite de plus pour notre espèce. </p></blockquote><div style="text-align: justify;">De plus, j'ai aussi aimé que le journaliste prenne le temps de penser également à l'hypocrisie de certains artisans de la paix, et la réflexion qu'il porte là-dessus, tout en parallèle avec le proverbe qu'un simple petit événement en vient à avoir un gros impact. </div><blockquote><div>Comme d’habitude, ce seront ceux qui ont tué ou ordonné de tuer qui auront le privilège de célébrer la paix et d’être célébrés pour l’avoir rétablie. Ce sera à la fois un jour de soulagement et la preuve qu’ils sont tous coupables, que cette guerre était vaine et inutile puisqu’un jour, trop tard, ils auront su s’entendre. </div></blockquote><div>Bref, pour ma part, sans être devenue experte sur le conflit, j'ai apprécié les pistes de réflexion amenées et en apprendre sur les différents événements qui se sont déroulés. </div><div style="text-align: justify;">Faites vous-en <a href="https://www.leslibraires.ca/livres/ukraine-a-fragmentation-frederick-lavoie-9782924519066.html?u=109332">votre propre idée</a> si vous le souhaitez! </div>
<br />
<u>D'autres citations</u><br />
<br /><blockquote>La guerre n’y était pour rien. Ou pour si peu.</blockquote></div><blockquote><div>C’est que malgré tout, malgré cette peur de la mort qui me tenaille depuis l’enfance, peut-être même à cause d’elle, je ne peux m’empêcher d’<i>aller voir ce qu’il faut voir.</i> </div></blockquote><blockquote><div>L’Histoire nous léguera-t-elle un jour suffisamment de héros aux mains propres pour ne pas avoir à puiser chez les meurtriers et les destructeurs d’hier pour bâtir nos idéaux? Avec des modèles comme ceux-là, il ne faut pas s’étonner que les chamailles aboutissent à des bombes. </div></blockquote><blockquote>Même histoire, lecture opposée.</blockquote><blockquote><p>Car, pendant qu’ils accusaient l’Autre et s’efforçaient de prouver leur légitimité, ils n’essayaient pas d’empêcher la catastrophe qui se dessinait à l’horizon. </p></blockquote><blockquote>La guerre était évitable. La guerre est toujours évitable. Il arrive que les sacrifices et les concessions nécessaires pour l’empêcher soient si difficiles à avaler qu’un conflit ouvert semble la moins terrible des solutions.</blockquote><div></div><blockquote><div>Pourquoi l’Ukraine aurait-elle droit à notre attention plus que le Yémen, la Centrafrique ou le Congo? Et pourquoi plus ces guerres que les drames silencieux — famines, épidémies, sécheresses — qui tuent autant sinon plus, loin des grands enjeux géopolitiques? La vérité, c’est qu’il n’y a aucune raison valable. La couverture des grands et petits événements qui façonnent notre monde est une science inexacte, aléatoire et inéquitable. Il n’existe pas de calcul mathématique infaillible qui permette de classer les tragédies par ordre de gravité ou d’importance afin de déterminer lesquelles méritent le plus notre attention. </div></blockquote><div><br /></div><div>
<u>Parce que je participe à quelques challenges</u><br />
<br />
<div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvu06qNOT-m1AmXyrNu11zTRxBAEYKAKMStDMFjt-XPAnhpMCMpaYDMfRL9c2EtGo4NBJF4l6l1nIQyTKUDtx3C55pq3BmQBQnnlmqsRBNh3htmnjUQqiz_yadlymzgQEMCV5SRmB2TiM/s1600/jW69.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvu06qNOT-m1AmXyrNu11zTRxBAEYKAKMStDMFjt-XPAnhpMCMpaYDMfRL9c2EtGo4NBJF4l6l1nIQyTKUDtx3C55pq3BmQBQnnlmqsRBNh3htmnjUQqiz_yadlymzgQEMCV5SRmB2TiM/s200/jW69.jpg" width="150" /></a></div><div style="text-align: center;">
<br />
<img border="0" data-original-height="153" data-original-width="423" height="72" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1L9kwVDWMLqCznpzQhD8UWPYXSyR-sc85hRoxWEEc0BuDQsMTaRcgt0TuFGDtSNgu6djt5AdnMCcaE9zcvn2Xj71pU6DZtCjkS3WsnnDf5EZlKmxWF0hNx2Iwf2G2oXrkofwcBQgqoI/s200/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" width="200" /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">Lu et chroniqué en prévision de<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/s1763/QuebecNovembre-03.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="812" data-original-width="1763" height="121" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/w262-h121/QuebecNovembre-03.png" width="262" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div>
<br /></div></div>isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-10500685708200873462020-11-07T17:07:00.000-05:002020-11-07T17:07:43.914-05:00Bien, sois mon mal. <table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/les-testaments-margaret-atwood-9782221243114.html?u=109332" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" src="https://images.leslibraires.ca/books/9782221243114/front/9782221243114_medium.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table>
<i>Les Testaments </i><br />
Auteur : Margaret Atwood <br />
Édition: Robert Lafont - 2019 - 532 p. - traduction de Michèle Albaret-Maatsch <br />
<span style="font-size: x-small;">Original: <i>The Testaments</i>, 2019 </span><br />
Couverture : <br />
Science-fiction, littérature canadienne<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span> Qu'est-il advenu de <strike>Gilead</strike> Galaad? <br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ :</b></span> ryhtme<br />
<span style="font-size: medium;"><b>- :</b></span> clivage<br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> régime totalitaire, mariage forcé, rôle de la femme, suicide, conditionnement<br />
<br />
<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<u>Pourquoi ce livre</u><br />Parce qu'à la bibliothèque, je l'ai lors de la réouverture avant la fermeture pour les vacances, et que même si j'avais peur que ça surfe sur le succès de l'adaptation, j'ai demandé à le prendre pour le lire! <div><br /></div><div><u>Défi 2020<br /></u>Cette année, il y a des catégories, et ce titre, je le case dans, vous vous en doutez, <i>Balade à Toronto</i>!</div><div>Mais comme j'avais appris qu'Atwood avait habité au Québec dans une précédente édition, j'aurais pu le placer aussi dans <i>L'Amérique pleure </i>ou <i>Grand Champion</i> ou <i>Martin d'la chasse galerie </i> ou <i>Nos joies répétitives</i>. Oui, j'essaie de combler plusieurs catégories ;) <br /><div><br /></div><div>
<div style="text-align: justify;">
<u>Mon avis</u><br />Bonne nouvelle! ça ne fait pas que surfer sur le succès, ce qui fait que j'ai bien aimé découvrir cette histoire, même si le style est bien différent dans ce tome. Cela donne un certain clivage avec le style beaucoup plus dense de <i>La servante écarlate</i>. Au début, je me demandais si ce n'était pas la traduction qui me donnait cette impression-là, mais au fil de ma lecture, j'ai vu que ce nouveau rythme convenait bien à ces témoignages, donnant un souffle différent à l'histoire. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">De plus, j'ai bien aimé qu'on ait une narration à 3 voix. Bien entendu, on devine très vite qui sont les protagonistes, mais cela ne nuit pas à la lecture. On ne fait que se demander quand cela sera révélé, et de quelle façon, ainsi que de quelles façons ces 3 destins s'entrecroiseront. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Bien entendu, on voit l'évolution de la société, comment tout s'est orchestré, et on comprend comment certain•e•s ont été <i>enrôlé•e•s </i>dans de tels rôles pour bâtir Galaad, dans un style fluide qui, comme dit, est beaucoup plus rythmé que dans <i>La servante</i>. </div><blockquote>Ma vie aurait pu être très différente. Si seulement j’avais regardé autour de moi, cherché à avoir une vision globale. Si seulement j’avais bouclé mes bagages en temps et en heure, comme certaines, et quitté le pays — ce pays que sottement je croyais encore être celui qui avait été le mien pendant si longtemps. <br />De tels regrets ne servent à rien J’ai fait des choix et, après, j’en ai eu moins. Deux routes divergeaient dans un bois jaunissant, et j’ai pris la plus fréquentée. Elle était jonchée de cadavres, comme le sont de telles routes. Mais, tu l’auras remarqué, le mien n’y est pas encore. <br />Dans mon pays disparu, <b>les choses avaient dégringolé en spirale pendant des années. </b>Inondations, incendies, tornades, ouragans, sécheresses, pénuries d’esau, tremblements de terre. Trop de ceci,, pas assez de cel. La décrépitude des infrastructures — pourquoi personne n’avait démantelé ces fichus réacteurs nucléaires avant qu’il ne soit trop tard? <b>L’effondrement de l’économie, le chômage, la dénatalité. <br />Les gens ont commencé par avoir peur. Après, ils se sont fâchés. </b><br />Absence de solutions viables. Besoin d’avoir un coupable. <br />Pourquoi ai-je imaginé que rien ne changerait? Parce que ça faisait longtemps qu’on entendait ça je suppose. <b>On ne croit pas que le ciel est en train de tomber tant qu’on n’en a pas pris un bout sur le crâne. </b>(<i>je mets l'emphase car on est en 2020!)</i></blockquote><div style="text-align: justify;">au point où ça en devient une normalité: </div><div><blockquote>J’essaie d’assortir responsabilités et qualifications. C’est préférable, et je suis vraiment partisane du mieux. À défaut du parfait. <br />Car c’est ainsi que nous vivons à présent.</blockquote></div><blockquote>Mais, bon, peut-être que pour elle c’était naturel. Peut-être qu’elle connaissait rien d’autre.</blockquote><blockquote><p>On est tendus au maximum, tous autant qu’on est; on vibre, on tremble, on est perpétuellement sur le qui-vive. On parlait autrefois de règne de la terreur, mais la terreur ne règne pas, pas vraiment. Elle paralyse au contraire. D’où cette douceur anormale.</p></blockquote><div>Et bien sûr, cette normalité n'empêche pas les gens de se questionner:</div><blockquote><div>Personne ne veut mourir, m’a répondu Becka. Simplement, il y a des gens qui refusent de vivre selon les normes imposées. </div></blockquote><blockquote>Suis-je capable de pareille duplicité? Pourrais-je trahir autant? Se pourrait-il que je faiblisse alors que, armée de ma réserve de cordite, j’ai tant sapé les fondations de Galaad? Je suis humaine, c’est donc tout à fait possible.<br />[…] <br />Je balance, je balance. </blockquote><div>Mais face à l'icône Bébé Nicole, ils n'empêchent que l'influence de Galaad se fait sentir, et cela jette un nouvel éclairage sur leurs actes, et nous donne une petite compréhension du conditionnement auquel ils font face...</div><blockquote><div>Comment ai-je pu me comporter aussi mal, aussi cruellement, aussi stupidement? te demanderas-tu. Toi, tu n’aurais jamais fait ça! Mai toi, tu n’auras jamais à le faire.</div></blockquote></div><blockquote><div>— Je compte sur votre discétion. Je suis entre vos mains, chère Tante Lydia», a-t-il conclu en se levant.</div><div>C’est bien vrai, ai-je songé. Et une main a tôt fait de devenir… un poing.</div></blockquote><div><div>Bref, encore trop de citations dans cette partie avis mais, pour moi, c'est le signe que les idées sont là, et qu'elles sont bien écrites. Margaret Atwood sait à nouveau nous faire réfléchir sur le système, sur ce que l'on juge bon, et je crois que vous avez pu vous rendre compte que j'ai bien aimé ma lecture, même si à chaque fois que je lisais Galaad au lieu de Gilead, j'étais déstabilisée. Sur ce</div><blockquote><div>Il nous faut garder présentes à l’esprit les pages noires du passé afin de ne plus jamais les revivre. </div></blockquote><p>Je ne vous dis pas si ce passage parle du passé de Gilead ou de la société occidentale, vous devrez <a href="https://www.leslibraires.ca/livres/les-testaments-margaret-atwood-9782221243114.html?u=109332">le découvrir de vous-même</a> si vous le souhaitez, surtout qu'à nouveau, grâce à son dernier chapitre, Atwood nous rappelle un peu que</p><blockquote><p>Une fois qu’une histoire qu’on croyait vraie se révèle fausse, on doute de toutes les autres. </p></blockquote>
<br />
<u>D'autres citations</u></div><blockquote><div>Mais on ne peut fermer les yeux sur un péché pour la simple raison que le pécheur excelle dans sa partie. </div></blockquote><div><blockquote>C’est préférable: si je m’autorisais à vivre, je cracherais trop de vérités. […] <br />[…]Essaie de ne pas penser trop de mal de moi, ou pas plus que moi.</blockquote></div><blockquote>Si utile, Bébé Nicole: elle soulève les fidèles, attise la haine envers nos ennemis, témoigne des possibles trahisons au sein de Galaad, ainsi que de la duplicité et de la fourberie des Servantes, auxquelles on ne peut jamais faire confiance.<br /></blockquote><blockquote><div>Trop bien pour être vraie, songerai-je. Trop bien pour cette terre. Bien, sois mon mal. <br /></div></blockquote><blockquote>Les Fondatrices et les Tantes les plus âgées étaient des coriaces. Elles avaient été formées à une époque antérieure à Galaad, elles avaient vécu des conflits qui nous avaient été épargnés, et ces conflits avaient broyé la gentillesse qui avait peut-être préexisté en elles. Nous, en revanche, n’avions pas eu à subir pareilles épreuves, ni à nous confronter à la brutalité des gens en général. Nous avions été protégées. Nous étions les bénéficiaires des sacrifices consentis par nos aïeux. On nous le rappelait constamment en nous ordonnant de nous montrer reconnaissantes. Mais il est difficile de l’être quand on ignore totalement ce à quoi on a échappé. Malheureusement, nous ne mesurions pas pleinement à quel point les représentantes de la génération de Tante Lydia s’étaient endurcies à l’épreuve du feu. Elles avaient une dureté qui nous manquait.</blockquote><blockquote><p> La vérité cause parfois beaucoup de problèmes à ceux qui ne sont pas censés la connaître. </p></blockquote><blockquote><p> Lire une image? Comment on fait? Les images, ce n’est pas de l’écriture. </p></blockquote><p><u> Parce que je participe à quelques challenges</u></p><blockquote><br />
<div style="text-align: center;">Adaptations </div></blockquote><blockquote><div style="text-align: center;"> <img border="0" data-original-height="153" data-original-width="423" height="72" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1L9kwVDWMLqCznpzQhD8UWPYXSyR-sc85hRoxWEEc0BuDQsMTaRcgt0TuFGDtSNgu6djt5AdnMCcaE9zcvn2Xj71pU6DZtCjkS3WsnnDf5EZlKmxWF0hNx2Iwf2G2oXrkofwcBQgqoI/s200/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" width="200" /></div></blockquote><blockquote><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: center;">Chronique rédigée, possiblement pour la<i> journée Canada</i>, pour </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/s1763/QuebecNovembre-03.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="812" data-original-width="1763" height="121" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/w262-h121/QuebecNovembre-03.png" width="262" /></a></div><div style="text-align: center;">(oui, le titre a été lu en août!)</div></blockquote></div>isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-32140294334541485862020-11-04T20:51:00.001-05:002020-11-07T18:17:50.027-05:00commencer à se reconstruire. <table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/21-jours-en-octobre-magali-favre-9782764620694.html?u=109332" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" src="https://images.leslibraires.ca/books/9782764630693/front/9782764630693_medium.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table>
<i>21 jours en octobre</i><br />
Auteure : Magali Favre <br />
Édition: Boréal - 2010 - 152 p. <br />Couverture <br />
Historique, Jeunesse, littérature québécoise<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span> La tranche de vie d'un adolescent en octobre 1970<br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ :</b></span> sympathique<br />
<span style="font-size: medium;"><b>- :</b></span> surface<br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> crise d'octobre, enlèvement, travail, syndicalisme<br />
<br />
<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<u><div><u><br /></u></div>Pourquoi ce livre</u><br />Parce qu'il fait partie de ceux que j'ai remarqués dans une précédente édition de <i>Québec en novembre</i><div><br /></div><div><u>Défi 2020</u></div><div>Cette année, il y a des catégories, et ce titre, je le case dans <i>L'Amérique pleure</i>, vu que c'était la thématique engagée qui m'avait attirée, et dans <i>Tit-cul</i></div><div><div><br />
<div style="text-align: justify;">
<u>Mon avis</u><br />Voilà! J'ai lu ce titre et j'avoue que je suis restée sur ma faim. Je l'ai sorti à la fin octobre de la PAL constituée pour le défi, un peu parce que je voulais en savoir plus sur cette crise. Mais là-dessus, pour mieux comprendre ce qui s'est passé, ce ne fut pas le cas. Surtout parce qu'on entame le texte au moment où les mesures sont décrétées. </div><div style="text-align: justify;">Mais j'ai bien aimé voir les références culturelles disséminées au fil du récit, et voir comment le jeune en vient à se questionner sur le monde du travail dans un style très fluide, ce qui rend la lecture très sympathique malgré la thématique. </div><div style="text-align: justify;">Donc, j'en ressors avec un avis mitigé, car pour moi, ma soif de connaissance n'a pas été assouvie. Cependant, je reconnais que ça peut être une bonne lecture pour amorcer une discussion sur cette crise, la langue et les conditions du travail. Faites vous-en <a href="https://www.leslibraires.ca/livres/21-jours-en-octobre-magali-favre-9782764620694.html?u=109332">votre propre idée</a> si vous le souhaitez! </div>
<br />
<u>Quelques citations</u><br /></div><blockquote><div>Avoir de l'argent, mener la belle vie et voir toujours les autres dans la misère, il ne l'a pas accepté. Réussir à faire de l'argent, ce n'est pas si difficile, mais vouloir changer la vie, c'est une autre affaire. </div></blockquote><blockquote><div>Il découvre que d’être capable de mettre des mots sur une souffrance, c’est déjà en atténuer la douleur. C’est déjà commencer à se reconstruire. </div></blockquote><div><br /><div><div><u>Parce que je participe à quelques challenges</u></div><div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;">
<img border="0" data-original-height="153" data-original-width="423" height="72" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1L9kwVDWMLqCznpzQhD8UWPYXSyR-sc85hRoxWEEc0BuDQsMTaRcgt0TuFGDtSNgu6djt5AdnMCcaE9zcvn2Xj71pU6DZtCjkS3WsnnDf5EZlKmxWF0hNx2Iwf2G2oXrkofwcBQgqoI/s200/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" width="200" /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/s1763/QuebecNovembre-03.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="812" data-original-width="1763" height="121" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/w262-h121/QuebecNovembre-03.png" width="262" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div>
