dimanche 30 septembre 2018

Bilan à l'automne!


Encore une fois, c'est l'heure du bilan. Et comme bilan du troisième trimestre, je n'aime pas ça, appelons cela le bilan à l'automne. À la mi-année, j'avais mis le nez dans 50 livres, dont 38 avaient été terminés pour moi (2 abandons). Et là, depuis le début de l'année, j'ai donc mis le nez dans 81 livres, et en ai terminé 73 (4 abandons, dont un de ses abandons sera repris un jour, ce n'était juste pas le bon moment). Et même s'il y en a qui ne sont toujours pas terminés depuis le premier trimestre, leur nombre a diminué. C'est plutôt bien, mais il me reste encore plein de livres pour lesquels je souhaite les lire d'ici la fin de l'année. Mais bon, je doute de tout lire.  Vous pourrez voir ce qui a été terminé depuis le précédent bilan, ainsi que ce qui est toujours en cours. Mais avant, petit tour d'horizon sur certains points.

Lors du précédent bilan, je mentionnais ma réception du swap Au-delà des océans pour l'Eldorado, et ce swap est maintenant terminé et je remercie grandement les participantes de leur collaboration, entre autres, puisqu'un livre a tardé. Je remercie donc MmeCuv pour les nouvelles qu'elle donnait et ZazaCaribou pour sa compréhension. Sinon, côté swap, j'ai reçu le swap Embarquement pour les vacances de martineke, mais elle n'a toujours pas reçu mon colis. J'espère que ça ne tardera pas trop puisqu'il est parti il y a un petit moment.
Aussi, je vous parlais de ma déception de mon organisation de La conscience du coeur pour lequel j'avais trouvé la moitié d'un nouveau titre. Bon, il se trouve que la moitié du titre était copyrightée, donc, j'ai dû trouvé autre chose après avoir trouvé l'autre moitié et avoir été un peu découragé de voir certains topics fermés. Mais, comme qui ne risque rien n'a rien, je vous l'ai présenté tout de même. Il s'agit du défi Glace et fudge si certains ne l'auraient pas vu et veulent le joindre. 

Lors des précédents bilans, je faisais le point sur des prévisions/résolutions que revoici
  • Trouver un équilibre entre les forums et les blogs
    Je disais qu'il fallait que je me botte le cul, mais ça n'a pas été le cas. Mais là, j'aime voir vos commentaires sur mes derniers billets, donc, ça me donne une motivation de plus, surtout que cette résolution a été un échec toute l'année, il faut vraiment que je passe sur vos blogs. 
  • Être reconnaissante à chaque jour.
    J'avais dit que je la remettais en résolution pour l'été puisque ça faisait du bien au moral. Bon, je ne l'ai pas fait tout l'été, mais les journées où je me souviens l'avoir fait sont les journées où ça n'allait pas, question de relativiser. 
  • Écrire et participer à quelques concours 
    Moins cet été, parce que je crois être plus en mode mijotage d'idées. Mais il n'en demeure pas moins, qu'avec le début de l'année, j'ai beaucoup plus écrit que les dernières années. Il faut juste que je ne perde pas ça. 
  • Créer : design, bijou, peinture 
    Ça c'est le point qui a été une totale catastrophe puisque, même si j'aime ça, je n'ai toujours rien de ce côté. Peut-être mes créations ont-elles passé dans l'écriture et le boulot (graphiste)? Quoiqu'il en soit, il faudrait que je fasse certaines de mes idées d'ici la fin de l'année. Oups, plutôt, il faut.
  • Limiter Internet (hors boulot) et la télé La télé, ça été okay durant l'été je dirais, mais là, en septembre, c'est la rentrée, donc, ça plutôt augmenter. Pour Internet, j'ai vraiment trop ambitionné sur mes présences forums.
  • Bouger
    Je dois avouer qu'il y a encore de l'amélioration à faire. Là, avec la reprise de la télé, j'essaie de faire encore plus de vélo stationnaire en l'écoutant. 
  • Être patiente Encore de l'amélioration à faire puisque je suis au point du précédent bilan. 
Donc, voici ce que j'ai terminé depuis mon précédent bilan dans l'ordre (ceux qui étaient en cours sont affublés d'une astérisque) : Les nombrils, tome 3: les liens de l'amitié; Des vagues au cœur*; La ligne verte, épisode 6Les nombrils, tome 4: Duels de belle; A.N.G.E., tome 8Chère voisine*; Les nombrils, tome 5; Pour les sans-voix: La jeunesse en feu; Les nombrils, tome 6: Un été trop mortel; L'odyssée du passeur d'aurore; Charlotte Lavigne, tome 3; Les nombrils, tome 7Les liaisons dangereuses*; Ailes, tome 3: Illusions; Comme une chaleur de feu de camp; Croc-Blanc; Un lieu incertain (abandonné, mais que j'escompte reprendre une autre fois); Nous étions le sel de la mer; Faire Campagne; Le prophète; Un été sans les hommes; Variations énigmatiques; Le fauteuil d'argent; Une belle mort; Mauvaise foiLes grandes légendes québécoises*Pourquoi un enfant de 5 ans n’aurait pu faire cela: l’art moderne expliqué*;Psychologie: Comprendre les plus grands psychologues qui ont marqué notre histoire*Germinal*;Fables - choix de fables intégrales*; La colline des chagrins (abandonné); Arsène Lupin gentleman cambrioleur; Prodige; La quête d'Ewilan: les frontières de glace et L'énigme de la pierre Œil-de-Dragon. Ceux qui sont soulignés ont été entièrement lus lors de la semaine à 7 livres à laquelle j'ai participé, au début août si je ne m'abuse.
Parmi ceux qui étaient en cours en mars et qui ne sont toujours pas terminés, il ne me reste que: Tout sur le design: Style &fonctionnalisme; L’art pour tous: 100 concepts clés […] et de ceux en cours à la mi-année, Histoires extraordinaires et Intelligence émotionnelle, tome1. Ça a bien diminué tout ça puisque j'en avais 11 en cours. Comme ça a diminué, il fallait bien en ajouter. Du coup, en plus de ces titres que je lis à petit feu, j'ai également en cours A.N.G.E, tome 9, Il faut qu'on parle de Kevin, Éloge de la marâtre et La nostalgie de l'ange. Les deux premiers mentionnés avaient été mis en pause pour diverses raisons et, pour les deux derniers, je suis plutôt bien avancé.