<br /></div></div></div></div>isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-2188587458121716132020-11-01T13:12:00.000-05:002020-11-01T13:12:28.415-05:00Et c'est reparti! <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/s1763/QuebecNovembre-03.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="812" data-original-width="1763" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/s320/QuebecNovembre-03.png" width="320" /></a></div><br /><div><br /></div><div>Voilà, j'ai appris que ce serait l'avant-dernière année du défi <i>Québec en novembre</i>, et comme j'aime bien la littérature québécoise, je me fais une joie d'y participer à nouveau cette année pour vous faire découvrir cette littérature! </div><div>Bon, j'aime la littérature québécoise, donc, en quoi est-ce un défi? Eh bien, j'essaie de varier mes lectures même en littérature québécoise, et je profite de <i>Québec en novembre</i> pour m'inspirer! Parce que oui, cette année, j'ai quelques lectures repérées parmi les participations des précédentes années. </div><div>Et l'autre défi, c'est de se mettre à jour pour les chroniques québécoises, puisque pour celles-ci, j'essaie de les chroniquer davantage que les autres nationalités. Bah quoi, j'aime vous en parler! D'ailleurs, hormis ma lecture achevée hier, mes chroniques sont rédigées! Bon, je n'ai pas encore décidé comment j'organisais leur ordre, mais elles sont prêtes et j'ai donc déjà plusieurs chroniques à vous partager.Mais, je ne vous révèle pas les titres dès maintenant: vous devrez les découvrir au fil du mois. </div><div>Ce que je peux vous dire par contre, c'est qu'au début août, je n'avais quasi rien lu de québécois depuis le début de l'année: 2 seules lectures si mon souvenir est bon, dont l'une d'elles était une relecture. Ouep! Mais le hasard fait que je suis tombée sur la <i>storie </i>de Karine (en plus, normalement, je ne regarde pas ça, si que fait que le hasard frappe encore plus fort!) qui se demandait ce qu'elle allait prendre pour le 12 aout, et rappelait qu'il y aurait un <i>Québec en novembre</i>. Donc, réalisant mon faible nombre de lectures québécoises, je n'ai pas eu d'autres choix que de m'organiser pour y remédier!</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkNwRWLWwr6AeiuWx8DGZHrar28MRKiBB7GxNbZSNSfA7po696SiIZbbKue2-7FOZTpD6CdJOVq6MSOWOlqsS36q3EXBFO9nsUwn-S9xB2JonPEzEkq4G4ezgjMKg0MGwpp8BlLMxYZa4/s1440/118652042_10158426733136564_6884576865727908261_o.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1440" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkNwRWLWwr6AeiuWx8DGZHrar28MRKiBB7GxNbZSNSfA7po696SiIZbbKue2-7FOZTpD6CdJOVq6MSOWOlqsS36q3EXBFO9nsUwn-S9xB2JonPEzEkq4G4ezgjMKg0MGwpp8BlLMxYZa4/s320/118652042_10158426733136564_6884576865727908261_o.jpg" width="320" /></a></div><div>Et je vous laisse la photo de mon achat fait dans le cadre du <i>12 août, j'achète un livre québécois</i>, ce qui peut vous donner une idée de ce que je peux avoir lu, de ce que je lirai, même si pour le défi, je n'ai pas pris de photos de PAL du défi, ayant aussi des titres qui ne se trouvent pas sur cette photo. Parce qu'après tout, il y a de fortes chances que je continue de déroger à mes prévisions: d'ailleurs, un prévu est retourné à la biblio sans être lu, pour en amener un autre aucunement prévu! Pis, je ne parle pas encore de tous ceux que je ne cesse de remettre leur lecture: en éliminerai-je cette année? </div><div><br /></div><div>Sinon, puisque je vous ai parlé de diversité, je vous laisse avec les catégories que Karine:) a créées en se basant sur des chansons québécoises, catégories diverses qui peuvent vous inspirer dans vos recherches de lecture! </div><ol style="text-align: left;"><li><i>On jase de toi</i> – Noir silence : nouveauté</li><li><i>L’amérique pleure</i> – Les cowboys fringants : engagé (P.S. Est-ce qu'elle gagne la chanson de l'année ce soir à force d'avoir tourné à la radio?)</li><li><i>Grand champion</i> – Les trois accords : prix littéraire</li><li><i>Arnaq</i> – Elisapie : autochtone</li><li><i>Tu m’aimes-tu</i> – Richard Desjardins : amour</li><li><i>Martin d’la chasse galerie </i>– La bottine souriante : SFFF</li><li><i>Fracture du crâne</i> – Ariane Moffat : diversité</li><li><i>Plus tôt</i> – Alexandra Stréliski : classique </li><li><i>Place de la République</i> – Coeur de pirate: se trouve facilement en Europe.</li><li><i>Nos joies répétitives</i> – Pierre Lapointe : série</li><li>«J’aurais voulu être un artiste» : art</li><li><i>Dans la nuit qui tombe</i> – Karim Ouellet : polar, thriller...</li><li><i>Tit-Cul</i> – Les cowboys fringants: jeunesse.</li><li><i>Balade à Toronto </i>– Jean Leloup : auteur canadien, mais pas québécois.</li><li><i>N’importe quoi</i> – Éric Lapointe : catégorie qui montre que vous n'avez aucune raison de ne pas participer ;) </li></ol>Voilà, vu que je me suis encore étalée au départ, j'ai synthétisé les catégories, mais vous pouvez avoir une meilleure présentation dans le billet de <a href="http://moncoinlecture.com/quebec-en-novembre-9e-edition/" target="_blank">Karine:) </a>et aller écouter les chansons! <div><br /></div><div>Bon, j'aurais encore eu des choses à dire, mais ce billet est déjà assez long, donc, pour l'instant, je vais en rester là. Pour l'instant, je vous souhaite de passer de bons moments avec les mots québécois. Pour l'instant, je vous invite à prendre soin de vous. Oui, pour l'instant semble être une phrase clé de 2020. Et dans celle-ci, j'ai lu ces mots: </div><div></div><blockquote><div>Nous devons notre survie à ce mouvement</div><div>À notre faculté de suivre notre temps</div><div>Apprendre du passé, profiter du présent</div><div>Planifier l'avenir puisque demain attend</div></blockquote><div></div><div>ces mots tirés du poème <u>Adaptation</u> de Vincent Dessalles dans le recueil <i>Pour l'instant</i>. </div><div>Oui, je glisse un mot sur ce recueil intercollégial de poésie 2013-2014 puisque je réalise que je n'arriverai pas à le chroniquer vu la diversité des poèmes. Mais j'ai bien apprécié me plonger dans ce recueil de poèmes d'étudiants du collégial, avec des thématiques variés. Bien entendu, certains m'ont plu davantage que d'autres, mais si vous réussissez à mettre la main dessus, n'hésitez pas à vous y plonger pour un instant. </div><div><br /></div><div>Sur ce, je vous souhaite bon <i>Québec en novembre</i>, un super défi organisé par Karine:) et yueyin! </div><div><br /></div>isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-25766846020599084332020-10-17T11:02:00.001-04:002020-10-17T11:02:33.875-04:00— Ils s’en prennent à moi parce que je suis noire. <table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/mille-petits-riens-jodi-picoult-9782330096656.html?u=109332" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" src="https://images.leslibraires.ca/books/9782330096656/front/9782330096656_medium.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table>
<i>Mille petits riens </i><br />
Auteure : Jodi Picoult <br />
Édition: Babel - 2018 - 662 p. <div>Traduction de Marie Chabin de <i>Small Great Things</i>, Ballantine Books, 2016<br />Photographie de couverture de Vee Speers<br />
Drame, littérature américaine<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span> Sur ordre des parents, une sage-femme noire n'a pas le droit de s'occuper d'un bébé qui meurt. <br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ :</b></span> réaliste<br />
<span style="font-size: medium;"><b>- :</b></span> couverture<br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> racisme, suprémacisme, mort<br />
<br />
<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<u><div><u><br /></u></div>Pourquoi ce livre</u><br />Parce que j'ai aimé <i>Ma vie pour la tienne</i> et que me l'étant procuré en début d'année, j'ai décidé de le mettre dans les priorités lorsque j'ai vu la LC organisée par Windyrella. <div><br />
<div style="text-align: justify;">
<u>Mon avis</u><br />Pour ma part, j'ai bien apprécié cette histoire dans laquelle j'ai bien apprécié l'alternance des points de vue entre les protagonistes, qui peuvent avoir des positions bien campées. Et puisque pour certaines scènes, on voit les points de vue de part et d'autres, je trouve que l'auteur a su choisir quelles scènes décrire de cette façon, et parfois quel bout mentionner par l'un ou l'autre, ce qui donne un beau roman choral. D'ailleurs, l'auteure a su par cette alternance montrer que le narrateur, ses vérités, façonne l'histoire. </div><blockquote>C’est dingue à quel point les événements et la vérité peuvent être remodelés, comme une boule de cire qu’on aurait laissée trop longtemps au soleil. Les faits n’existent pas. Il n’y a que la manière dont on les perçoit à un moment donné. La manière dont on les rapporte. La manière dont notre cerveau les assimile. On ne peut dissocier le narrateur de l’histoire.<br /><div style="text-align: justify;"></div></blockquote><div style="text-align: justify;">Et bien entendu, ici, il est question de racisme: on le sait rien qu'avec la prémisse de l'histoire. Et qu'en plus, on se trouve aux États-Unis! C'est peut-être pour cela que je n'ai pas été surprise par l'extrait suivant: </div><blockquote>—Vous vous trompez. <br />Je secoue la tête dans l’obscurité puis je prononce les mots que j’ai ravalés durant toute ma vie: <br />— Ils s’en prennent à moi parce que je suis noire. </blockquote><div style="text-align: justify;">Et cela nous entraîne dans le système juridique et médical, et les informations sur ces sujets sont amenés de façon progressive pour faire avancer l'histoire, sans que ces informations soient indigestes. Certaines participantes à la LC ont trouvé qu'un élément mettait du temps à arriver, mais je crois que celui-ci a permis de meilleurs retours dans le passé pour tenter de comprendre comment et pourquoi certains en sont arrivés là, car oui, de tels extrémistes existent. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">De plus, j'ai bien aimé la part que prennent les réflexions sur nos réflexes de caucasien, qui parfois nous donne la sensation de nous fermer les yeux plutôt que de faire bouger les choses. </div><blockquote>Et pourquoi en eût-il été autrement? Semblables à des fantômes, les Blancs franchissent sans effort les barrières et les frontières. Semblables à des fantômes, nous pouvons aller là où nous voulons. </blockquote><blockquote>— Personnellement, je me fiche de ces histoires de couleur, déclare-t-elle. Je veux dire: la seule race qui importe, c’est la race humaine, non? <br />C’est facile de prétendre qu’on est tous dans le même bateau quand la police n’a pas débarqué chez vous en pleine nuit. Mais je sais que, quand les Blancs racontent ces trucs-là, c’est parce qu’ils croient dur comme fer que c’est bien de les dire et pas une seconde ils ne se rendent compte de la nonchalance de leurs propos. </blockquote><blockquote><p> Quelque chose dans sa phrase me reste en travers de la gorge. <i>Fais semblant de ne rien voir. </i></p></blockquote></div><div>Ce titre nous fait donc réfléchir sur comment on en arrive là, comment la société est organisée, et bien que le titre ait été écrit il y a quelques années, je ne pouvais qu'à de multiples reprises me faire des parallèles avec les événements de l'année, ne serait-ce entre autres qu'à cause du #alllivesmatter, qui ici aussi, nous fait réfléchir sur nos habitudes caucasiennes face aux situations racistes. </div><div><br /></div><div>Cependant, j'ai par contre eu de la difficulté avec un fait à la fin du récit qui m'a semblé être une part de facilité pour entraîner une part de changement de comportement. Et à la réflexion, je me dis qu'on n'avait peu d'éléments sur un des personnages, et même si pour l'un de ceux reliés à celui-ci, </div><blockquote><div>C’était tellement plus facile de les haïr plutôt que de me haïr moi-même.</div></blockquote><p>j'ai de la difficulté à imaginer que la vérité n'aurait pas sorti plus tôt, et j'ai de la difficulté à croire que cela aurait été poussé à un tel extrême, même si je comprends qu'en colère, l'humain puisse avoir des réactions invraisemblables. Mais c'est surtout la couverture de mon édition qui est le point le plus négatif, puisque, à la suite de la lecture, j'ai l'impression qu'il ne s'est agi que de mettre une fillette à la peau noire en couverture, sans égard à ce qui est véhiculé dans le récit. </p><p>Mais, j'espère vous avoir fait voir que j'ai bien apprécié le récit et ses tenants, puisque je considère que c'est un titre qu'il faut <a href="https://www.leslibraires.ca/livres/mille-petits-riens-jodi-picoult-9782330096656.html?u=109332" style="text-align: justify;">découvrir</a><span style="text-align: justify;"> au moins une fois! </span></p><div>
<br />
<u>D'autres citations</u><br /><br /><blockquote>Quand je raconte cette histoire, tout le monde pense que la naissance du bébé est le miracle auquel je fais allusion en cette lointaine journée de blizzard. C'était époustouflant, certes. Mais j'ai assisté ce jour-là à une chose encore plus merveilleuse. Pendant que Christina me tenait la main et que Mme Mina serrait celle de maman, il y eu un moment - un souffle, un battement de coeur - où toutes les différences d'éducation, de niveau social et de couleur de peau de sont évaporées, tels des mirages dans le désert. Un moment où nous étions tous égaux et où il n'y avait plus qu'une femme qui en aidait une autre. <br />Ce miracle-là, cela fait trente-neuf ans que j'attends qu'il se reproduise.</blockquote><blockquote><p>Mais la timidité passe parfois pour de la suffisance et ce genre de malentendu peut être fatal. </p></blockquote><blockquote>Les bébés sont comme des ardoises vierges. Ils ne viennent pas au monde déjà chargés des engagements pris par leurs parents, des promesses formulées par leur église, de cette capacité qu'ont certains à ranger les êtres humains dans deux groupes distincts : ceux qu'ils aiment et ceux qu'ils n'aiment pas. En réalité, ils arrivent sans rien, à part un besoin immense d'être rassurés. Et ce besoin peut être comblé par n'importe qui : ils ne jugeront pas la personne qui les prendra dans ses bras. <br />Une question me traverse l'esprit : combien de temps faut-il pour que ce vernis naturel s'écaille au contact de l'éducation reçue ?</blockquote></div><div><u><br /></u></div><div><u>Parce que je participe à quelques challenges</u><div style="text-align: center;">
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<img border="0" data-original-height="153" data-original-width="423" height="72" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1L9kwVDWMLqCznpzQhD8UWPYXSyR-sc85hRoxWEEc0BuDQsMTaRcgt0TuFGDtSNgu6djt5AdnMCcaE9zcvn2Xj71pU6DZtCjkS3WsnnDf5EZlKmxWF0hNx2Iwf2G2oXrkofwcBQgqoI/s200/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" width="200" /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div>
<br /></div></div>isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-51092527224469331042020-10-02T11:55:00.003-04:002020-10-02T11:57:21.630-04:00Dépasser ses propres limites<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/le-pouvoir-de-la-force-mentale-jacques-h-paget-9782266249201.html?u=109332" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" src="https://images.leslibraires.ca/books/9782266249201/front/9782266249201_medium.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table>
<i>Le pouvoir de la force mentale </i><br />
Auteur : Jacques H. Paget <br />
Édition: Pocket - 2018 - 235 p. <br />
<span style="font-size: x-small;">Original: Plon, 2013 </span><br />
Couverture de Jean-Marc Denglos <br />
Développement personnel, littérature française<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span> Un essai sur comment développer une force mentale pour affronter le quotidien<br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ :</b></span> mécanisme<br />
<span style="font-size: medium;"><b>- :</b></span> pensée magique<br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> force mentale, extrapolation<br />
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<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<u>Pourquoi ce livre</u><br />Parce que je lis à l'occasion des livres de développement personnel et que par sa table des matières et sa prémisse de force mentale, celui-là m'a attirée. <div><br />
<div style="text-align: justify;">
<u>Mon avis</u></div><div style="text-align: justify;">J'ai toujours des appréhensions quand je lis des livres de développement personnel à cause de la pensée magique. Bien que celui-ci n'échappe pas à la pensée magique, il est tout de même bien construit et fait réfléchir sur différents points. </div><div style="text-align: justify;">Quand je parle qu'il n'échappe pas à la pensée magique, je pense entre autres au moment où l'auteur affirme que la majorité est dans le tort, que l'humain se trompe souvent, puisque plusieurs espèrent avoir un double en lançant deux dés, alors que cela va tendre à obtenir deux doubles sur dix lancers et que c'est ce qu'il prend pour vérifier cette affirmation. Or, sur les 36 combinaisons possibles, il y en a six qui sont des doubles, et ce n'est donc pas une extrapolation sur de l'intangibilité puisque il ne s'agit que de probabilités... Bien sûr, ce n'est pas l'élément qui montre le mieux le côté pensée magique, mais c'est celui qui m'a le plus marqué dans le récit, tout comme je vois par mes notes que l'auteur me paraît croire dur comme fer au déterminisme, ce qui, je pense, teinte aussi le récit de pensée magique. </div><div style="text-align: justify;">Cependant, j'ai aussi mentionné que je trouvais ce titre bien construit. Cela, puisque, même si j'ai lu des parties dans le désordre, j'ai bien aimé voir les mécanismes inhérents à chaque élément présenté qui nous enferment, et comment certains éléments de la force mentale peuvent nous aider à cheminer face à toutes ces attentes. Bien entendu, je n'ai pas toujours été 100% puisque je crois qu'il peut y avoir du bon à extrapoler sur de l'intangible; par exemple, souhaiter que 2021 ne ressemble pas à 2020, et ce pour le mieux. Mais, il ne faut pas que ces extrapolations nous enferment davantage dans de mauvais schèmes pour se retrouver au point de départ. </div><div style="text-align: justify;">J'ai aussi bien aimé comment l'auteur apportait des exemples d'interprétation ou de mésinterprétation de proverbes, d'exemples de personnalités publiques, tout au long du texte pour ancrer les principes fondamentaux et généraux dans la réalité, et développer sur les mécanismes de ceux-ci. Et bien que je déplore la pensée magique, j'ai aimé le parallèle de la force mentale avec la magie, l'illusionnisme. </div><div style="text-align: justify;">Même si j'ai cru remarqué un endroit où l'auteur se distanciait d'accepter l'autre, alors que c'est ce qu'il prône, j'ai beaucoup apprécié le fait que ce livre parle que chacun a ses propres défis et que c'est en les relevant chacun, sans devenir à l'effigie des autres, qu'on devient de meilleures personnes. C'est sur ce point que je trouve avoir trouvé le livre plus intéressant au niveau développement personnel puisque, par différentes explications des mécanismes de la force mentale, il nous amène à accepter nos propres ressources, à trouver notre propre équilibre, à se développer pour soi, et non pour les autres, bref à <i>dépasser ses propres limites. Pour soi-même. </i></div><div style="text-align: justify;">Donc, même si je regrette un peu la pensée magique par rapport aux extrapolations, j'ai apprécié cette lecture et les différentes pistes de réflexion qui y sont disséminées, ce qui fait que je considère qu'il fait partie des bons titres en développement personnel, ne serait-ce qu'à cause de la façon dont les principes sont présentés, pour en trouver leur origine et montrer quel élément on trouve en chacun d'eux pour se dépasser, ce qui fait que je peux vous inviter à <a href="https://www.leslibraires.ca/livres/le-pouvoir-de-la-force-mentale-jacques-h-paget-9782266249201.html?u=109332">consulter ce titre</a> pour trouver votre ou vos principes, pour vous dépasser! </div>
<br />
<u>D'autres citations</u><br /><blockquote><p>Le fort sait se taire. </p></blockquote><blockquote>Car le seul amour qui vous portera et vous donnera la confiance suffisante pour surmonter tous les obstacles sera d'aimer sincèrement les autres et de ne jamais fermer votre cœur à ceux qui vous aiment. </blockquote></div><div><blockquote>Savoir ce que l'on veut, c'est la volonté. Et savoir ce que l'on ne veut pas c'est ça, le courage.</blockquote><blockquote><p>La force mentale se caractérise par l'équilibre parfait entre la volonté et le détachement. La volonté de se réaliser sans rechercher l'approbation et l'admiration des autres. Donc la gloire. Et la volonté d'y parvenir par la ténacité à dépasser ses propres limites. Pour soi-même. </p></blockquote></div><div>
<u>Parce que je participe à quelques challenges</u><div style="text-align: center;">
<img border="0" data-original-height="153" data-original-width="423" height="72" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1L9kwVDWMLqCznpzQhD8UWPYXSyR-sc85hRoxWEEc0BuDQsMTaRcgt0TuFGDtSNgu6djt5AdnMCcaE9zcvn2Xj71pU6DZtCjkS3WsnnDf5EZlKmxWF0hNx2Iwf2G2oXrkofwcBQgqoI/s200/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" width="200" /></div><div style="text-align: center;"><br /></div>
<br /></div>isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-91683550553402651012020-08-10T16:46:00.000-04:002020-08-10T16:47:02.439-04:00Souvenirs de lecture<div>Bon, les habituées le savent, je suis irrégulière dans les chroniques, et vous voyez que je semble essayer de rattraper mon retard dans celles-ci ces temps-ci. Et vous n'avez pas tort. Or, je n'ai pas la chance d'avoir les mêmes souvenirs que pour <i>Futu.Re </i>pour des lectures plus ou moins lointaines, ou pour certains titres, je n'ai tout simplement pas la sensation d'avoir assez à dire pour écrire une chronique individuelle. Bien que certains titres, j'ai pris le parti de ne pas les chroniquer, il y en a certains qui arrivent dans les catégories de la phrase précédente, et que je tiens à vous partager. C'est pour cela que je reviens avec une multi-chronique pour vous parler de quelques titres.</div><h4 style="text-align: left;"><i>Une pluie d'étincelles </i>de Tamara McKinley</h4>Bien que le sujet ne soit pas le plus enthousiaste (feu dans l'outback Australien de l'après-guerre), j'ai passé un bon moment avec ces personnages. J'ai apprécié voir comment ils géraient le feu à cette époque et apprécié le style. J'ai aimé voir comment les différents personnages s'entrecoupaient, bien que je me sois posée des questions sur le père, c'est surtout de voir la vie de l'époque qui m'a le plus plu. J'ai senti un peu de mou vers les trois quart, mais somme toute, une lecture qui m'a divertie.<h4 style="text-align: left;"><i>Congo Inc. </i>de In Koli Jean Bofane</h4><blockquote><p style="text-align: left;">On ne bafoue pas la nature, sinon elle se venge.</p></blockquote><p style="text-align: left;">Voilà un titre dont j'ai remarqué plusieurs passages, mais dont j'ai l'impression que de les mettre dans une chronique ne ferait que tourner en rond puisque j'en suis sortie mitigée. Il est intéressant, fait réfléchir sur la mondialisation, la nature, qui sont les éléments sur lesquels j'ai remarqué plusieurs passages dont vous pouvez voir l'idée principale je crois par celle que je vous ai noté ici. Cependant, je n'ai pas réussi à sentir d'émotions (face à Isoo, à l'histoire, pas par rapport à la situation). J'ai trouvé que les passages sur la situation du Congo n'étaient pas aussi bien intégrées dans l'histoire qu'ils auraient pu l'être. Même si la plume était sérieuse, celle-ci est fluide et m'a permis de l'apprécier. Et je crois que le plus de ce récit réside dans la réflexion sur la nature et la mondialisation. </p><h4 style="text-align: left;"><i>Le secret des abeilles</i> de Sue Monk Kidd</h4><div>Je n'ai pas vu le film, et ce qui m'attirait dans ce titre, c'était le côté ségrégation. Hors, j'ai trouvé que celle-ci restait en arrière-plan par rapport à d'autres titres que j'avais lus, surtout que le côté émeutes raciales dans la quatrième m'avait laissé penser que ce serait davantage présent. Cela est peut-être la raison pour laquelle j'ai moins apprécié qu'escompter. Cependant, le récit prend ses aises petit à petit, grâce à une bonne construction, ce qui m'a permis de trouver intéressante la façon dont Lily prend sa place à travers ses apicultrices. Je verrai sans doute le film pour voir comment cela a été adapté. </div><h4 style="text-align: left;"><i>L'égarée </i>de Donato Carrisi <span style="font-weight: normal;">(Mila Vasquez, tome 3)</span></h4>Voilà, ça fait un bon moment que j'ai lu <i>L'écorchée, </i>au point que je ne me rappelle pas comment ça se termine. Mais je savais que ce titre faisait partie de la saga, et j'avoue qu'au début je me demandais si je lisais la bonne chose: j'avais surtout un doute sur un élément, qui se révèle être la chute de ce tome-ci. Même si je la pressentais, des éléments me faisaient douter: j'ignore s'ils sont des incohérences ou s'ils n'ont pas été répondu, car je n'ai pas relevé ce qui pouvait les expliquer. Bien qu'un départ plus lent à cause de mes interrogations, je retrouvais le style, et encore une fois ce fut addictif comme lecture, et permet de mettre une part d'éclairage, car on veut voir le fin mot de l'histoire. <h4 style="text-align: left;"><i>Obasan</i> de Joy Kogawa</h4><div>Malheureusement, même si je voulais en apprendre sur l'exclusion des <i>Japonais</i> au Canada pendant la Seconde Guerre mondiale. Or, il y a plusieurs passages où le brouillard des souvenirs est évoqué, et je dois dire qu'à la lecture, ce brouillard est opaque, laissant le lecteur extérieur. J'ai eu l'impression que l'auteur prenait cela comme si c'était une thérapie, comme si c'était une écriture d'extériorisation des souvenirs, mais moi, ça m'a laissé hermétique, et me l'a fait abandonner. </div><div><br /></div><div><strike> </strike></div><div>Aussi, je me rends compte que tous ces titres entraient dans le défi <i>Glace et fudge </i>par leurs thématiques. Bien qu'il y en ait que je n'ai aucunement chroniqué sur le blog, c'est peut-être la raison pour laquelle je tenais à vous glisser des mots sur ces titres puisque je trouve ces thématiques importantes! Et j'en profite donc pour vous mentionner les défis auxquels ces titres ont aussi contribué: </div><div style="text-align: center;">Tour du monde</div><div style="text-align: center;">Snakes & Ladders</div><div style="text-align: center;">Le temps à l'envers</div><div style="text-align: center;">Adaptations</div><div style="text-align: center;">12 thèmes</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvu06qNOT-m1AmXyrNu11zTRxBAEYKAKMStDMFjt-XPAnhpMCMpaYDMfRL9c2EtGo4NBJF4l6l1nIQyTKUDtx3C55pq3BmQBQnnlmqsRBNh3htmnjUQqiz_yadlymzgQEMCV5SRmB2TiM/s500/jW69.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvu06qNOT-m1AmXyrNu11zTRxBAEYKAKMStDMFjt-XPAnhpMCMpaYDMfRL9c2EtGo4NBJF4l6l1nIQyTKUDtx3C55pq3BmQBQnnlmqsRBNh3htmnjUQqiz_yadlymzgQEMCV5SRmB2TiM/w200-h200/jW69.jpg" width="200" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguUylMSV5NZa9HDo0Zq3r9cOicnYVSxAv797MrfDZgES8KhwYeHC-PHC-HgOQIwVxt3BvY7CR81lQke8UwmAjGjo9krSiuMVHoCdAWwGOpQjcW28s5UumsA3pIyH2ozBPwlXOIte6OXpM/s828/GlaceFudge_Logo.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="288" data-original-width="828" height="70" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguUylMSV5NZa9HDo0Zq3r9cOicnYVSxAv797MrfDZgES8KhwYeHC-PHC-HgOQIwVxt3BvY7CR81lQke8UwmAjGjo9krSiuMVHoCdAWwGOpQjcW28s5UumsA3pIyH2ozBPwlXOIte6OXpM/w200-h70/GlaceFudge_Logo.png" width="200" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div>isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-81773572855038688862020-08-10T11:37:00.004-04:002020-08-10T11:37:52.215-04:00petit bout d’humanité abandonnée qui ne manquait pas d’audace<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/anne-t-1-la-maison-aux-lucy-maud-montgomery-9782764401361.html?u=109332" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVOmLXnLyxc8mulTAXP4qRjlw6YFG4FLqDJSfzY6-x3frFadvkdZdhw5704F2FI4TpGIeCb0HxWOV4JfVqQO3QraV7P2XRLn-I59u8GP-ScU9SkCUu2GBMwzkcMxfEAIRLLCL-8oD3Hgk/w273-h320/10887633_10153430905251564_2799558295942327944_o.jpg" width="273" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table>
<i>Anne, tome 1: La Maison aux pignons verts </i><br />
Auteur : Lucy Maud Montgomery <br />
Édition: Québec Amérique - 1994 - 374p. - traduction de Henri-Dominique Paratte <br />
<span style="font-size: x-small;">Original: <i>Anne of Green Gables</i> L.C. Page & Company Inc, 1908 </span><br />
Couverture: illustration de Michel Tiffet <br />
Jeunesse, classique<div>Littérature canadienne<br /><div>
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<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span> Les Cuthbert veulent adopter un garçon pour les aider à la ferme. Or, ils se retrouvent face à la maigrichonne, rousse, pétillante Anne.<br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ :</b></span> fraîcheur<br />
<span style="font-size: medium;"><b>- :</b></span> <br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> adoption, jeunesse, imagination, apparence<br />
<br />
<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<u><div><u><br /></u></div>Pourquoi ce livre</u><br />Parce que Julie a lancé une LC sur ce titre de ma jeunesse dont je ne cessais de repousser ma relecture à cause d'appréhensions face au magnifique souvenir que j'en avais.<div><br />
<div style="text-align: justify;">
<u>Mon avis</u><br />Eh bien! Mes appréhensions étaient-elles justifiées? Était-ce trop jeunesse? Aucunement, car j'ai grandement apprécié cette relecture. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'avais peur que le style soit trop niais, trop un étalage de jolis mots pour rendre des descriptions. Bien sûr, il reste des jolis mots pour nous transmettre la beauté, mais ceux-ci rendent justice à l'imagination, à la magie, sans en faire trop. Lucy Maud Montgomery semble avoir suivi le conseil que son personnage de Mlle Stacy donne, et cela rend une prose d'émerveillement fluide: </div><div style="text-align: justify;"><blockquote><span style="text-align: left;">C’est plus agréable de penser à de jolies choses qui vous sont chères et de les garder pour soi, comme des trésors. Je n’aimerais pas qu’on s’en moque ou que d’autres essaient de les interpréter. Et je n’ai plus envie d’utiliser de grands mots. C’est presque dommage, d’ailleurs: me voilà maintenant assez grande pour m’en servir correctement si je le désire. À certains égards, Marilla, c’est bien agréable d’être presque une grande personne, mais ce n’est pas tout à fait ce à quoi je m’attendais. Il y a tellement de choses à inventer, à découvrir, à méditer, qu’on n’a plus le temps d’utiliser de grands mots. De plus, Mlle Stacy affirme que les mots courts sont meilleurs et plus expressifs. Elle veut que nous écrivions nos dissertations le plus simplement possible. C’était difficile, la première fois. J’avais tellement l’habitude de faire étalage de tous les beaux grands mots qui me traversaient l’esprit, et ils étaient nombreux, je peux te dire! Mais je m’y suis habituée, à présent, et je me rends compte que ça donne de meilleurs résultats. </span></blockquote></div><div>Bien entendu, je n'ai pas eu la surprise de découvrir l'histoire, mais j'ai pris grand plaisir à retrouver <i>c</i><span style="text-align: left;"><i>e petit bout d’humanité abandonnée qui ne manquait pas d’audace, </i>qui se mettait les pieds dans les plats sans le vouloir, car au fond, elle est <i>quelqu'un de bien</i>, avec une imagination débordante, et qui nous fait vivre plus, </span><span style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; font-family: Helvetica; font-size: 11px; text-align: left;"> </span><i>pour reprendre son expression, d’«une journée mémorable».</i> Je comprends pourquoi Anne m'avait séduite jeune, et qu'elle le refait plus de 20 ans plus tard: elle est attachante, ambitieuse, amoureuse de la vie, ce qui nous donne une lecture remplie de fraîcheur, qui peut autant toucher les jeunes que les adultes. Bref, Anne <i>aimerait être remarquable</i>, et je dois dire que Lucy Maud Montgomery a réussi à lui rendre son souhait. </div><div><br /></div><div>De plus, j'avais peur que le contexte soit trop daté et que ça permette moins de s'ancrer dans l'histoire. Malgré tout, même si on voit des écoles de rang dans le récit, le fait que la principale trame soit sur les défis d'intégration d'Anne suite aux préjugés de son adoption permet de se plonger dans l'histoire. Le tout mêlée sur ses préoccupations face à son apparence, ses amitiés, son imagination. </div><div><span style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; font-family: Helvetica; font-size: 11px; text-align: left;"><br /></span></div><div>Bref, j'avais peur de scrapper mon souvenir de cette lecture qui m'avait fait adoré la lecture, et ce n'en fut aucunement le cas. J'ai encore grandement aimé! Faites vous-en <a href="https://www.leslibraires.ca/livres/anne-t-1-la-maison-aux-lucy-maud-montgomery-9782764401361.html?u=109332">votre propre idée</a> si vous le souhaitez, car <span style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; font-family: Helvetica; font-size: 11px; text-align: left;"> </span><i>chose certaine, il n’est pas possible de s’ennuyer en sa compagnie.</i></div>
<br />
<u>Quelques citations</u></div><blockquote>Il est si facile d’être méchant sans le savoir, n’est-ce pas? <br /></blockquote><blockquote>Qu’il est bon d’avoir des buts dans l’existence! Je suis contente d’en avoir autant. Et l’ambition a cet avantage de vous pousser toujours plus loin, de vous forcer à faire toujours mieux; dès qu’on atteint un de ses objectifs, en voilà u autre qui surgit, encore plus lumineux, encore plus attirant, et c’est le désir de l’atteindre qui donne tant de piquant à la vie! <br /><br />Il lui sembla même que ces pensées critiques intimes qu’elle n’avait jamais exprimées venaient de prendre une forme concrète et accusatrice, en la personne de ce petit bout d’humanité abandonnée qui ne manquait pas d’audace. <br /><br />«Je suis prête à admettre mon erreur» fit-elle ingénument, «mais j’ai appris une leçon. Je ne peux que rire en pensant aux ‘‘aveux’’ d’Anne, mais je ne devrais pas, puisqu’il s’agissait de mensonges. [...]Cette enfant n’est pas facile à comprendre, je dois avouer, mais je suis persuadée qu’elle deviendra quelqu’un de bien. Et, en tout cas, chose certaine, il n’est pas possible de s’ennuyer en sa compagnie. »</blockquote><blockquote>Il est difficile de choisir, tellement de personnes remarquables ont déjà vécu! Est-ce que ce n’est pas extraordinaire d’être remarquable, de savoir que l’on parlera de vous quand vous serez mort? Oh, j’aimerais passionnément être remarquable! </blockquote><blockquote>Les créatures en chair et en os ne fonctionnent pourtant pas comme des règles d’arithmétique <br /><br />Oh, mais je ne pensais pas seulement à l’arbre; bien sûr qu’il est beau — oui, il est même d’une beauté radieuse, il fleurit parce qu’il le veut bien — mais je parlais de tout, du jardin, du verger, du ruisseau et des bois, de tout ce monde, si vaste, si beau. Est-ce que vous n’êtes pas en amour avec le monde, un matin comme celui-ci? Et le ruisseau rit si fort que je peux l’entendre d’ici. Avez-vous jamais remarqué à quel point les ruisseaux sont joyeux? Ils rient tout le temps. Même en hiver, je les ai entendus sous la glace. Je suis si heureuse qu’il y ait un ruisseau près de Green Gables. Vous pensez peut-être que cela ne fait aucune différence pour moi, puisque vous n’allez pas me garder, mais cela en fait une. J’aurai toujours du plaisir à me rappeler qu’il y avait un ruisseau près de Green Gables même si je n’y reviens jamais. S’il n’y avait pas de ruisseau, je resterais comme hantée par la sensation déchirante qu’il aurait dû y en avoir un. Je ne suis pas plongée dans les abîmes du désespoir, ce matin, je ne le suis jamais le matin. N’est-ce pas une chose magnifique qu’il y ait des matins? Mais je me sens très triste. Je venais juste d’imaginer que finalement c’était moi que vous aviez choisie et que je pouvais rester ici pour toujours. Cette pensée m’a fait du bien le temps qu’elle a duré. Mais le pire, lorsqu’on imagine des choses, c’est qu’il arrive un temps où l’on doit s’arrêter, et ça fait mal. <br /><br />Je n’avais jamais pensé que mes compositions recelaient autant de défauts jusqu’à ce que je les découvre moi-même. J’ai alors eu tellement honte que je voulais abandonner, mais Mlle Stacy m’a dit que, pour apprendre à bien écrire, il fallait d’abord apprendre à devenir critique envers soi-même. </blockquote><blockquote>Pour Anne, c’était un honneur indescriptible d’avoir été choisie, et elle ne tenait déjà plus en place: il s’agissait, une fois encore, pour reprendre son expression, d’«une journée mémorable». </blockquote><p> <u>Parce que je participe à quelques challenges</u></p><blockquote><div>
<br />
<div style="text-align: center;">Adaptations</div><div style="text-align: center;">
<img border="0" data-original-height="153" data-original-width="423" height="72" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1L9kwVDWMLqCznpzQhD8UWPYXSyR-sc85hRoxWEEc0BuDQsMTaRcgt0TuFGDtSNgu6djt5AdnMCcaE9zcvn2Xj71pU6DZtCjkS3WsnnDf5EZlKmxWF0hNx2Iwf2G2oXrkofwcBQgqoI/s200/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" width="200" /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;">Et même si c'est Canadien, puisqu'il risque d'y avoir une journée Canada, je profite du billet pour vous dire que Karine:) a mentionné que ceci allait revenir: </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/s1763/QuebecNovembre-03.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="812" data-original-width="1763" height="121" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEwDx2tJL4uyxrepUb0aTooCp8FdRj0s8oKGbeyS7_8ZLfUeD7GTMLM0BUWS6D131Xc4CI1ZFt_FQf2U2SBe8S4XbEg2hCje7JUfud8p0CtpaGbhRNdUCZYppLTmtyAmXlk4sw7wOgklo/w262-h121/QuebecNovembre-03.png" width="262" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div>
<br /></div></blockquote></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-43830423560232708702020-08-09T12:42:00.000-04:002020-08-09T12:42:25.684-04:00Les règles écartent toute responsabilité<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/futu-re-roman-utopique-dmitri-alekseevit-gloukhovski-9782253820109.html?login=1?u=109332" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" src="https://images.leslibraires.ca/books/9782253820109/front/9782253820109_large.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table> <i>Futu.Re</i><br />
Auteur : Dmitry Glukhovsky <br />
Édition: Le livre de Poche - 2019 - 945 p. - traduction de Denis E. Savine <br />
<span style="font-size: x-small;">Original: <i>Будущее</i>, 2013</span><br />
Couverture Leraf et Librairie L'Atalante 2015 <br />Science-fiction, utopie, littérature russe<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span> Depuis plusieurs années, l'humanité, suite à la surpopulation, sait contrôler le vieillissement: un groupe veille à ce que chaque naissance soit déclarée afin qu'une personne se fasse injecter l'accélérateur de vieillissement et n'ait plus son immortalité. <br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ :</b></span> critique<br />
<span style="font-size: medium;"><b>- :</b></span> ponctuation<br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> immortalité, surpopulation, vieillissement, religion <br />
<br />
<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<u><div><u><br /></u></div>Pourquoi ce livre</u><br />Parce qu'il reposait sur un stand lors de mon passage en librairie en juillet 2019, que je cherchais des titres de nationalités que je n'avais jamais lues ou que très peu et que la couverture m'a attirée. Et en plus, avec ce titre, je ne pouvais qu'avoir envie de le découvrir.<div> <div><div>
<u><i>Anecdote</i></u><br />Puisque je l'ai lu fin 2019, je retapais les citations pour me remettre dedans, et j'avoue qu'une des premières qui m'a marquée est celle qui va suivre, et avec le contexte actuel où certains nient tout ce qu'ils entendent des médias, je ne pouvais que repérer la coïncidence: </div><div></div><blockquote><div style="text-align: justify;">Les gens qui sont prêts à croire ce qu’ils entendent aux informations sont aussi prêts à croire que le gouvernement s’occupe de leur bien-être. Mais si on leur disait la vérité à ce propos, je pense qu’ils se sentiraient mal.</div></blockquote><div>
<div style="text-align: justify;">