Là, je m'attendais à voir du bleu,(Québécois! - le rouge est pour les Canadiens hors Québec), mais je réalise par contre, qu'à moins de lire entièrement Camille de Patrick Isabelle ce soir, je n'aurai rien lu de Québécois en septembre. C'est peut-être pour cela que, même si je rédigeais mes chroniques, j'avais oublié de mentionner Québec en novembre dans mon récent billet concernant les challenges, mais bon, je m'en suis rendue compte quelques secondes après avoir partagé le billet. La bonne nouvelle, c'est qu'il aura eu son billet quasi juste pour lui seul. Donc, n'hésitez pas à rejoindre l'aventure qu'organise Karine:) et yueyin. Et tout autre challenge qui vous fera plaisir!

Parlant de challenges, comme cet article est long et que ça a peu changé depuis la mi-septembre, je ne referai pas de mise au point ici, puisque ce serait redondant. Mais je peux dire que je suis bien contente de voir que j'ai évolué dans la plupart. C'est loin d'être une catastrophe, malgré leur nombre.

Et aussi, je suis contente d'être presque à jour dans les chroniques que je veux publier: il ne m'en reste que 3 à vous pondre, et comme elles seront gardées pour novembre, j'ai encore du temps, il faut juste que je n'oublie pas ce que j'ai à vous dire de ces lectures. Bon, il me reste mes pages sagas, PAL et wish à mettre à jour, mais une chose à la fois!

Encore une fois il faut que je trouve le bon équilibre entre tout ce qui me tente, que je diminue mon temps sur les forums pour aller lire vos blogs et créer au niveau de l'image et non seulement des mots (quoique, pendant que j'y pense, j'ai bien créé le logo du challenge même si certains de ses défauts m'énervent). Et vous, satisfait du bilan de vos loisirs après ces quelques mois?