<u>Mon avis</u><br />Voilà, dès la fin de ma lecture - et même avant -, je savais qu'il ferait partie des titres que je vous chroniquerais. Cependant, le temps ayant passé, c'est toujours difficile de bien rendre justice à ce titre que j'ai grandement apprécié, puisque, malgré les nombreuses citations prises en note qui m'ont permis de mettre un peu d'ordre dans ma mémoire, ça se bouscule toujours.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Tout d'abord, j'ai bien aimé de voir comment était gérer l'immortalité puisqu'il y a déjà surpopulation, avec toutes ces injections afin de contrôler cette dernière: on voyait la cruauté, l'indifférence de l'humain face à ses actes: </div><div><blockquote><span style="text-align: left;">Nous retournons les gros, posons sur des civières les frêles, portons dans nos bras les jeunes femmes, lançons les vieillards en les tenant par les poignets et les chevilles — nous identifions, nous injections, nous identifions, nous injectons, identifions, injectons, injectons, injectons. Englué de vengeance, je ne peux même plus te haïr, Barcelone, car en vérité je ne suis plus capable d’aucune émotion — il nous reste encore cinq cents têtes à traiter chacun. </span> </blockquote><blockquote><span style="text-align: left;">Je me tiens à l’écart et les regarde gérer rapidement et efficacement les corps des enfants, sans penser un seul instant que la fillette de trois ans aux cheveux courts bouclés <i>— pschit!</i> — mourra sous les traits d’une petite vieille desséchée à l’âge de treize ans. Ou que cette petite Noire de cinq ans — <i>pschit!</i> — mourra à quinze, sans avoir eu la chance de tomber amoureuse. Ou que cette beauté de sept ans à la longue tresse épaisse pourra à peine goûter à la vie, car une vieillesse précoce dévorera sa splendeur avant qu’elle n’ait réellement eu le temps d’éclore. </span></blockquote><p><span style="text-align: left;">Bien entendu, avec une telle prémisse, et cette indifférence, il ne peut qu'y avoir des critiques du système, entre autres sur le fait que certains se cachent derrière ces lois ou sous d'autres: </span></p><blockquote><p>Cela fait bien trop longtemps que j’accuse les autres de ma propre nullité, dont ils ne sont en aucun cas responsables. <br />Trop tard pour que j’y change quoi que ce soit.</p></blockquote><blockquote><p>Je n’éprouve que rarement des doutes ou des regrets consécutifs à mes actes: d’ordinaire mon travail m’épargne l’obligation de choisir; sans choix, pas de regrets. Heureux celui pour qui d’autres prennent la peine de choisir: il n’a rien à confesser. </p></blockquote><blockquote><p>il est un homme d’État, et l’État fera les choses à sa place: des bourreaux payés par le contribuable, la guillotine mille fois ralentie de la justice désargentée.</p></blockquote><p><span style="text-align: left;">Aussi, j'ai aimé qu'on ressente la colère du personnage, et qu'on puisse comprendre d'où elle venait, et que cela amène <i>sa</i> vision des choses sur l'immigration, la vieillesse, ces causes de la surpopulation.</span></p><blockquote>Ça donne la nausée, mais c’est fait pour. L’Europe n’a pas besoin de personnes âgées: il faut les soutenir, les soigner, les nourrir. Elles ne produisent rien à part de la merde et des décorations de sapin; en revanche, elles consomment de l’eau, de l’air et prennent de la place. Ce n’est pas une question de profit, les rations de chacun ne font qu’assurer sa survie. L’Europe est déjà à plein régime, nul besoin de monter en puissance davantage. <br />Mais vieillir et mourir est un droit constitutionnel, tout aussi inaliénable que celui de rester éternellement jeune. Tout ce que nous sommes capables de faire, c’est convaincre les gens de ne pas vieillir. Et on s’y emploie comme on peut. <br />Ceux qui choisissent de se multiplier préfèrent rester des animaux, ça les regarde. L’évolution va de l’avant et ceux qui ne s’adaptent pas crèvent. Quant à ceux qui ne veulent pas s’adapter, l’évolution, elle, ne va pas les attendre non plus. </blockquote><p style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px 0px 4px;"></p><blockquote>Les immigrés nous volent notre air et notre eau. Nous, nous refusons de perpétuer l’espèce… et pourquoi? La place de nos enfants nous nés est prise par des assistés crasseux, qui propagent des infections que l’Europe a vaincues il y a trois siècles… Ils se font soigner à nos frais et, d’une manière ou d’autre autre, sont vaccinés contre la mort. Ils veulent nous parasiter pour toujours, et si nous ne mettons pas un terme à tout ça très rapidemetn, immédiatement, l’Europe peut s’effondrer. </blockquote>Et bien entendu, pour que de tels impacts puissent être acceptés, il fallait évacuer Dieu: </div><blockquote><div>Les hommes avaient renoncé aux cieux, mais pas pour longtemps. Dieu n’avait pas eu le temps de se retourner qu’on l’avait d’abord envahi, puis tout bonnement expulsé. Désormais, c’est toute l’Europe qui est hérissée de tours de Babel; mais aujourd’hui ce n’est pas une question d’orgueil, seulement d’espace vital. <br />Quant au goût de la compétition avec Dieu, voilà des lustres qu’il est perdu. <br />Le temps où Il était unique est passé; désormais, Il est un parmi cent vingt milliards. Et ça, c’est dans le cas où Il est recensé en Europe, car il faut compter également la Panamérique, l’Indochine, le Japon et ses colonies, les territoires latinos et enfin l’Afrique. Au total, un peu moins d’un trillion de Terriens. Nous sommes à l’étroit. Nous n’avons nulle part où installer nos usines et nos complexes agricoles, nos bureaux et nos arènes, nos établissements de bains et nos similisions de nature. Nous sommes trop nombreux et nous Lui avons demandé de déménager, voilà tout. Nous avons bien plus besoin des cieux que Lui. </div></blockquote><div>Mais malgré qu'on l'ait <i>déménagé</i>, cela n'empêche pas d'avoir des réflexions sur la religion, sur l'immortalité en parallèle avec le <i>véritable </i>sentiment de vie. Bref, c'est un livre où il y a des réflexions et critiques qui servent le récit, le caractère des personnages, et ces réflexions sur l'immortalité s'entrecroisent avec celles sur l'évolution, le vieillissement, les raisons d'être des humains, l'impact de cette immortalité, sans que cela m'ait paru redondant puisqu'elles sont bien disséminées à travers le récit et apportent chacune une parcelle d'idées. </div></div><blockquote><div>Et pourquoi est-ce qu’à la place des vitamines ils s’enfilent des antidépresseurs, hein? Parce qu’ils sont heureux? </div><div>— Et qu’est-ce que Dieu commande? <br />— L’homme ne peut pas vivre sans sens et sans but! Il en a besoin. Et eux, qu’est-ce qu’ils sont allés inventer? Les pilules du destin. Illuminat. Ils ont tiré une saloperie des champignons hallucinogènes, et voilà! Tu prends ça, ça te verrouille les récepteurs cérébraux, et soudain tout prend un sens, plus rien n’est le fruit du hasard. Le problème, c’est que les gens s’y habituent. Au sens de la vie. Alors il faut une nouvelle dose. Voilà où il est, le bizness! Dans les labos pharmaceutiques! </div><div>— Eh ouais! hurlé-je. Tu reconnais toi-même qu’il suffit de prendre un cachetons! Et voilà l’affaire: l’illumination, le sens, la paix! Tout est dans la chimie! Tes récepteurs, tu les satures soit à coups d’hormones, soit à coups de cachetons, quelle différence? </div><div>— La différence, c’est que les fainéants sont favorisés. Qu’on nous transforme en bétail paresseux. Qu’on nous gave de nourriture à bestiaux. Que dis-je, nourriture? Du liquide nutritif. Comme ces bisons. (Il hoche la tête en direction de la grande salle.) L’âme a besoin d’effort. Et La foi est cet effort. On doit travailler sur soi en permanence. C’est un exercice. Pour ne pas devenir du bétail, un morceau de viande.</div></blockquote><div><blockquote><div>Je ne suis pas un surhomme. Je suis un être humain de chair et de sang. Vivant. Suis-je autorisé à avoir des faiblesses? </div></blockquote><blockquote><div>C’est l’ordre naturel des choses: les gens ordinaires ne sont faits que pour jouir. Jouir du monde, jouir de mets délicats, jouir les uns des autres. Quoi d’autre? Être heureux. Quant aux gens comme moi, ils sont faits pour protéger ce bonheur.</div></blockquote><blockquote>— Tu penses être fort? Tu penses que seuls les mortes ont besoin de Dieu? Pourtant, ce sont les immortels qui en ont le plus besoin! <br /><p>— C’est ça! C’est la vie! La vie, tu comprends? Ce n’est pas un état végétatif. Il vaut mieux oser et se brûler, au moins on sent quelque chose! </p></blockquote><blockquote><p>La société ne peut pas attendre le vieillissement naturel de celui qui a fit le mauvais choix; en outre, si l’on se contentait simplement de le priver de son immortalité, celui-ci aurait le temps, en quelques décennies, d’engendrer tellement de bâtards que tout notre travail ne servirait à rien. C’est pour cette raison qu’au lieu d’injecter un simple antiviral nous lui préférons un autre virus: l’accélérateur. </p></blockquote><blockquote><p>Ce qui est vivant doit mourir. Nous ne sommes pas des dieux. Nous ne pouvons pas le devenir. Nous sommes dans une impasse. Nous ne pouvons rien changer parce que nous sommes incapables de changer nous-mêmes. L’évolution s’est arrêtée avec nous. La mort apportait le renouveau, la remise à zéro. Nous l’avons interdite. </p></blockquote><div>Bien entendu, certains pourraient être freinés par le côté antipathique du personnage principal, mais ça ne m'a aucunement gêné car j'aime voir tous les tenants et aboutissants pour comprendre d'où pouvait venir de telles pensées, et avec des retours dans le passé, on <i>comprend </i>comment il a pu développer une telle hargne et un tel respect des valeurs qu'il véhicule. </div><div><br /></div><div>Puisque, même si j'ai bien apprécié, ce n'est pas parfait, je vais vous parler des défauts dont je me souviens. Je me rappelle que la ponctuation dans les dialogues, surtout des points d'exclamation à profusion, me freinait, mais j'ignore si c'était un rythme russe, et à la longue je m'y suis habituée. <p></p></div><div>Aussi, même si j'ai senti un petit essoufflement dans ma lecture, celui-ci a été de courte durée, et je dirais que pour un récit de près de 1000 pages en poche, je me serais attendu à sentir davantage de creux, ce qui n'a pas été le cas, et qui, avec toute cette critique qui sert le récit, j'ai apprécié ma lecture. <span style="text-align: justify;">Faites vous-en </span><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/futu-re-roman-utopique-dmitri-alekseevit-gloukhovski-9782253820109.html?login=1?u=109332" style="text-align: justify;">votre propre idée</a><span style="text-align: justify;"> si vous le souhaitez! </span></div>
<br />
<u>D'autres citations</u></div><blockquote><div>Les règles écartent toute responsabilité, dis-je d’un ton neutre. </div></blockquote><blockquote><div>Les épreuves ne s’arrêtent pas avec la sortie de l’internat, Jan. Elles ne s’arrêtent jamais. Il ne faut pas les redouter. Les épreuves nous rendent plus forts. Je n’ai fait que t’entraîner. </div></blockquote><blockquote><div>Bien sûr, , j’ai décrété que tu n’en avais rien à secouer de moi. Que tu t’étais débarrassée de moi et que tu t’étais fait une joie de m’oublier. C’Était plus facile à croire, le plus doux et le plus douloureux. Quand tu es petit, il est plus facile de souffrir d’une absence d’amour que de l’absence d’une personne qui t’aime. </div></blockquote><blockquote><div>Imaginer avec son intelligence — cette braise qui refroidit, cette étincelle qui s’échappe d’un feu —, et assembler de ses mains — douces, fragiles, malhabiles, faites de viande pourrissante — quelque chose qui va tourner se ce n’est pour l’éternité, du moins pendant vingt-six mille ans! </div></blockquote><blockquote>— Écoute-moi bien! Je m’en fous de toit et de ton singe, compris? Tu as enfreint la Loi! C’est tout ce que je sais et je ne veux rien savoir d’autre! Si tu ne pouvais pas te retenir, il fallait bouffer les pilules! Qu’est-ce qui te manquait, hein? Quoi? Qu’est-ce que t’avais à faire d’un gamin? Tu es jeune. Pour toujours! En bonne santé. À jamais. Bosse! Sors-toi de cette merde! Vis une une vie normale! Le monde entier est à tes piedds. Tous les bonshommes sont à toi! À quoi bon ce petit singe? <br />— Ne dites pas ça! Ne dites pas ça! <br />— Et si tu ne veux pas vivre comme un humain, vis comme le bétail! Mais le bétail vieillit! Le bétail crève! </blockquote><blockquote>Quelque part au-dessus des planètes paralysées se trouve le théâtre de marionnettes: sur le balcon inférieur, la Mort armée de sa faux accueille de petits personnages colorés, sur le balcon supérieur, la figurine de Jésus regarde les silhouettes de ses apôtres. </blockquote><blockquote>Les gens vont se bouffer entre eux. Tu penses que ça intéresse quelqu’un de connaître le déficit énergétique de l’Europe, ou combien de bouches supplémentaires pourront sustenter les fermes de sauterelles? Ce serait intéressant de savoir quel prix devra atteindre un paquet d’algues pour que les gens commencent à se révolter. Au début du XXIe siècle, la population de cette planète comptait sept milliards d’individus, et vers la fin quarante milliards. Par la suite, elle a doublé tous les trente ans jusqu’à ce que le prix d’une vie soit une autre vie. Diminue ce prix d’un iota et c’est terminé. Si la population augmente d’un tiers… c’est la crise, la famine, la guerre civile. Mais les gens refusent de comprendre tout ça, ils se fichent bien de l’économie, de l’écologie, ils sont trop paresseux pour penser et surtout trop effrayés de le faire. Tout ce qu’ils veuilles, c’est bouffer et baiser tout leur saoul. Tout ce qu’on peut faire, c’est les effrayer.</blockquote><blockquote>—C’est bien ce que je dis, il ne faut pas prendre tout ça trop au sérieux! La jeunesse éternelle, la surpopulation, toute cette poudre aux yeux. Tu sais, un système ne tient que tant que tout le monde y croit. Ce qu’ils redoutent le plus, c’est que les gens se mettent à réfléchir. </blockquote><blockquote> Qui a prétendu que la vérité était facile à dire? Voilà déjà un mensonge. <br />Le mensonge présente un seul inconvénient: il exige une excellente mémoire. Mentir, c’est comme construire un château de cartes: chaque nouvelle carte doit être posée avec plus de précaution que la précédente, et ce sans jamais quitter des yeux la construction instable sur laquelle on compte s’appuyer. Oubliez le moindre détail des mensonges précédents et tout s’effondre. Le mensonge a ceci de particulier: une seule carte ne suffit jamais.</blockquote><p><u> Parce que je participais à quelques challenges</u></p><blockquote><div>
<br />
<div style="text-align: center;">Défi-lecture</div><div style="text-align: center;">Multi-défis</div><div style="text-align: center;">Raconte-moi l'Asie</div><div style="text-align: center;">12 thèmes</div><div style="text-align: center;">
<img border="0" data-original-height="153" data-original-width="423" height="72" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1L9kwVDWMLqCznpzQhD8UWPYXSyR-sc85hRoxWEEc0BuDQsMTaRcgt0TuFGDtSNgu6djt5AdnMCcaE9zcvn2Xj71pU6DZtCjkS3WsnnDf5EZlKmxWF0hNx2Iwf2G2oXrkofwcBQgqoI/s200/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" width="200" /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div>
<br /></div></blockquote></div></div>isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-29653379375843638922020-06-21T12:53:00.002-04:002020-06-21T13:27:55.583-04:00Peut-être après tout que «homme» et «monstre», c’est la même chose? <table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/max-sarah-cohen-scali-9782070665952.html?u=109332" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" src="https://images.leslibraires.ca/books/9782070665952/front/9782070665952_large.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table>
<i>Max</i><br />
Auteure : Sarah Cohen-Scali<br />
Édition: Pôle-fiction (Gallimard) - 2015 - 478 p.<br />
<span style="font-size: xx-small;">original: 2012</span><br />
Couverture: Le Gall & Chassagnard<br />
Historique, jeunesse, littérature française, littérature marocaine<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span> Max est le jeune parfait qui représente la race parfaite, né à la date anniversaire du Fürher<br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ :</b></span> point de vue<br />
<span style="font-size: medium;"><b>- :</b></span> sans famille<br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> <i>Lebensborn</i>, germanisation, seconde guerre mondiale<br />
<br />
<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<u>Pourquoi ce livre</u><br />
Parce que j'avais vu passer ce livre avec un commentaire disant que ça montrait le point de vue du côté de l'éducation que les jeunes Allemands recevaient, et que ça avait bien entendu titiller ma curiosité. Et qu'en mai, il y avait un défi de lire un titre sur une guerre mondiale, et que j'ai profité de l'occasion pour le lire.<br />
<br />
<u><i>Mon avis</i></u><br />
Par où commencer? Même avant de commencer la lecture, je savais par le thème qu’il ferait sans doute partie des livres que je chroniquerais. Mais, même si je trouve le livre bien construit, je sens qu’il va être dur à chroniquer, car c’est un livre que je ne peux que vous recommander et vous inviter à découvrir.<br />
Comme je ne crois divulgâcher personne sur ce qui se passe et la fin de cette guerre, aussi bien commencer avec des extraits qui montrent la fluidité du style, le climat qui régnait, certains faits dépourvus de sens pour nous, et qui font la force du récit.<br />
<blockquote class="tr_bq">
Au bout de quelques instants qui me paraissent durer une éternité, il rompt enfin son immobilité et brandit sous mon nez la boîte en bois contenant les cendres de ses cigarettes.<br />
— C’est comme ça qu’ils finissent.<br />
— Comme ça, quoi? Qui finit? De quoi tu parles? Je comprends rien!<br />
Je m’efforce de chuchoter mais j’ai l’impression de hurler, d’ameuter tout le dortoir.<br />
— Les Juifs. C’est comme ça qu’ils finissent. Ils partent en fumée. Ils sont ensuite réduits en cendres.<br />
— …<br />
À mon tour de mesurer privé de l’usage de ma langue. La réponse de Lukas paraît dépourvue de sens, pourtant, il l’a formulée avec son assurance et son élocution habituelles. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
— Saleté de bouquins pondus par la vermine juive!<br />
— Bertolt Brecht, Sigmund Freud, Heinrich Mann, Karl Marx, Stefan Zweig! Que des noms bien allemands, bien de chez nous! Et pourtant!<br />
— Le Fürher a raison, le parasite juif sait se dissimuler sous un voile! </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Mais nous, nous n’avons pas d’endroit de repli. Potsdam est trop proche de Berlin.
Difficile de démêler le vrai du faux. Difficile de savoir s’il faut avoir peur de mourir ou se réjouir de combattre. Ou avoir peur de combattre en se réjouissant de mourir. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
On a l’impression que la lumière est sale. Qu’il n’y a plus de lumière du tout.
Le Troisième Reich devait nous sortir des ténèbres. On dirait bien qu’au contraire il nous y a plongés. </blockquote>
Aussi, ce livre est classé jeunesse, et vu la thématique, c’est un peu étrange comme sensation. Oui, le style d’écriture est facilement accessible pour les jeunes, les mots codés rendent encore plus facile la compréhension de ce qui se trame. Mais j’avoue que c’est une vision d’une adulte, et je ne crois pas qu’il faille mettre ce bouquin dans les mains des gamins, sans les accompagner dans la compréhension des faits historiques.<br />
D’ailleurs, je parlais de faits dépourvus de sens, et le fait de se positionner du côté de Max, né à la date anniversaire du Fürher, et baptisé par ce dernier, donne encore plus de poids aux pensées de Max, à sa vision des choses, et montre à quel point les pensées de ce régime étaient puissantes. Et en plus, dans son récit, on voit son adoration de ce régime, même alors qu’il n’est que dans le ventre de sa mère, et s’organise pour naître à la date anniversaire du Fürher.<br />
<blockquote class="tr_bq">
Un magnifique cadeau pour le Führer et la nation allemande. (Offert de gré ou de force, ce sera selon, parce que les Norvégiennes sont belles, certes, mais seront-elles assez intelligentes pour comprendre la nécessité de leur sacrifice?) Grands, blonds, dolichocéphales, les bébés norvégiens seront dotés de la panoplie complète des enfants du futur et auront probablement un faible pourcentage de «lapins».
</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Grâce à moi, on a pu sauver une dizaine d’enfants qui seraient repartis avec leur mère dans leur taudis, à crever la faim et à fuir les bombardements ou les fusillades des SS. Autant d’enfants qui ont trouvé une mère d’adoption. La mienne. L’Allemagne. Autant de futurs fauves qui grossiront les rangs de la jeunesse allemande toute-puissante. Autant de futurs frères pour moi. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Normal. Les grands ont du mal à accepter la germanisation. Trop de souvenirs. Trop précis, ces souvenirs. Ça leur embrouille la tête. La gymnastique ne suffit pas à les en débarrasser. </blockquote>
Et pourtant, malgré des scènes qui nous font frémir comme dans ce passage<br />
<blockquote class="tr_bq">
Elle n’a pas compris ce que le dessin représente: les coups de crayon noir, à l’horizontale, c’est elle. Morte. Et les gros points rouges tout autour, c’est son sang qui coule. Parce qu’elle s’est pris une balle dans la tête. </blockquote>
on ne parvient pas à le détester puisque on voit comment ses valeurs lui sont inculquées, et qu’au fur et à mesure de l’histoire, on le voit se questionner.<br />
<blockquote class="tr_bq">
—Est-ce que par hasard tu te serais trompé? Est-ce que tu nous aurait menti? Est-ce que tous tes beaux discours, ce n’était que du vent? </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Je suis surpris de constater que... Polonais ou Allemand, Aryen ou pas, la différence n'est somme toute pas bien grande. </blockquote>
Et j’ai beaucoup aimé le parallèle avec la potion magique qui transforme, devoir sur lequel réfléchit longuement Max.<br />
<blockquote class="tr_bq">
Ça ne me dérange pas qu’on s’engueule, qu’on s’insulte. Je crois que c’est normal entre frères, on s’aime et en même temps on se déteste au point qu’on a parfois envie de se tuer. En revanche, ce que j’ai beaucoup de mal à supporter, c’est quand, au moment où je m’y attends le moins, de manière perverse, Lukas vient distiller en moi, une à une, des gouttes supplémentaires de sa «potion maléfique». </blockquote>
Et pendant que je transcrivais les différents extraits, je n’ai pu qu’à la lecture du suivant, de me demander ce qu’il en aurait été de Max s’il avait été élevé par la population, dans une famille allemande, pour avoir ce point de vue. Mais on ne peut pas tout avoir, et on aurait perdu toute cette notion d’enfants du Lebensborn, programme trop peu connu si je ne m’abuse.<br />
<blockquote class="tr_bq">
Peut-être que la famille de Lukas ne méritait pas ça? Peut-être qu’il aurait fallu faire une exception pour eux? Peut-être qu’il y a de bons Juifs? Comment savoir?… À ce stade de mon raisonnement, j’avoue que je suis perdu, alors que j’ai fait plusieurs pas supplémentaires vers la porte.<br />
Je crois que le vrai problème, que ce soit pour Lukas ou les autres enfants, polonais ou pas, juifs ou pas, c’est ce fichu lien qui les attache à leurs parents. Ils s’en sortiraient beaucoup mieux si, comme moi, ils n’avaient pas de famille. </blockquote>
Et l’auteure aurait pu ne cibler que les mauvaises idées des Allemands, mais comme à l’image de son personnage Max rempli d’ambivalence, elle n’omet pas non plus ce qu’ont subi les Allemands, faisant se questionner son personnage sur <i>Peut-être après tout que «homme» et «monstre», c’est la même chose? </i><br />
<br />
Bref, c’est un livre coup de poing duquel on ne peut pas sortir indemne et dont on vit d’ambivalence face à ce qui se passe. Il y a des passages dont je me disais que vu l’âge de Max, c’était impossible qu’il ait de telles pensées, mais j’essayais de me mettre de son côté pour comprendre, et c’est là que je voyais toute la puissance de ce qui lui était inculqué. Et c’est un livre qui jette un éclairage sur la situation d’un point de vue qui, si je ne m’abuse, nous ne voyons pas souvent. Et c’est surtout ce côté qui m’a plu de vouloir comprendre, avec en parallèle un style fluide, une construction efficace. Bien entendu, les extraits me semblent pâlots hors récit, mais cela forme un tout dont on ne sort pas indemne. Je ne vous dis ni si Lukas (dont j'ai appris après lecture qu'il était inspiré par une réelle personne) a réussi à distiller sa potion au complet, ni quel sort est réservé à Max, car je vous laisse <a href="https://www.leslibraires.ca/livres/max-sarah-cohen-scali-9782070665952.html?u=109332">découvrir ce titre</a> par vous-même.<br />
<br />
<u>Quelques citations</u><br />
<blockquote class="tr_bq">
Plus je grandis, plus je me rends compte à quel point les adultes sont bizarres, bourrés de contradictions. Les Braune Shwester ont suivi des stages chez les «physionomistes» pour être capables, en un seul coup d’œil, de savoir si un individu peut prétendre appartenir à la race nordique ou pas. Elles n’ont jamais eu l’idée de se planter devant un miroir? De demander d’elles-mêmes leur «réinstallation»? </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
J’ai compris que le sacrifice de mes petits camarades était nécessaire pour que la médecine du Reich soit la plus performante du monde. […]Car une fois la guerre entamée, beaucoup de nos hommes, hélas, seront blessés. J’ai compris que nous formons une chaîne où chaque maillon, même le plus petit, a son importance. Les plus faibles meurent pour que les plus forts deviennent invulnérables. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Qu’est-ce qu’on en a à faire? Comme si un contrôleur était plus dangereux qu’un obus, une amende, plus mortelle qu’une bombe. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Tout le monde finit par se résigner.<br />
C’est drôle comme on s’habitue à tout. Avant l’arrivée des Russes, on tremblait. On se les figurait comme des montres. Or, ce sont justes des hommes. (Peut-être après tout que «homme» et «monstre», c’est la même chose?)</blockquote>
<u>Parce que je participe à quelques challenges</u><br />
<br />
<div style="text-align: center;">
Douze thèmes<br />
(Tour du monde)<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvu06qNOT-m1AmXyrNu11zTRxBAEYKAKMStDMFjt-XPAnhpMCMpaYDMfRL9c2EtGo4NBJF4l6l1nIQyTKUDtx3C55pq3BmQBQnnlmqsRBNh3htmnjUQqiz_yadlymzgQEMCV5SRmB2TiM/s1600/jW69.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvu06qNOT-m1AmXyrNu11zTRxBAEYKAKMStDMFjt-XPAnhpMCMpaYDMfRL9c2EtGo4NBJF4l6l1nIQyTKUDtx3C55pq3BmQBQnnlmqsRBNh3htmnjUQqiz_yadlymzgQEMCV5SRmB2TiM/s320/jW69.jpg" width="150" /></a></div>
<img border="0" data-original-height="153" data-original-width="423" height="72" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1L9kwVDWMLqCznpzQhD8UWPYXSyR-sc85hRoxWEEc0BuDQsMTaRcgt0TuFGDtSNgu6djt5AdnMCcaE9zcvn2Xj71pU6DZtCjkS3WsnnDf5EZlKmxWF0hNx2Iwf2G2oXrkofwcBQgqoI/s200/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" width="200" /></div>
<br />isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-84695809349719213512020-04-28T17:40:00.001-04:002020-04-28T17:40:41.371-04:00être, à sa guise<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/aiguille-creuse-l-maurice-leblanc-9782253001416.html?u=109332" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" src="https://images.leslibraires.ca/books/9782253159599/front/9782253159599_medium.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table>
<i>Arsène Lupin, tome 3: L'aiguille creuse </i><br />
Auteur : Maurice Leblanc<br />
Édition lue<span style="font-size: xx-small;"> (j'ai celle où il a eu une lunette, avec le papier en main, et un fond mauve: bref, la couverture de mon édition est un dessin de Léo Fontan)</span>: Le Livre de Poche - <i>1964</i> - 217 p.<br />
<span style="font-size: xx-small;">original: 1909</span><br />
Policier, classique, littérature française<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span><br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ :</b></span><br />
<span style="font-size: medium;"><b>- :</b></span><br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> énigmes<br />
<br />
<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<u>Pourquoi ce livre</u><br />
Parce qu'il fait partie des Lupin que je me suis procurée dans une librairie de livres usagés, car je veux découvrir encore plus Lupin, et qu'il fallait que j'avance un peu dans mon objectif, surtout que j'étais en retard.<br />
<br />
<u>Mon avis</u><br />
Voilà, ceux qui suivent mon blog ont sans doute vu que je profite de ma journée de congé pour rattraper mon retard dans les chroniques que je veux pondre, et je dois avouer que cette chronique sera sans doute plus courte que les autres de la journée, mais je tenais à en rédiger une sur ce titre.<br />
<br />
Je dois avouer que l'ayant lu en début d'année, mon souvenir s'estompe de plus en plus <span style="font-size: xx-small;">(d'où sans présentation, sans + et -)</span>, car je me souvenais presque seulement du fait que j'avais eu l'impression de ne pas bien comprendre tous les tenants et aboutissements d'un certain lien avec l'histoire française. Pour mes autres chroniques de la journée, j'ai pu compter sur les passages que j'avais cornés pour me rappeler la mémoire, mais je dois dire que le peu que j'ai corné ici ne m'aide pas. Du coup, je suis allée voir ce que j'en disais sur mon suivi, pour me rendre compte que ça avait été très succinct. Heureusement, cela a permis de réactiver ma mémoire sur ce titre dont je me rappelais l'avoir apprécié lors de ma lecture.<br />
<br />
J'avais aimé me questionner sur la fameuse énigme au centre de l'histoire, car je n'arrivais pas à mettre le doigt sur ce à quoi correspondait un élément de ces fameuses lettres et symboles. J'avais bien entendu aimer à nouveau le style, et le fait qu'ici, ce soit une histoire en soit pendant tout le livre, avec des références aux précédents. Je sais que je vous ai parlé ci-haut de ne pas bien connaître l'histoire française, mais cela ne m'avait pas empêché d'apprécier l'intrigue et son développement, ainsi que les descriptions de ce coin de France. Aussi, j'aimais être promenée dans l'intrigue, car<br />
<blockquote class="tr_bq">
Si Lupin ne pouvait être, à sa guise, [divulgâcheur de X et Y à la fois], ce serait à désespérer d'être Lupin. </blockquote>
<div style="text-align: justify;">
Bref, ça promet encore pour la suite de la saga. Et je crois que vous pouvez <a href="https://www.leslibraires.ca/livres/aiguille-creuse-l-maurice-leblanc-9782253001416.html?u=109332">vous le procurer</a> ou un autre Lupin! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<u>Parce que je participe à quelques challenges</u><br />
<br />
<div style="text-align: center;">
Arsène Lupin<br />
Cerise sur le gâteau</div>
<br />isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-27624773416460506532020-04-28T16:31:00.000-04:002020-04-28T16:43:30.407-04:00S'accrocher à son secret <table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/au-fond-de-l-eau-paula-hawkins-9782266254496.html?u=109332" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" src="https://images.leslibraires.ca/books/9782266254496/front/9782266254496_medium.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table>
<i>Au fond de l'eau </i><br />
Auteur : Paula Hawkins<br />
Édition: Pocket - 2018 - 500 p. - traduction de Corinne Danielle et Pierre Szczeciner<br />
<span style="font-size: x-small;">Original: <i>Into the Water,</i> Doubleday, </span><br />
Couverture Rémi Pépin<br />
Thriller, drame, littérature britannique<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span> On suit différents personnages bouleversés par les suicides de Nel. Et est-ce vraiment un suicide?<br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ :</b></span> réflexion<br />
<span style="font-size: medium;"><b>- :</b></span> thriller<br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> suicide, passé, culpabilité<br />
<br />
<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<u>Pourquoi ce livre</u><br />
Parce que la couverture m'attirait, ainsi que le résumé, et que même sans avoir lu <i>La fille du train</i>, c'était ce titre qui m'attirait.<br />
<br />
<u><i>Anecdote</i></u><br />
Bien qu'ayant atteint ma PAL, je ne l'aurais pas sorti de sitôt, si je n'avais demandé une fois à mon conjoint de choisir un titre pour lire dans le bain. Comme certains l'ont mentionné, il avait de l'humour avec ce choix. Et c'est pour ça que j'ai créé une LC plus tôt que prévu dessus.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<u>Mon avis</u><br />
Comment dire? Lorsque je l'avais entamé, j'avais totalement adhéré au style et plusieurs passages m'atteignaient directement. Mais, je l'ai mis de côté, car je voyais que pour la LC, ce serait trop tôt, et je voulais laisser aux gens le temps de se le procurer ou de terminer leur lecture en cours pour nous rejoindre. Et lorsque je l'ai repris, j'étais un peu moins enthousiaste, même si j'ai tout de même bien apprécié ma lecture. Et d'ailleurs, cela m'a montré que le moment où on lit un livre a une grande importance puisque, même si quelques semaines seulement avait passé, je n'étais plus dans le même état d'esprit et les passages des premiers chapitres lus, ce n'était pas les mêmes qui me marquaient.<br />
<br />
Mais comme je vous le disais, j'ai bien apprécié ma lecture. Même si cela peut être déroutant au départ, j'ai bien aimé l'alternance des points de vue qui nous permettent d'en apprendre petit à petit sur les personnages, sur comment ceux-ci sont liés.<br />
<br />
Face à ces morts, on n'a pas le choix de voir le deuil que vivent certains, sous différents angles:<br />
<blockquote class="tr_bq">
Tout le monde était gêné. Avant que sa vie entière ne vole en éclats, Louise n'avait jamais compris combien le deuil était gênant pour les autres. Mais c'est terriblement inconfortable, en réalité, de croiser une personne endeuillée. Au début, on comprend sans difficulté ce chagrin omniprésent, on le respecte, même, mais au bout de quelque temps, il le vient perturber les conversations, les rires, la vie normale. Les gens veulent passer à autre chose, continuer à avancer, et vous, vous restez là, devant eux, bloquant le passage, à traîner le corps de votre enfant morte derrière vous.</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Le cœur de Louise n'était plus qu'un morceau de bois, il ne battait plus, il ne lui faisait que du mal, écorchant sa chair, lacérant ses veines et ses muscles, en remplissant sa poitrine de sang. Des jours avec et des jours sans.</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
—Pas encore? Ce qui sous-entend qu’il y aura un moment où j’irai mieux. Mais ce dont les gens ne semblent pas se rendre compte, c'est que je n'ai aucune envie d'aller mieux. Comment le pourrais-je? Mon chagrin me semble tout à fait approprié. Il… pèse juste ce qu'il faut, il m’écrase pile comme j'en ai besoin. Ma colère est saine, elle m'aide à tenir. Enfin…</blockquote>
Et bien entendu, puisqu'on parle de suicide, il ne peut qu'y avoir des personnages qui vivent ce deuil sous le poids de la culpabilité<br />
<blockquote class="tr_bq">
Aujourd'hui, comme chaque jour, elle fouillait sa déplorable mémoire À la recherche des indices qu'elle avait manqués, des signaux d'alarme qu'elle avait allègrement ignorés. Elle cherchait des miettes, des bouts de tristesse dans la vie heureuse de sa fille. […] La vérité–elle ne voyait pas comment il pouvait en être autrement–, c'était que tandis qu’ils surveillaient leur fils, guettant sa chute, leur fille avait trébuché sans qu'ils s'en rendent compte, et ils n'avaient pas été là pour la rattraper. La culpabilité faisait comme un caillou logé dans la gorge de Louise ; elle s'attendait sans cesse faille à ce qu'il étouffe, mais non, il lui refusait cette délivrance, alors qu'elle devait continuer de respirer, de respirer et de se souvenir.</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Il avait raison, d'un côté. Qu'est-ce que ça pouvait bien faire? Maintenant que le pire était arrivé… mais je refusais tout de même de la trahir. </blockquote>
<div>
et ce, même si des questionnements concernant de véritables suicides subsistent. Ce qui fait qu'on croise différentes histoires, différents mensonges pour continuer à, entre autres, se protéger soi-même.</div>
<div>
<blockquote class="tr_bq">
Elle mentait. Je savais exactement quels mensonges elle racontait car je l'avais déjà raconté moi-même. Pour la première fois, c'est moi que j'ai vu en elle, pas toi. Derrière son expression de peur et de méfiance, je voyais qu’elle s'accrochait à son secret comme à un bouclier. On pense que la douleur sera plus douce, l’humiliation moins cuisante si personne d’autre ne peut la voir.</blockquote>
</div>
<div>
<blockquote class="tr_bq">
Mais que savait-elle de la vérité au juste? Les gens ne font que raconter leur version de l'histoire.</blockquote>
</div>
<div>
Et à travers toutes ces histoires, toutes ces tragédies survenues à cette rivière, à cette <i>falaise</i>, on ne pouvait qu'avoir des réflexions sur le suicide, sur la fascination de l'eau, surtout que Nel, une disparue, avait une grande fascination pour les différentes tragédies de cette communauté, une <i>obsession</i> pour le suicide. </div>
<div>
<blockquote class="tr_bq">
Bien sûr que j'avais remarqué. J'étais blessée. Mais je n'allais pas non plus lui en parler. Montrer à quelqu'un qui vous a fait souffrir, c'est la pire chose qu'on puisse faire, non? Je ne voulais pas paraître faible, ni collante, parce que personne n'a envie de fréquenter des gens comme ça.</blockquote>
</div>
<div>
<blockquote class="tr_bq">
J'ai eu l’impression d’y être réellement, à cet endroit, comme si je me tenais en haut de la pas falaise, à regarder au fond de l'eau, prise de ce terrible frisson, la tentation du néant.</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Ce n'était pas seulement de la peur, il y avait autre chose. De la peur et de l'incompréhension, de la peur et du dégoût. Ça m'a fait penser au regard que je me jette, parfois, quand je commets l’erreur de croiser mon reflet dans la glace.</blockquote>
</div>
Et j'ai donc apprécié voir tout ce côté psychologique auquel plusieurs sont confrontés. En plus, d'entrecroiser cela avec différentes histoires familiales, plus ou moins reliées, ça ne faisait qu'apporter un plus pour ma part. Cependant, je trouve dommage que ce titre soit catalogué thriller, car bien qu'il y ait des questionnements, des parts d'enquête, ce sont sur des faits qui sont survenus avant l'arrivée de Julia pour venir s'occuper de sa nièce, et je n'ai pas senti d'angoisse, d'inquiétude face à ce qui se passait, à moins que ce ne soit parce que j'avais une forte idée de ce qui pouvait s'être passé. Mais je trouve qu'il faut plutôt aborder ce titre, par les thèmes qu'il aborde, comme un drame plutôt qu'un thriller puisque le côté enquête ne me semble qu'être un plus à toutes ces histoires entrecroisées, et qu'en plus, on se trouve avec un récit au rythme beaucoup plus lent que ce dont on s'attend d'un thriller. Pour ma part, ça ne m'a pas trop gênée. Faites vous-en <a href="https://www.leslibraires.ca/livres/au-fond-de-l-eau-paula-hawkins-9782266254496.html?u=109332">votre propre idée</a> si vous le souhaitez! Malgré ses défauts, j'ai apprécié, et espère que ce sera votre cas.</div>