sacrifier sa vie à notre bonheur

L'énigme de la pierre Œil-de-Dragon par Jiahong He (Long yan shi zhi mi Ren sheng wu qu, 1996)
Policier, littérature chinoise
Éditions de l'aube, 2003, 341 pages
Couverture: atelier graphique des éditions de l'Aube
Traduction: Marie-Claude Cantournet-Jacquet et Xiaomin Giafferri-Huang
+ :passé
- :"jeu de mots"
Thèmes:communisme, famille, légende
Présentation: Un fils ne croit pas à la cause du décès de son père et croit à un assassinat. Il demande à un avocat de lui aider à enquêter.
Mon avis
Je ne connaissais pas cet auteur chinois, et c'est grâce à mes recherches pour le challenge de La licorne que je l'ai découvert. Malgré certains défauts, j'ai bien appréciés ma découverte. 
Tout d'abord, dès le début, on est plongé dans la légende de cette pierre et on est donc intrigué en partant, avec un style qui m'a bien plu: des descriptions qui coulent de soi. Au début, les noms chinois  me faisaient peur, mais cela n'a jamais été un frein à ma lecture puisqu'on saisit toujours aisément qui fait quoi par ce style que je considère mature. 
J'ai aussi beaucoup aimé les retours dans le passé à l'époque de la Révolution, qui m'en a fait découvrir sur la société chinoise. Bien sûr, je n'ai pas nécessairement tout saisi, mais quelques notes parsèment le récit pour nous aider à la compréhension. Je regrette par contre que ces retours dans le passé prennent parfois un peu trop le dessus sur l'intrigue sur la mort de Wugui, même si je comprends qu'ils étaient essentiels pour saisir les liens qu'il y avait entre certains personnages et qu'on ne peut que se questionner sur ce qui a mené à prendre certaines décisions. Et quel était ce coup monté? J'ai donc aimé qu'il y ait une part d'intrigue cachée dans ce passé. 
Je regrette aussi un peu que des jeux de mots ne puissent être amplement traduits par la barrière de la langue. Certains nous sont explicités par les notes, mais peut-être y en a-t-il qui ont pu nous échapper à cause de la barrière de la traduction, car je crois qu'on aurait senti d'avantage l'humour parfois. 
J'ai aimé voir comment enquêtait l'avocat, et les déductions qu'il fait. J'ai aussi aimé voir Chenglong et les relations avec les membres de sa famille qui agissent différemment. 
Bref, je regrette donc que l'intrigue sur la pierre soit moins importante que les retours dans le passé puisque je m'attendais à une histoire focalisée sur l'intrigue policière. Cependant, je ne regrette aucunement ma lecture puisque j'ai apprécié l'intrigue ainsi que d'en apprendre sur la société chinoise par ces retours dans le passé. Bien contente d'avoir découvert cet auteur. Cela a valu la peine de se creuser la tête pour le trouver dans les "continents qu'on ne lit pas". Et en plus, pour mon plaisir, l'avocat et son assistante sont les protagonistes de la saga. J'essaierai de trouver les précédents et les suivants, un jour! 


Quelques citations
Non! Et, pour tout dire, il ne pensait même pas que ce soit une maladie. Il ne cessait de répéter que le ciel le punissait ainsi de s'être emparé de la pierre Œil-de-Dragon. Mais cette trouvaille était pour lui une bénédiction. Avant de mourir, plusieurs fois il nous a dit qu'il avait souvent été désolé de n'avoir pas été capable de nous offrir une vie meilleure mais que maintenant, bien qu'il soit sur le point de mourir, il était heureux de savoir que désormais nous pourrions bien vivre. Il a dit aussi que la plus belle chose pour lui était de pouvoir sacrifier sa vie à notre bonheur. À ce moment-là, personne n'a pris ça très au sérieux car on ne pensait vraiment pas qu'il allait mourir. Qui aurait pu croire... 
Chacun de nous a un destin, dit-elle, mais il n'est pas donné à tous d'en être le maître. Le destin n'est pas quelque chose d'aussi simple qu'on imagine; il ne se réalise que grâce aux efforts de chacun de nous. 
Vous êtes quelqu'un d'instruit; alors il y a trop de choses dans votre tête pour pouvoir trouver le sommeil. Regardez-moi, je ne me fatigue pas la cervelle, je mange et je dors comme un imbécile heureux, il suffit que je m'allonge pour m'endormir aussitôt!
Une météorite traversa soudain le firmament, inscrivant dans la nuit une traînée blanche éphémère.
Dans la vie, lui dit-elle, on ne peut emprunter qu'un seul chemin. Quel que puisse être le tien, il te faudra le suivre jusqu'au bout car, une fois engagé dans une voie, il est très difficile de changer de direction. 
Parce que je participe à quelques challenges


mercredi 26 septembre 2018

«Retourne à la présence.»