<br />
<u>D'autres citations</u><br />
<br />
Et c'est à cet instant-là. Dans le vrombissement de la fatigue, dans l'excitation malsaine de la peur, j'ai vu quelque chose, entraperçu quelque chose.<br />
<br />
Il y croyait. J'ai vu qu'il croyait a chaque mot qu'il prononçait et, à cet instant, j'ai compris que j'avais perdu. Tout ce temps, il ne s'était jamais senti coupable. Il n'avait pas éprouvé le moindre remords, parce que dans sa tête, ce qu'il avait fait, ce n'était pas un viol.<br />
<br />
Lorsqu'elle écoutait parler les psychologues, elle savait qu'ils disaient n'importe quoi et qu'elle n'aurait plus un seul « jour avec» pour le restant de sa vie.<br />
<br />
Il me faut faire preuve grande volonté pour ne pas céder à la panique et à l’anxiété dans ce chaos. Mais je tiens.<br />
<br />
<u>Parce que je participe à quelques challenges</u><br />
<br />
<div style="text-align: center;">
Snakes & Ladders<br />
12 thèmes<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvu06qNOT-m1AmXyrNu11zTRxBAEYKAKMStDMFjt-XPAnhpMCMpaYDMfRL9c2EtGo4NBJF4l6l1nIQyTKUDtx3C55pq3BmQBQnnlmqsRBNh3htmnjUQqiz_yadlymzgQEMCV5SRmB2TiM/s1600/jW69.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvu06qNOT-m1AmXyrNu11zTRxBAEYKAKMStDMFjt-XPAnhpMCMpaYDMfRL9c2EtGo4NBJF4l6l1nIQyTKUDtx3C55pq3BmQBQnnlmqsRBNh3htmnjUQqiz_yadlymzgQEMCV5SRmB2TiM/s200/jW69.jpg" width="150" /></a></div>
<br />
<img border="0" data-original-height="153" data-original-width="423" height="72" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1L9kwVDWMLqCznpzQhD8UWPYXSyR-sc85hRoxWEEc0BuDQsMTaRcgt0TuFGDtSNgu6djt5AdnMCcaE9zcvn2Xj71pU6DZtCjkS3WsnnDf5EZlKmxWF0hNx2Iwf2G2oXrkofwcBQgqoI/s200/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" width="200" /></div>
<br />isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-23167530772627232082020-04-28T14:05:00.000-04:002020-04-28T16:19:59.997-04:00Ne viens pas me dire après que je ne t’ai pas prévenue.<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="hhttps://www.leslibraires.ca/livres/pablo-je-t-aime-escobar-je-virginia-vallejo-garcia-9782290142745.html?u=109332" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" src="https://images.leslibraires.ca/books/9782290142745/front/9782290142745_medium.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table>
<i>Pablo, je t'aime Escobar, je te hais </i><br />
Auteur : Virginia Vallejo<br />
Édition: J'ai Lu - 2018 - 603 p. - traduction de Romain Magras<br />
<span style="font-size: x-small;">Original: <i>Amando a Pablo, Odiando a Escobar</i> (Random House Mondadori, 2007)</span><br />
Couverture: Portrait de Pablo Escobar par Eric Vandeville/Famma Rapho et portrait de Virginia Vallejo par Hernán Diaz<br />
Témoignage, biographie, littérature colombienne<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span> Virginia raconte son histoire avec Pablo Escobar<br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ :</b></span> style<br />
<span style="font-size: medium;"><b>- :</b></span> égo<br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> drogue, enlèvement, amour<br />
<br />
<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<u>Pourquoi ce livre</u><br />
Parce que je voulais en apprendre sur Escobar.<br />
<br />
<u>Mon avis</u><br />
J'ai été mitigée par cette lecture, puisque même si c'était bien écrit, j'ai l'impression que ma soif de connaissance n'a pas été assouvie. En plus, j'ai regardé le premier commentaire que j'avais marqué sur mon suivi, et je disais, <span style="text-align: justify;">qu'avec ce qu'elle écrit, je n'arrive pas à comprendre comment elle est tombée amoureuse... on a l'impression qu'elle se rend compte de ce qui se passe, mais paraît très innocente pour une journaliste de renom. Oui, c'est le sentiment que j'ai, surtout qu'elle se faisait souvent dire</span><br />
<blockquote class="tr_bq">
<span style="text-align: justify;">Ne viens pas me dire après que je ne t’ai pas prévenue.</span></blockquote>
<span style="text-align: justify;">et que rien ne laisse présager dans son écrit qu'elle se faisait jouer dans la tête, manipuler par Pablo, ce qui semble la rendre encore plus innocente. Et je n'ai pas eu l'impression que cela s'est réellement amélioré au fil de ma lecture, comme peu le montrer ce passage. </span><br />
<blockquote class="tr_bq">
Une partie de l’adoration que je lui voue s’évanouit ce soir avec le récit de cette histoire horrible, qui meurtrit comme un poignard dans le cœur toutes les femmes qui ont une tant soit peu de sensibilité. Je me dis que Dieu fait très bien les choses, car je maintenant contente de savoir de quels actes de courage en règle générale et de monstruosité, exceptionnellement, cet homme est capable. En silence, je me demande si, un jour, toute cette veine cruelle ne pourrait pas s’abattre aussi sur moi; mais je me dis que c’est impossible, car je suis tout l’opposé de cette pauvre fille et ce n’est pas pour rien qu’il m’appelle sa «douce panthère».</blockquote>
Cependant, il y a eu certaines réflexions qui montraient qu'elle réfléchissait à tous ces crimes, à toute cette fureur, à toute ces propensions à la vengeance des différentes personnes, qu'elles soient politiques ou non.<br />
<blockquote class="tr_bq">
Mais avant de mourir, il tient à anéantir ceux de Cali et tous ceux qui se mettront en travers de sa route et, qu’à partir de maintenant les choses ne régleront plus en faisant parler la poudre, mais la dynamite, même si des justes doivent payer pour des pécheurs. Debout à côté de lui, et regardant également dans le vide, je l’écoute avec effroi, le visage baigné de larmes, et je me demande pourquoi cet homme si incroyablement riche porte une haine si énorme dans son cœur, ce besoin de tous nous punir, cette férocité, tout ce désespoir; pourquoi jamais il ne trouve le repos, et si toute cette rage contenue qui ne demande qu’à exploser comme un volcan ne traduit au fond rien d’autre que l’incapacité de changer une société dirigée par d’autres personnes presque aussi impitoyables et aussi peu scrupuleuses que lui. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
pour Pablo Escobar, il était le premier et le dernier, le pire et le plus important de l’interminable liste des ennemis qu’il s’est faits tout au long d’une vie qu’il a choisi de placer sous le signe de la haine et de ne vouer qu’à exercer les formes de vengeance les plus implacables.</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Ah, mon Dieu, quelle horreur! Je crois que tu vas faire éclater la troisième guerre mondiale, Pablo! </blockquote>
Bref, j'ai eu l'impression de ne pas réellement pouvoir en apprendre sur les différentes relations, dans lesquelles je me perdais et ne comprenais pas comment tout s'orchestrait, mais surtout parce que cela semblait être relégué à l'arrière-plan de la vérité, de l'ego de Virginia qui indirectement, dans l'attente de son diamant, prenait le pan de son amoureux dans ce sens:<br />
<blockquote class="tr_bq">
Ce que Pablo veut me montrer, c’est que, lorsque l’argent rentre à la pelle, toutes, toutes les méchancetés possibles peuvent être réalisées, à condition, évidemment, qu’elles soient bien préparées. </blockquote>
<div style="text-align: justify;">
Bref, j'en ressors donc mitigée car j'ai l'impression de ne pas avoir appris comme je le voulais, surtout parce que c'était voilé par l'ego de Virginia. Mais vous pouvez <a href="https://www.leslibraires.ca/livres/pablo-je-t-aime-escobar-je-virginia-vallejo-garcia-9782290142745.html?u=109332">vous le procurer</a> si vous voulez vous faire votre propre avis. </div>
<br />
<u>Quelques citations</u><br />
<blockquote class="tr_bq">
La joie a contaminé tout l’endroit et ce qui s’apparente à un air de fête semble maintenant flotter sur tout ce cadre. L’horreur de ma première impression a petit à petit laissé place à d’autres émotions et à des raisonnements différents. Le sens de la dignité qu’ont ces êtres humains, leur courage, leur noblesse, leur aptitude à rêver restée intacte dans un espace qui conduirait n’importe lequel d’entre nous vers les plus hautes cimes du désespoir et de la déchéance, ont fini par transformer ma compassion en admiration. Quelque part sur ce sentier poussiéreux, que je retrouverai peut-être à un autre moment, ailleurs, une infinie tendresse à l’égard de tous ces gens vient soudain frapper aux portes de ma conscience et inonde tout mon esprit. Je n’ai plus rien à faire ni de la fétidité ni de l’horreur de cette décharge, ni de la façon dont Pablo ramasse ces tonnes d’argent; tout ce qui m’importe, ce sont les mille et un tours de magie qu’il opère cette manne. Sa présence à mes côtés efface comme par enchantement le souvenir de tous les hommes que j’ai aimés jusque-là, il n’y a plus que lui qui existe, il est mon présent et mon passé et mon futur et mon tout à lui tout seul.<span style="text-align: justify;"> </span></blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Quand ma fureur retombe, je repense à ces quatre magnats de l’establishment: à leur intelligence très au-dessus de la moyenne, à leur cœur de pierre, à leur incapacité d’éprouver la moindre compassion, à leur légendaire propension à la vengeance. Puis, avec un sourire sorti du fin fond de mon cœur, je me rappelle aussi leurs dons de charmeurs de serpents, leur rire, leurs faiblesses, leurs aversions, leurs secrets, leurs leçons… toute cette capacité de travail, cette passion, cette ambition, cette acuité… leur pouvoir de séduction, leurs présidents… </blockquote>
<u>Parce que je participe à quelques challenges</u><br />
<br />
<div style="text-align: center;">
La cerise sur le gâteau<br />
Tour du monde: Colombie<br />
<img border="0" data-original-height="153" data-original-width="423" height="72" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1L9kwVDWMLqCznpzQhD8UWPYXSyR-sc85hRoxWEEc0BuDQsMTaRcgt0TuFGDtSNgu6djt5AdnMCcaE9zcvn2Xj71pU6DZtCjkS3WsnnDf5EZlKmxWF0hNx2Iwf2G2oXrkofwcBQgqoI/s200/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" width="200" /></div>
<br />isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-42832505061039015352020-04-28T11:00:00.000-04:002020-04-28T11:00:43.759-04:00Terrible pensée! <table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/l-invite-de-dracula-9782266121149.html?u=109332" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" src="https://images.leslibraires.ca/books/9782266121149/front/9782266121149_medium.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table>
<i>Dracula</i><br />
Auteur : Bram Stoker<br />
Édition: Pocket - 1992 - 566 p. - traduit par Jacques Finné<br />
<span style="font-size: x-small;">Original: <i>Dracula, 1897</i></span><br />
Photo de couverture par Henry Hohenstein<br />
Classique, fantastique, épistolaire, littérature irlandaise<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span> Le mythe Dracula<br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ : </b></span>psychologie<br />
<span style="font-size: medium;"><b>- : </b></span><i>peur</i><br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> peur, vampires, folie<br />
<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<u>Pourquoi ce livre</u><br />
Parce que j'avais demandé ce livre en PEB, et que c'était une version jeunesse qui était arrivée. Même si je n'avais pas apprécié, je tenais toujours à découvrir le texte intégral pour bien voir à quel point ce titre a eu un impact.<br />
<br />
<u>Mon avis</u><br />
Et j'ai bien fait! Je me souviens avoir apprécié le style dès les premières pages, et l'ambiance qui s'en dégageait. Bien entendu, comme souvent, j'écrit ma chronique quelques mois après ma lecture, ce qui fait que mes souvenirs se sont légèrement estompés, et font que les + et - sont peut-être biaisés. Or, avant de me mettre à la rédaction, je retapais des passages du livre, ça aide à réactiver ma mémoire. D'ailleurs, j'ai réalisé à quels points certains passages qui m'ont marqué sont longs, et que j'en avais plusieurs, ce qui peut montrer mon appréciation du récit.<br />
<br />
Peu après l'avoir débuté, j'ai vu qu'il y avait une LC organisée par Aealo, et je n'ai pu que la joindre pour discuter de ce mythe. Les participants pourront d'ailleurs très bien s'imaginer pourquoi, lorsque je tapais les passages, j'ai souri en tapant:<br />
<blockquote class="tr_bq">
<b>Mais hélas, vous vous embarrassez de préjugés. </b>Parfois, vous ne permettez pas à vos yeux de voir ni à vos oreilles d’entendre et vous ne vous encombrez pas de tout ce qui transcende votre vie quotidienne. Ne croyez-vous pas qu’il existe des forces que vous ne pouvez comprendre — ce qui n’exclut pas leur existence? Ne croyez-vous pas que certaines gens puissent voir des choses que d’autres ne voient pas? Des choses, d’ailleurs, il en existe, anciennes ou modernes, qui ne risquent pas d’être surprises par des yeux humains étant donné que ces mêmes humains croient, ou <b>croient croire d’autres choses qu’on leur a enseignées. </b>À qui la faute, sinon à notre science qui désire tout expliquer? Et si elle est incapable d’expliquer, elle prétend qu’il n’est rien à expliquer. Pourtant, ne voyons-nous pas naître, autour de nous, chaque jour, de nouvelles croyances — plus exactement, des croyances qui se prétendent nouvelles? De fait, elles sont bien anciennes, même si elles se prétendent neuves — comme ces belles dames qui hantent les soirées d’opéra. Je crois que vous ne voulez rien entendre de la transmutation des corps, n’est-ce pas? Ni des corps astraux? Ni de la lecture des pensées! Et l’hypnotisme? Toujours pas?
</blockquote>
Pour ceux qui n'ont pas participé à la LC, c'est parce qu'une membre qui suivait la discussion (elle se reconnaîtra) avait suggéré d'oublier tout ce qu'on connaissait de Dracula pour bien apprécier ce récit. (C'est moi qui ajoute le gras.) Et d'ailleurs pour ma part, je préfère ce vampire <i>originel</i> plutôt que de ceux stéréotypés que l'on voit dans les récits de bit-lit par exemple. Malgré cela, il ne faut pas oublier que<br />
<blockquote class="tr_bq">
Et je vous convie à croire aux superstitions. Elles furent l’acte de foi des hommes dans les premiers âges et plongent leurs racines dans les vraies connaissances. </blockquote>
Cependant, je ne crois divulgâcher personne en disant que les protagonistes ont des connaissances sur Dracula et à vous partager ce passage qui résume bien leur état de connaissances:<br />
<blockquote class="tr_bq">
Si j’avais su, depuis plus longtemps, voire si j’avais deviné, soupçonné ce que je sais à présent, une vie précieuse aurait été épargnée – une de ces vies à laquelle tenaient bon nombre d’entre nous. Mais le passé est passé et nous devons agir, à présent, de telle sorte que d’autres âmes ne périssent pas de la même manière, si nous pouvons les sauver. Le <i>nosferatu</i> ne meurt pas, comme l’abeille, dès qu’il a frappé. Bien au contraire, son forfait accompli, il est plus fort encore, dispose d’une puissance accrue pour perpétrer le mal. Le vampire que nous devons affronter possède la force de vingt hommes. Il est plus rusé que chacun d’entre nous, puisque la ruse s’accroît avec l’âge. Il tire aussi de nombreuses ressources de la nécromancie, soit, comme l’indique l’étymologie, la divination par le biais des morts. D’ailleurs, tous les morts dont il peut approcher s’inclinent devant lui et se mettent à son service. Il est brutal, plus que brutal, même. Il est vicieux, au sens le plus terrible du mot, et d’autant plus qu’il n’a pas de cœur. Dans certaines limites, il peut apparaître selon sa propre volonté, où il le veut et sous la forme qu’il désire. Il peut aussi se rendre maître de certains éléments – la tempête, le brouillard, le tonnerre. Il peut commander à des créatures inférieures – le rat, le hibou, la chauve- souris, la phalène, le renard, le loup. Il peut grandir et se rapetisser jusqu’à pouvoir disparaître comme s’il n’existait plus. Comment alors pourrons-nous le détruire, à jamais? Comment, d’abord, pouvoir le localiser ? C’est une tâche terrible qui nous attend, mes amis, une tâche impensable dont les conséquences possibles pourraient faire trembler le plus brave. Si nous échouons dans notre lutte, c’est à coup sûr qu’il aura vaincu. Et alors, qu’adviendra-t-il de nous ? La vie n’est rien. Je ne l’adore pas. Mais notre échec porte bien plus loin que la vie et la mort car, si nous échouons, nous deviendrons comme lui de terribles créatures de la nuit, sans cœur, sans conscience, faisant proie de ceux, de celles que nous aimons le plus. Pour nous, alors, et à jamais, les portes du ciel seraient fermées et, pis encore, qui interviendrait pour nous les ouvrir ? Nous pour- suivrions notre existence, objets de haine universelle, ombre à la face de Dieu, lance au flanc de Celui qui mourut pour les hommes. Pourtant, malgré cette terrible perspective, nous affrontons une sorte de devoir à accomplir. Et devant le devoir, est-il permis de trembler ? Moi, je réponds par la négative. Mais moi, je suis vieux et la vie, ses lueurs aveuglantes, ses havres de beauté, ses chants d’oiseaux, ses musiques, ses amours, s’étendent loin derrière moi. Vous autres, au contraire, vous êtes jeunes. Beaucoup d’entre vous ont affronté la douleur, déjà, mais ont l’assurance de jours heureux, tôt ou tard. J’attends donc votre réponse. </blockquote>
J'ai aussi aimé lorsque nous pouvions sentir certains parallèles avec d'autres éléments.<br />
<blockquote class="tr_bq">
Ne croyez pas, en me voyant rire, que je n’éprouve aucune tristesse. Vous voyez que j’ai pleuré même quand j’étouffais de rire ! Mais il ne faut pas croire non plus que je sois malheureux quand je pleure, puisque le rire a succédé aux larmes. N’oubliez jamais que le rire qui frappe à votre porte en vous demandant la permission d’entrer n’est jamais le véritable rire. Non. <b>C’est un roi qui entre quand et comme il veut ! Il ne demande d’autorisation à personne !</b> Il ne choisit pas le moment le plus adéquat, mais s’annonce sans crier gare. <br />
[…]<br />
Si vous aviez pu lire au plus profond de mon cœur, quand j’ai éclaté de rire, si vous aviez pu comprendre ce que je ressentais quand la crise est arrivée, si vous saviez ce qui se passe quand Sa Majesté le Rire remporte sa couronne et tous ses attributs — car quand il me quitte, c’est pour aller loin, très loin, et longtemps — vous auriez sans doute plus pitié de moi que de votre autre ami!
</blockquote>
Et bien entendu, je vous ai dit que dès le départ, je sentais l'ambiance et que je l'appréciais. Je ne peux donc que vous partagez des passages qui semblent simple, mais aide à transmettre l'ambiance gothique du roman.<br />
<blockquote class="tr_bq">
Roches grises; ciel gris dont le faible soleil éclaire parfois quelques franges, par-dessus la mer grise dans laquelle les bancs de sable s’étendent comme des doigts gris. La mer donne de furieuses gifles au rivage, mais les sons me parviennent comme ouatés, à travers le brouillard qui assaille les terres. L’horizon se perd dans un brouillard gris. Tout semble infini. Les nuages s’empilent comme des roches géantes et, sur la mer, court une rumeur qui ressemble à des présages funèbres. De sombres silhouettes se profilent sur la plage, de-ci, de-là, parfois à moitié dévorées de brouillard, et l’on croirait «voir des hommes marcher comme des arbres». Les bateaux des pêcheurs se hâtent de rentrer au port, comme des ivrognes qui montent et descendent au gré de la houle. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
mais les tombes n’avaient paru aussi monstrueusement blanches, jamais les cyprès, les ifs, les genévriers n’avaient autant paru les symboles de la tristesse la plus totale, jamais les arbres, jamais les herbes n’avaient ployé sous le vent de façon si sinistre, jamais les branches n’avaient craqué si mystérieusement et jamais les aboiements lointains des chiens n’avaient, me semble-t-il, envoyé présage plus sinistre à travers la nuit. </blockquote>
Mais pour moi, en plus de cette ambiance, c'est tout ce côté psychologique auquel je ne m'attendais pas qui fait la force du roman. Je fus surprise de voir tout ce pan de connaissances déjà à l'époque et voir comment Stoker transmis cela dans la crainte face à son vampire, avec un rôle assez important confié à un aliéné. Stoker avait très bien compris qu'il fallait faire <i>progresser la science dans son domaine le plus difficile et pourtant le plus vital — la connaissance de l’esprit et ses mécanismes</i> et son récit sur Dracula nous permet de nous faire une tête là-dessus à l'aide de différents passages.<br />
<blockquote class="tr_bq">
Vous soignez les aliénés. Mais, d'une manière ou d'une autre, <b>tout homme est un peu fou. </b>Tout comme vous faites preuve de discrétion en soignant vos patients, vous vous montrez discret avec les fous de Dieu — le reste des hommes. Vous ne dites pas à vos fous ce que vous faites ni pourquoi vous le faites. Vous ne leur révélez pas vos pensées. Vous gardez la connaissance où elle doit être, à un endroit où elle pourrait s’épurer, se compléter. […]<br />
À présent, vous êtes un maître et je suis certain que vos bonnes habitudes n’ont pas disparu pour autant. Souvenez-vous, mon ami, que <b>la connaissance est plus forte que la mémoire et que nous ne devons pas accorder notre confiance à la plus faible.</b> Même si vous avez perdu votre bonne habitude de prendre des montagnes de notes, laissez-moi vous révéler que le cas qui nous préoccupe pourrait bien être (j’ai bien dit <i>pourrait</i> être) d’un intérêt tel, pour la race humaine, que tout le reste pourrait sembler mineur! Prenez donc soigneusement vos notes. <b>Rien n’est peut-être inutile.</b> Je vous conseille même de noter le moindre de vos doutes, la plus insignifiante de vos hypothèses. Peut-être, dans la suite, serait-il intéressant pour vous de voir jusqu’à quel point votre diagnostic était bon ou mauvais. <b>Ce sont les erreurs qui nous permettent d’apprendre, non les succès.
</b></blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Depuis mon échec d’hier, je ressens une impression de vide. Rien au monde ne me semble digne d’une pensée. J’avait toujours affirmé que <b>le seul remède à cette sorte de maladie était le travail. </b>Je me suis donc réfuté chez mes patients et j’ai choisi celui qui me paraissait le plus intéressant. Ses idées sont si bizarres, si éloignées des normes que je suis disposé à tout tenter pour le comprendre. Aujourd’hui, j’ai eu l’impression de pénétrer plus loin que jamais au cœur de ce mystère. <br />
Je l’ai interrogé plus profondément que je ne l’ai jamais fait à seule fin de mieux interpréter ses hallucinations. Je comprends fort bien, à présent, que ma conduite dissimulait quelque cruauté. Je donnais l’impression de le cantonner volontairement dans sa folie — ce que j’évite avec mes autres patients, comme j’évite la gueule de l’enfer. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Tout à coup, je remarquai, dans ses yeux, cette lueur sournoise, caractéristique de tous les déments à qui vient de s’imposer une idée. En même temps, il se mit à secouer la tête — phénomène que les surveillants d’asile connaissent trop bien.</blockquote>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Bref, vous en comprenez que j'ai apprécié ma lecture. Bien entendu, j'ai senti un petit creux au milieu, mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier ce récit qui n'en est pas un d'aventure, mais où tous les tenants sur la crainte, sur les mécanismes de celle-ci me semblent faire sa force. Ce fut donc une belle découverte pour moi. Je vous invite donc à <a href="https://www.leslibraires.ca/livres/l-invite-de-dracula-9782266121149.html?u=109332">le découvrir</a>, mais n'oubliez pas d'évacuer vos préjugés, et de vous laisser envelopper par cet univers. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<u>Quelques citations</u><br />
<blockquote class="tr_bq">
Lorsque, un peu plus tard, je le vis, par une fente dans la porte, dresser la table dans la salle à manger, le doute ne fut plus permis; qu’il s’abaisse à ces travaux serviles démontre que personne d’autre n’est engagé pour les faire. Cette découverte me fit frissonner — si personne d’autre n’habitait le château, ce devait être le comte lui-même qu’il avait conduit la voiture, deux jours avant! Terrible pensée! Dois-je penser qu’il détient le pouvoir de contrôler les loups comme il me l’a montré — en levant seulement la main, sans même prononcer une parole? Et qu’était cette épouvante que ressentaient, à mon égard, le menu peuple de Bistritz et mes compagnons de voyage? Pourquoi ce crucifix? Popurquoi, dans la voiture, ces petits cadeaux peu ordinaires — ail, rose sauvage, cendre de montagne? Bénie soit la vieille femme qui m’a passé son crucifix autour du cou! Je sens renaître mes forces et mon courage chaque fois que je le touche. Étrange qu’un objet qu’on m’a appris à tenir pour un relent d’idolâtrie puisse apporter une aide aussi immense en des temps de solitude et de danger! L’essence de l’objet lui-même posséderait-il quelque pouvoir ou sert-il seulement de tremplin, de médium, pourrai-je presque dire, pour me replonger dans mes souvenirs les plus calmes et les plus heureux?</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
— Au diable, vous et toutes vos âmes! cria-t-il. Pourquoi me tourmenter avec elles! Ne croyez-vous pas qu’il me suffise de me tourmenter, de me désoler, de m’affoler sans qu’il faille encore m’occuper d’âmes?<br />
[…] Je désire réfléchir, ce qui m’est impossible quand mon corps souffre de contraintes. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
les épreuves, les tensions, ne sont que des pièges destinés à évaluer la force de notre foi, que nous devons continuer à croire et à espérer
</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Puis j’ai un souvenir, vague, de quelque chose de long et de sombre, avec des yeux rouges — ce rouge que nous avons admiré dans le soleil couchant. C’était aussi quelque chose de très doux et de très amer qui m’a entourée en une seconde. J’ai alors eu l’impression de m’enfoncer dans une onde verte et profonde et j’entendais une mélodie résonner à mes oreilles — une mélodie semblable à celle qu’entendent, m’a-t-on affirmé, les noyés avant de mourir. Et puis, tout a semblé s’enfuir de moi. Mon âme jaillissait de mon corps et je flottais dans l’espace. Je croyais me souvenir que dans le temps, le phare occidental brillait en dessous de moi. Et puis, je subis un sentiment déchirant comme si je me débattais dans un tremblement de terre et je suis revenue à moi alors que vous me secouiez — je vous ai vue me secouer avant de le sentir vraiment.</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
si la sympathie humaine ne peut rien changer aux faits eux-mêmes, elle aide pourtant à les rendre plus supportables.
</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Renfield est un maniaque homicide d'une espèce particulière. Je vais devoir inventer une nouvelle classification pour son cas – je l’appellerai un maniaque zoophage. Il ne désire rien que d'absorber le plus de vies possibles et il est arrivé à cette obsession par un paroxysme assez surprenant. [..] Où en serait-il arrivé ensuite? Cela vaudrait presque la peine de le voir achever l’expérience. Mais il faudrait, pour cela, une raison suffisante. Les hommes ricanaient devant la vivisection et regardez les résultats d’aujourd’hui! Pourquoi ne pas faire progresser la science dans son domaine le plus difficile et pourtant le plus vital — la connaissance de l’esprit et ses mécanismes?
</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Mais la crainte est salutaire, car elle sert d’avant-poste à la croyance!</blockquote>
<br />
<br />
<u>Parce que je participe à quelques challenges</u><br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZSFEilPGDlVApYz5k5_c1iGunE2ls-_4cN1FYI3BBPCbpI6tzvYCzetOdS8XbjZkG1lWGeFwZjqZoQ4Qv-ccVhJB0qxkjXq1Ey2LyV6olgTzvV-bIxRML7mqWtf6XVFHouuA_eh5e4XY/s1600/DeuxiemeChanceRetenterLeCoup.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="72" data-original-width="144" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZSFEilPGDlVApYz5k5_c1iGunE2ls-_4cN1FYI3BBPCbpI6tzvYCzetOdS8XbjZkG1lWGeFwZjqZoQ4Qv-ccVhJB0qxkjXq1Ey2LyV6olgTzvV-bIxRML7mqWtf6XVFHouuA_eh5e4XY/s1600/DeuxiemeChanceRetenterLeCoup.png" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1L9kwVDWMLqCznpzQhD8UWPYXSyR-sc85hRoxWEEc0BuDQsMTaRcgt0TuFGDtSNgu6djt5AdnMCcaE9zcvn2Xj71pU6DZtCjkS3WsnnDf5EZlKmxWF0hNx2Iwf2G2oXrkofwcBQgqoI/s1600/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="153" data-original-width="423" height="72" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1L9kwVDWMLqCznpzQhD8UWPYXSyR-sc85hRoxWEEc0BuDQsMTaRcgt0TuFGDtSNgu6djt5AdnMCcaE9zcvn2Xj71pU6DZtCjkS3WsnnDf5EZlKmxWF0hNx2Iwf2G2oXrkofwcBQgqoI/s200/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" width="200" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
et peut-être aussi<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPq8AU7nD1TvZqgqE-nieyNBxqcLPU0uMGj7S7HACeZIyuvL4t4sbcgxZQNtLZWf4IDRtw0OXdtAmOQCMqeVRF-dDonC40EIykmoVi-dOejZXU9asjPyHLsjFSbeBR-qHjr26ntXXqw-w/s1600/FaceCacheeDisneyCouleur.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="145" data-original-width="241" height="120" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPq8AU7nD1TvZqgqE-nieyNBxqcLPU0uMGj7S7HACeZIyuvL4t4sbcgxZQNtLZWf4IDRtw0OXdtAmOQCMqeVRF-dDonC40EIykmoVi-dOejZXU9asjPyHLsjFSbeBR-qHjr26ntXXqw-w/s200/FaceCacheeDisneyCouleur.png" width="200" /></a></div>
<br />
Ce titre fait également partie de la liste des 100 livres à avoir lus au moins une fois dans sa vie, et de celle du Teacher's Favorite Books </div>
<br />isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-77949298429426922072020-02-15T00:00:00.000-05:002020-02-15T00:00:07.564-05:00c’est horrible comme c’était beau<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.leslibraires.ca/livres/petite-fille-qui-aimait-trop-les-gaetan-soucy-9782764600238.html?u=109332" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="160" src="https://images.leslibraires.ca/books/9782764600238/front/9782764600238_large.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cliquez sur l'image pour vous le procurer</td></tr>
</tbody></table>
<i>La petite fille qui aimait trop les allumettes</i><br />
Auteur : Gaétan Soucy<br />
Édition: Boréal Compact, 2000, 180 p.<br />
<span style="font-size: x-small;">original: 1998</span><br />
Couverture: <i>Sans titre </i>de Catherine Farris<br />
Drame, littérature québécoise<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Présentation:</b></span> Le secrétarien <i>commence</i> à vivre sans les ordres de son père.<br />
<span style="font-size: medium;"><b>+ :</b></span> style<br />
<span style="font-size: medium;"><b>- :</b></span> court<br />
<span style="font-size: small;"><b>Thèmes:</b></span> mort, secrets de famille, isolement<br />
<br />
<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
<u>Pourquoi ce livre</u><br />
Parce que le challenge <i>Un mot, des titres</i> avait le mot <i>petit</i> et que j'ai profité de l'occasion pour relire ce titre. (Et étrangement, comme je reviens dans ce challenge, j'ai un billet préfait pour ma mise en forme et, lorsque je l'ai peaufiné la dernière fois, c'était avec mon billet sur <i>Les petites victoires</i>. Je ne peux que signaler ce fait puisque je peux aussi vous inviter à découvrir ces <i style="font-weight: bold;">petites</i><b> </b><i>victoires.</i>)<br />
<br />
<u>Mon avis</u><br />
Bien que ce soit une relecture, je me souvenais du caractère ovniesque de ce livre, sans me rappeler de l'élément donnant le titre au récit, étrangement. Ce fut donc comme si je découvrais ce livre pour la première fois, ou presque, puisque bien entendu, un élément m'avait marquée: on dirait que j'avais focussé là-dessus et que j'essayais d'y trouver les indices ratés la première fois. Or, j'ai l'impression que ces éléments, j'avais bien pu les voir la première fois, mais je ne vous dirai pas de quoi il s'agit pour que vous puissiez vous faire votre propre idée s'il vous vient l'envie de lire ce titre qui est à n'en pas douter à découvrir.<br />
<br />
J'ignore si c'est parce que je me rappelais du côté ovniesque du titre que j'ai eu l'impression que ce l'était beaucoup moins, mais que j'ai plutôt trouvé que j'étais confrontée à un récit très bien mené. Certes déroutant, mais des indices sont semés ici et là, et on croit aisément à ce qui se passe, bien qu'on aimerait que ces réalités n'existent pas. Par contre, le ton donné peut sembler ovniesque, mais cela n'empêche pas d'avoir des phrases maîtrisées comme le montre le passage suivant qui, à mon avis, représente bien le ton du récit:<br />
<blockquote class="tr_bq">
Mais bon, j’étais là devant la dépouille à papa et à me ramentevoir tout ça, inutilement bien sûr, car la mémoire voulez-vous bien me dire à quoi ça sert. Je m’efforçai de mettre ces choses-là dans un coin pour ne plus y penser, et de réfléchir à la place, par réforme de l’entendement, selon l’éthique. Je rassemblais mes idées pour faire le point sur l’état présent de l’univers, à mon frère et à moi. Père était devenu ni plus ni moins une chose, puisqu’il n’y avait plus personne dedans, et je sentais que même cette chose avec rien dedans ne nous appartenait plus. Des hordes nous adviendraient du village, ignorant tout de nos mœurs, ne respectant rien, comprenant encore moins, le groin écumant, agitées et stupides comme des mouches, et nous dépossédant de tout, de notre domaine, de mes dictionnaires, du Juste Châtiment aussi, vraisemblablement, et par conséquent de l’usage de la parole, et de la dépouille même de papa qu’ils enterreraient où bon leur semble, dans la crotte et dans la boue.</blockquote>
Puisque c'est le récit de nouveaux orphelins, l'auteur ne pouvait que nous montrer également certaines réflexions sur la mort créant une lucidité dans la voix de la narration naïve.<br />
<blockquote class="tr_bq">
Je m’étonne toujours de constater qu’une fois la première rafale passée, je suis capable d’une telle indifférence à ce qui peut m’arriver de terrible ici-bas, c’est dans mon caractère, comme. […] Le malheur arrive toujours à n’importe qui, que voulez-vous, c’est une loi de l’univers.</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Ah j’aurais voulu ne pas céder au sommeil et en finir avec mon testament avant qu’il ne soit catastrophe. Mais j’étais abandonnée par mes forces, elles s’étaient sauvées comme un crayon. Quoiqu’on en fasse et quoi qu’il en soit, et aussi loin qu’on aille, il faut s’étendre au bout du compte pour dormir, c’est fatal. On a la laisse au cou, la fatigue qui vous retient à la terre finalement vous y tire, et l’on tombe, toujours, que voulez-vous. C’est l’élastique de la mort.</blockquote>
Et à travers toute cette cruauté de la vie, il y a aussi les mots, leur pouvoir, leur genre. Et Gaétan Soucy leur rend bien hommage avec une maîtrise de la ponctuation pour rythmer le récit. Puisqu'il les a b<i>ien rangés en phrases, on reçoit un véritable choc à leur contact</i>, tout comme on en reçoit à la découverte de ce récit.<br />
<br />
Aussi, lorsque je regardais mes pages cornées (désolée ceux qui n'aiment pas ça!), je n'ai pu que me remémorer que mon édition parlait du débat de l'indépendance grâce à la citation suivante qui mêle également le besoin d'écrire et la sensation d'être dépouillé par la vie.<br />
<blockquote class="tr_bq">
J’avais définitivement compris que nos rêves ne descendent sur terre que le temps de nous faire un pied de nez, en nous laissant une saveur sur la langue, quelque chose comme de la confiture de caillots, et j’ai repris le grimoire, comme ça, au beau milieu du champ, et mon crayon a poursuivi comme un seul homme, car un secrétarien, un vrai, ne recule jamais devant le devoir de donner un nom aux choses, qui est son office, et je me trouvais assez désarmée par la vie pour ne pas désirer me dépouiller davantage, à l’instar des franciscains et des mules aux yeux doux, et aller jusqu’à me démunir de mes poupées de cendre, je veux dire les mots, tant il est vrai que nous sommes pauvres de tout ce qu’on ne sait pas nommer, comme dirait le Juste Châtiment, si elle savait parler. </blockquote>
<div>
Bref, c'est dur d'écrire une chronique ici sans vous divulgâcher pour vous montrer toute la portée de ce récit. Le style et la construction du récit sont au rendez-vous, et je ne peux que vous inviter à découvrir ce titre, car <i>c’est horrible comme c’était beau. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<u>Quelques citations</u><br />
<br />
<blockquote class="tr_bq">
Mais rien de cela n’est la faute à l’impossible. Elle apprendrait à lire avec moi. Dans les dictionnaires que nous irons chercher dans ce qui restera demain de la bibliothèque incendiée, où quelques-uns, j’ose le croire, auront été épargnés, ç’a la vie dure les dictionnaires, mine de rien, ils ont le calme entêtement du bois dont ils sont issus, les arbres ne pouvaient pas nous faire de cadeaux plus beaux. Et nous lirons, nous lirons! Jusqu'à tomber par terre d'ivresse, car après tout qu'importe qu'elles nous mentent, ces histoires, si elles ruissellent de clarté, et qu'elles étoilent le chapeau des enfants déboulés de la lune étendus côte à côte deux par deux, elle et moi? </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Parfois la voix de papa s’élevait par-dessus la mélodie, la chevauchait quelques instants, la tourmentait juste ce qu’il faut, et je ne peux pas vous dire, c’est horrible comme c’était beau.</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Je vais vous dire, si j’avais pu prévoir que, avant la fin du jour, je me retrouverais en tête à tête avec l’inspecteur des mines, je crois à tout prendre que j’aurais préféré aller me pendre à la corde de papa, car je craignais un peu les envies de mon cœur, c’est le moins qu’on puisse dire, et selon ce que nous dictent la nature et la religion, c’est de mon frère bien évidemment qu’il convient que je sois amoureux, pas d’un autre.</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Car que faire d’autre qu’écrire pour rien dans cette vie? D’accord, d’accord, j’ai dit «les mots: des poupées de cendre», mais c’est trompeur aussi , puisque certains, quand ils sont bien rangés en phrases, on reçoit un véritable choc à leur contact, comme si on posait la paume sur un nuage au moment juste où il est gonflé de tonnerre et va se lâcher. Il n’y a que cela qui m’aide, moi. À chacun ses expédients.</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<br /></blockquote>
<u>Parce que je participe à quelques challenges</u><br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<i>Un mot, des titres</i><br />
<img border="0" data-original-height="153" data-original-width="423" height="72" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1L9kwVDWMLqCznpzQhD8UWPYXSyR-sc85hRoxWEEc0BuDQsMTaRcgt0TuFGDtSNgu6djt5AdnMCcaE9zcvn2Xj71pU6DZtCjkS3WsnnDf5EZlKmxWF0hNx2Iwf2G2oXrkofwcBQgqoI/s200/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" width="200" /></div>
<br />isallysunhttp://www.blogger.com/profile/09410044021914992976noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7945307368599435094.post-85880860474751172112020-01-01T00:00:00.000-05:002020-01-07T08:36:00.203-05:00Bilan des challenges 2019<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaygnqaaPtY7fxwcX9GWRRPGhU-6yfCX2elXGaHlhfnHRYv7RjL0holK4e_rg1pzFIK4BHFvUCeGfcCchiTN0F-XywIUUNf-OAxGUjjlzfLXt_AY9bOC5R2s2D1CsCjbOMO7MQGUAzcrI/s1600/OESJDMC.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="300" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaygnqaaPtY7fxwcX9GWRRPGhU-6yfCX2elXGaHlhfnHRYv7RjL0holK4e_rg1pzFIK4BHFvUCeGfcCchiTN0F-XywIUUNf-OAxGUjjlzfLXt_AY9bOC5R2s2D1CsCjbOMO7MQGUAzcrI/s200/OESJDMC.jpg" width="200" /></a></div>
Bonjour! Ou plutôt bonne nuit, et surtout bonne année! Oui, 2019 est terminée et c'est le moment du bilan.<br />
Donc, pour ce tournant d'année, j'ai choisi de vous pondre mon billet sur mes challenges, car je crois que c'est ce qui me caractérise le plus sur la blogosphère livresque. Début septembre, je vous faisais un bilan de plusieurs challenges. Ici, je ne vous ferai donc que le bilan de ceux qui étaient toujours en cours à ce moment, et de ceux qui se sont étrangement rajoutés, car il semblerait qu'il restait de la place. Encore une fois, la graphiste en moi qui hurle sur le respect du droit d'auteur ne met que les logos dont elle sait que les droits sont bien acquis.<br />
Fin septembre, j'étais à 70 lectures, et écrivant ces lignes le 30 au soir, je devrais terminer l'année avec 88 lectures! Mais aussi, je réalisais grâce à un commentaire qui disait que cela semblait m'amuser, que pour certains, je me donnais plus de stress ou fatigue à cause de leur <i>chronopagéïté</i>, et qu'en plus, j'ai l'impression que plusieurs sont devenus des jeux sans avoir de défis, ce qui est le propre, pour moi, des <i>challenges</i>. C'est pourquoi je crois je deviens plus sélective. On verra bien ce qu'il en sera en 2020 de ma participation!<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVDkLYy1NMt-Tm409oichm4VTQB04eWmrgLt1K5MFKkLNrfWnLIPtSs1Lmckl7194Yp84z5Ok303eNf_-IXgEh32pdCqB7o26BoNpD-G7qo1ySJWPaLdaErzQteh3fJ67zbMKuuFW0lAM/s1600/DeuxiemeChanceRetenterLeCoupBlanc.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="72" data-original-width="144" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVDkLYy1NMt-Tm409oichm4VTQB04eWmrgLt1K5MFKkLNrfWnLIPtSs1Lmckl7194Yp84z5Ok303eNf_-IXgEh32pdCqB7o26BoNpD-G7qo1ySJWPaLdaErzQteh3fJ67zbMKuuFW0lAM/s1600/DeuxiemeChanceRetenterLeCoupBlanc.png" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjm9VglUSFEjuioXHOsbB9AHiwKMhj_bFIr4khCfXKsy5ctRXCaPbAy_rfj5XnVVTImOPshC0JoFge-6Tf-GGzYSYqxQ7NxEbW24MuIrw6X54sZh5P128y_1FRYF8eGpBA6dHaUYGDrxQA/s1600/FaceCacheeDisneyCouleur.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="432" data-original-width="576" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjm9VglUSFEjuioXHOsbB9AHiwKMhj_bFIr4khCfXKsy5ctRXCaPbAy_rfj5XnVVTImOPshC0JoFge-6Tf-GGzYSYqxQ7NxEbW24MuIrw6X54sZh5P128y_1FRYF8eGpBA6dHaUYGDrxQA/s200/FaceCacheeDisneyCouleur.png" width="200" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWkXlFNgcFOSVd-bzSxuumJY_6OpcfhsDWo84GyzjYOWibQbMRbsbtgs-PCCNPCm9PMP7nH407AUZY9rdsu1ChZdze_IpRFsoQImtOHu6zyyKe-g0hvJaDXvsHxAGzNnE1aEITKAOTJME/s1600/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="153" data-original-width="423" height="71" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWkXlFNgcFOSVd-bzSxuumJY_6OpcfhsDWo84GyzjYOWibQbMRbsbtgs-PCCNPCm9PMP7nH407AUZY9rdsu1ChZdze_IpRFsoQImtOHu6zyyKe-g0hvJaDXvsHxAGzNnE1aEITKAOTJME/s200/Plan+de+travail+5+copie%25400.5x.png" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: left;">
Tout d'abord, je commence par ceux que j'organise. Pour <i>Deuxième chance</i>, je m'étais mise comme objectif 6 deuxièmes chances. Je n'en ai fait que 4, mais c'est pas si mal, car c'est une par saison. Et en plus, j'ai terminé avec une excellente ixième chance avec Victor Hugo et <i>Fantine</i>. Malgré cette excellente lecture, le challenge en soi a eu sa deuxième chance qui n'a pas marchée, ce qui me porte à le clôturer. Pour <i>La face cachée des Disney, </i>je connaissais mal mes catégories de ma nouvelle mouture, ce qui m'a inscrite dans la catégorie où il fallait lire des titres "plus conséquents", et le hasard fait que mes demandes de PEB ne m'amenaient pas les œuvres originales. Cependant, j'ai eu <i>Les 101 dalmatiens</i>, juste pour les fêtes, et il a été lu. Cependant, je n'ai lu que deux autres courts contes qui ne m'ont fait que progresser dans la liste, et non dans mon objectif. Malgré des bas, ce challenge semble avoir eu un petit regain, et surtout des inscriptions plus tardives, ce qui fait que je l'ai prolongé jusqu'au mois de juillet. On verra s'il s'essouffle ou non pour la suite des choses, et je devrais pouvoir trouver mes titres plus conséquents d'ici là! Enfin, après <i>Âmes sensibles, découvrez </i>et <i>La conscience du cœur</i>, j'ai réorganisé mon idée pour vous proposer <i>Glace&Fudge</i> qui a été bien animé par les participants cette année! Pour ma part, j'ai eu 26 lectures, 1 zoo, et quelques séries télé qui ont fait que j'avais augmenté mon objectif, pour l'atteindre en toute fin d'année. De plus, l'édition <i>Glace & Fudge 2020 </i>est maintenant disponible sur livraddict avec de nouveaux menus (<span style="font-size: xx-small;">attention, sur le blog, ce sont encore les anciens... qui peuvent vous inspirer!)</span> et des petits changements et plein d'idées pour l'animer. Espérons que le challenge soit aussi vivant cette année avec des lectures et découvertes tout autant marquantes. En serez-vous?<br />
<br />
<br />
Ensuite, pour ce que j'appelle les "longues listes" <i>Teacher's Favourite Book</i> et <i>Les 100 livres qu'il faut avoir lues au moins une fois dans sa vie</i>, je m'étais mis comme objectif, puisque les deux listes se croisent souvent, d'en rayer 5 de chacune. J'ai été loin du compte. J'ai lu mes deux derniers tomes de Narnia, abandonné <i>Les 4 filles du Dr March</i>, lu <i>Le rapport de Brodeck</i> et <i>L'écume des jours</i>, et entamé <i>Les Misérables</i> duquel j'ai lu le premier tome. Ces challenges ne sont plus organisés, mais je souhaitais poursuivre ma découverte des listes. Or, je me rends compte que ce sont des titres que je vais découvrir au fil de ma vie, tranquillement, donc, à cause de cela et qu'ils ne sont plus organisés, je ne les considère plus comme des challenges pour 2020.<br />
<br />
Pour <i>Arsène Lupin</i>, les <i>Rougon-Macquart</i> et <i>Laurent Gaudé</i>, ce sont des livres que je ne cesse de repousser leur découverte. La preuve pour le premier, je n'ai lu qu'un sur 3 des Lupin que je m'étais fixée et n'en ai pas lu des autres! Bon, j'ai lu le premier chapitre de <i>L'aiguille creuse,</i> ce qui vous indique que je poursuis <i>Arsène Lupin</i> au plaisir de Mypianocanta qui sera contente d'apprendre j'espère que je poursuis aussi les <i>Rougon-Macquart</i> en espérant que cette fois, je ne fasse pas que passer sur le topic puisqu'il faut que je poursuive ma découverte de Zola dont j'ai bien aimé <i>Germinal. </i>Ce sont des titres qui eux ne cessent d'être repoussés, repoussés, et qui me confirme dans mon besoin de poursuivre ces challenges. Par contre, désolée choco, pour <i>Laurent Gaudé</i>, ce sont des livres que je sais que je vais lire ici et là au gré de mes envies, car j'ai réalisé avec ceux lus de l'auteur, que dans mon cas, il fallait que la thématique vienne amplement me chercher pour bien apprécier ma lecture. Donc, j'en lirai lorsque j'aurai le goût d'une thématique qu'il aborde, et ne me met plus la contrainte du challenge.<br />
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Pour <i>Tour du monde</i>, je poursuivais mon objectif original d'arriver à 30 en aout 2020, et pour cela au début 2019, il me restait 7 nouveaux pays à inscrire. J'en ai ajouté 5: Afrique du Sud, Danemark, Belgique, Japon et Israël. Et en plus, j'ai mis le nez dans <i>Pablo je t'aime Escobar je te hais</i> qui devrait me permettre d'ajouter la Colombie. Donc, vous comprenez qu'après cette lecture, il ne me restera qu'un nouveau pays à découvrir, et que même si je poursuis, on pourrait presque ne pas le compter, surtout que si je ne m'abuse, j'ai d'autres nationalités dans ma PAL que je n'ai toujours pas découvertes! Mais bon, il se termine en aout, donc, il faut le compter ;)<br />
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Ensuite, pour le challenge <i>Nobel</i>, je devais en lire 9 cette année pour n'en lire qu'1. Est-ce parce que j'ai eu en tête que le prochain serait <i>L'adieu aux armes</i> d'Hemingway que je n'ai toujours pas retrouvé - St-Antoine, stp! - on ne le saura pas, car j'ai carrément échoué ce challenge. 2/10 en 2 ans... N'empêche, j'irai consulter la liste des récipiendaires à l'occasion puisque plusieurs noms m'attiraient.<br />
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Puis, pour <i>Le temps à l'envers</i>, j'ai atteint mon objectif de 4. Ce n'est pas le premier challenge qui me vient à l'esprit, mais puisque je me suis forcé à trouver des livres qui correspondaient à l'année, je réalise que ça me permet de fouiller et de me défier de lire pour avancer, ce qui fait que je le garde, avec encore l'idée d'en lire un par saison pour 2020.<br />
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Pour <i>Read in English</i>, je n'en ai lu que 2 sur 4, mais c'est mieux que rien et c'est aussi fonction de ma concentration décrue (je vois de plus en plus l'impact d'être face à un écran), et de la disponibilité. À cause de ces contraintes, c'est plutôt un challenge qui est moins pour moi, même si j'aime lire dans cette langue, et peut-être ayant beaucoup de lectures québécoises, je ne ressens pas trop la barrière de la traduction. N'empêche, je vais continuer à lire en anglais également, à mon rythme!<br />
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Pour <i>Prix littéraire SFFF</i>, j'ai atteint mon objectif, et je me rends compte que je ne suis pas du genre à sélectionner des lectures en fonction d'un prix, aussi prestigieux fût-il! Cependant, même si je ne poursuis pas l'expérience, je note dans ma tête <i>Les terres brûlées </i>qu'on m'y a suggéré.<br />
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Pour <i>Défi lecture 2019</i>, le challenge <i>Personnel</i>, et <i>Multi-défis</i>, ce sont des challenges que je ne renouvellerai pas. Même s'ils m'ont fait fouillé sur certains points, j'ai tellement trouvé chronophage le fait de passer les listes au peigne fin pour situer mes lectures. J'avais aussi malheureusement l'impression que c'était des signalisations de lien à n'en plus finir, sans échange ce qui fait que je n'y prenais pas de réel plaisir. Malheureusement, c'était ma crainte qui s'est confirmée, surtout que je m'étais fait des mini-liste pour Défi lecture et Multi-défis que je voulais plus découvrir, sachant que je n'atteindrais pas l'intégralité de la liste. Et avec cela, de la liste des 100, j'en ai rayé respectivement 56 et 60, ce que je trouve très convenable avec une grande part du hasard, et 88 lectures qui, n'étant pas toutes des romans, ne pouvaient pas toutes convenir. Ce grand score pour moi dans la liste me donne probablement aussi un sentiment que ce n'est pas assez challengesque pour ce que je recherche. Malgré tout, je vous ai dit que je m'étais donné des minis-objectifs également. Pour <i>Défi-lecture</i>, j'en ai atteint 10/14 avec une lecture prévue qui n'a pas convenue, et un rythme de lecture décrue en fin d'année. Très satisfaite de ce score. Pour <i>Multi-défis,</i> je m'étais fait une mini-liste de laquelle je m'étais donnée un objectif de 10 en début d'année, objectif atteint très rapidement. Et en fin d'année, je me retrouve avec 25 de ma mini-liste rayée, ce qui est presque son intégralité. Pour challenge <i>Personnel</i>, j'ai terminé avec 25 consignes sur 27, ce qui me va très bien, sachant que je me suis faite avoir lors de mon inscription, puisque j'avais mal lu la date de fin. Bon, pas certaine que j'aurais atteint les 27, mais tout de même, j'ai réussi à avoir un livre "PAS DANS UN AUTRE CHALLENGE". Dans mon cas, c'était tout un exploit! Bref, tout ça pour dire que peut-être que je varie très bien mes lectures, ce qui me donne l'impression de ne pas être défié par de tels challenges. Cependant, je comprends que certains peuvent y trouver leur compte. Comme la signalisation est chronophage, je crois que ça convient à ceux qui ont peu de challenges, ou un rythme de lecture de fou!<br />
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Pour le <i>challenge des 12 thèmes</i>, j'ai réussi à mettre au moins une lecture sur 10 mois. Et les 2 manquants se sont trouvés en fin d'année quand mon rythme de lecture a décru pour des raisons personnelles. Étrangement, c'était les 2 thèmes qui me paraissaient les plus faciles, car plus souvent dans mes cordes. Je n'ai pas été voir la nouvelle édition encore, mais j'aimais bien la contrainte de temps pas trop contraignante, donc je risque d'en être à nouveau.<br />
Pour <i>Un livre, un état</i>, je m'étais donné comme objectif 5 livres cette année, et n'en ai lu qu'un. Preuve que je lis de moins en moins de littérature américaine. Je croyais que le challenge se terminait, mais il est illimité, et je poursuis pour retourner découvrir l'univers de nos voisins du Sud.<br />
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Pour <i>Sagas 2019</i>, j'ai lu 20 tomes de sagas, ce que je considère très bien. Je voulais en terminer 6, mais n'en ai terminé que 4. Pas trop pire. J'en ai aussi abandonné au moins 2 desquelles j'ai lues les premiers tomes qui ne m'ont pas attiré. Comme j'avais aussi l'impression d'une liste de liens, c'est la principale raison pour laquelle je ne renouvelle pas, sachant très bien que j'essaie de limiter les nouvelles sagas et d'avancer autant que je le peux.<br />
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Pour le challenge <i>Écosse</i>, je n'ai lu qu'un titre, qui s'est retrouvé au hasard pour le challenge. Même si je suis intriguée par cette région que je ne connais très peu, je n'ai pas tendance à rechercher des lectures pour ce challenge. Si je ne me trompe pas, il finit en mai, donc je verrai si je le renouvelle. En attendant, avez-vous des suggestions pour les mois qu'il reste au challenge? (petite précision, je ne suis pass fan d'outlander...)<br />
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Ensuite, pour <i>Objectif du mois</i>, j'ai renouvelé ma participation en mai et ai donc au moins une lecture par objectif à présent. Même si je suis moins présente, j'aime toujours autant, et ne peux qu'espérer encore une nouvelle édition. Idem pour <i>Snakes & Ladders </i>que j'avais renouvelé vers la même époque de l'année. Là, par contre, je n'avais pas eu de serpents à ma première participation, et pour cette édition-ci, je suis tombée sur le plus long. Bon, je suis repartie, mais bloquée sur une consigne!<br />
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Pour <i>Littérature LGBT</i>, je m'étais inscrite dans le but de farfouiller plus pour découvrir des lectures de cet univers. J'ai 4 lectures qui ont plus été le fruit du hasard pour s'inscrire dans ce challenge, car je rencontre plus souvent que je le pensais de cette communauté. Comme je ne farfouille pas, je vais terminer l'édition en mai, et ne compte pas me réinscrire, même si je trouve qu'on peut avoir des échanges sur le topic.<br />
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Même si je n'aime pas trop les challenges de PAL qui me semblent tous être sur le même thème et engorgés..., j'ai découvert une nouvelle façon de la diminuer avec <i>Cerise sur le gâteau</i>, qui, en nous faisant commencer par les "mauvais" nous défient plus, pour ma part, que de dire, je vais la baisser de tant. Bref, là, j'ai l'impression qu'il y a une véritable contrainte. Comme le challenge est court, je n'arriverai pas au bout de l'objectif d'ici fin février, mais j'aurai évacué les pires, ou la plupart puisque j'ai déjà pu voir que tout est relatif et subjectif dans la note affichée sur Livraddict! Tout dépendaient comment sera réorganisé la nouvelle mouture, j'y participerai ou non, car j'ai déjà évacué une bonne part des pires.<br />
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Ensuite, pour <i>Québec en novembre</i>, cette année ce fut une plus petite participation pour moi pour des raisons personnelles. En novembre, je n'ai lu que deux titres. Cependant, avec mes pré-lectures du challenge, j'en ai 8 pour lesquelles j'ai discuté. Pas trop pire. C'est plus un challenge que j'ai pris cette année pour me motiver à pondre mes critiques québécoises, même si j'aurais aimé lire davantage. Et en plus, j'ai fait le logo cette année! Bien entendu, s'il y a une édition, j'y participerai. En attendant, je ne désespère de finir par découvrir toutes les chroniques partagées cette année.<br />
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Puis, j'ai aussi <i>Raconte-moi l'Asie</i> auquel j'hésitais à participer quand j'ai vu le topic. Et même si je trouve le premier palier haut, j'ai décidé de m'y lancer dans la nouvelle édition, car, même si ma carte des auteurs lus est coloré en Asie, c'est à cause de la superficie, puisque plusieurs pays ne sont pas découverts. De plus, j'ai peu lu des pays colorés, ce qui est propice à ce que je découvre bien la lecture asiatique. Depuis mon inscription, j'ai 2 lectures pour ce challenge.<br />
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Voilà ce qui clôt le bilan. Je n'ai pas encore fait le tour complet des nouveaux challenges, mais je deviens de plus en plus sélective comme vous avez pu le constater. Est-ce parce que j'ai bien inculqué la diversité des lectures dans les miennes? que je sors autant que possible hors des genres populaires, des nationalités occidentales qui me donnent l'impression quand je ne vois que ça qu'il n'y a pas de véritables défis? que c'est chronophage? que ça manque de discussion? Je ne saurais dire, je crois que c'est un amalgame de tout ça qui fait que j'ai besoin de me sentir stimulée et de pouvoir en discuter.<br />
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Et bien sûr, qui dit lecteur, dit PAL et on a souvent tous le désir de la faire diminuer. Je n'échappe pas à la règle. Au début de l'année, j'étais à 78 livres qui correspondait, vu des intégrales, à 84 titre à lire si je me rappelle bien mon décompte. J'ai ajouté à ma PAL 21 livres correspondant à autant de titres, dont 7 ont été lus. En plus des lectures de ma PAL de départ, celles-ci se trouveraient donc, si ma mémoire est bonne, à 55 livres correspondant à 58 titres. Une diminution qui me satisfait, même si je sais que vu des bons d'achat, de futurs livres viendront s'y greffer prochainement. Je vais continuer à la faire descendre.<br />
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Donc, hormis les 2 challenges dont je poursuis l'organisation, il me resterait 11 autres challenges en cours et la validation de ma réinscription à un autre. Cela porterait donc le total à 14 pour entamer 2020. Espérons que cette diminution m'aidera à avoir plus de temps pour passer sur vos blogs, car ils m'ont manqué cette année! Et aussi à organiser mon fichier de suivi, comparé à celui de cette année que je ne peux pas ne pas vous montrer!<br />
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Mais avant cela, je dois vous souhaiter à nouveau une bonne année 2020. Qu'elle vous apporte des défis stimulants, qu'ils soient littéraires ou autres, afin de vous accomplir. Bonne année!<br />
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