Un été sans les hommes par Siri Hustvedt (The Summer without Men, 2011)
Contemporaine, littérature américaine
Babel, 2014, 214 pages, avec dessin au trait de l'auteure
Couverture: Rodney Smith
Traduction: Christine Le Bœuf
+ : douceur
- :essai
Thèmes:dépression, séparation, reconstruction
Présentation: Après un séjour en hôpital psychiatrique, Mia se reconstruit tranquillement, entre autres en donnant des cours de poésie à des adolescentes.
Avis
Lu pendant le défi de la semaine à 7 livres, il y a certains passages qui m'ont bien plu, alors que d'autres me faisaient décrocher puisqu'ils me semblaient plus près de l'essai. Peut-être aussi l'ai-je trop englouti au lieu de le savourer.

Bon, la semaine à 7 livres était il y a près de deux mois, donc avec les autres lectures effectuées, je me mélange un peu les pinceaux. Je me souviens que dès le début, j'appréciais le style en douceur, en délicatesse. Cependant, j'ai trouvé que plus on avançait, plus il y avait de passages où la narratrice donnait son avis avec des références philosophiques qui ne m'ont pas semblé apporter grand chose à l'histoire, et je trouvais ces passages plutôt lourds. J'ai aussi bien apprécié comment les retours dans le passé sont insérés, ce qui rendait la construction intéressante. J'ai aussi apprécié voir les conflits entre les adolescentes du cours de poésie, même si j'en aurais frappées au fond de moi.

Je ressors donc de cette lecture avec un avis mitigé. Si vous voulez le découvrir, je vous conseillerais de prendre votre temps pour savourer les passages en douceur et délicatesse.


Quelques citations
Il y a des gens qui se contentent d'occuper la place dont ils ont besoin, repoussant du coude les intrus afin de prendre possession d'un espace. [...] Moi, j'étais une souris bruyante, de elles qui grattent les murs et font du chahut mais, je ne sais pourquoi, cela ne changeait rien. 
Parce que je participe à quelques challenges

Challenge La semaine à sept livres

 qui s'est transformé en 

dimanche 23 septembre 2018

Parce qu'il manquait le plus important!


Dernièrement, je vous ai fait un petit suivi concernant les challenges auxquels je participais. Tout allait bien, jusqu'à ce que quelques minutes après avoir publié mon billet, je me rende compte que j'en avais oublié. Pourtant, je me garde des chroniques depuis le début de l'année pour les publier en novembre.


Oui, j'avais oublié de mentionner Québec en novembre, la honte! Pour me faire pardonner, je dirai simplement que j'ai déjà quelques chroniques rédigées. Bon, il reste à les mettre à l'ordi, mais pas question de les oublier.
L'an dernier, je disais dans mon bilan qu'il y avait certains contes/légendes qui étaient mentionnés et qui ne me disaient pas grand chose. J'ai donc sorti cette année Les grandes légendes québécoises de Gaston Gendron du fond de ma PAL, mais j'avoue que le style n'était pas celui qui me convenait le mieux. Au moins, j'aurai pu découvrir Le géant Beaupré, Alexis le trotteur, le rocher Percé et bien d'autres. Mais au niveau de l'écriture, ce n'était vraiment pas top.
Heureusement, ce n'est pas tous cette qualité d'écriture. Je vous parle de quelques romans que j'ai lus, mais que je ne chroniquerai pas de façon plus approfondie.
Pour Les enfants de Roches-Noires, tome 1: Ceux du fleuve de Anne-Michèle Lévesque, bien que ce soit un langage oral, et qu'il soit donc plus difficile d'y accrocher, on comprend que c'est bien le style souhaité, et on s'y fait assez rapidement, puisque, si ma mémoire est bonne, la narratrice est d'une région au début des années 1900. Il y a donc un côté historique qui m'a plu, et j'ai aimé voir l'évolution de ses relations.
Ensuite pour le tome 8 de la saga A.N.G.E., Periculum d'Anne Robillard, j'ai trouvé qu'il y avait plus d'actions, mais un peu trop de personnages selon moi, car je réalise qu'ils sont peu développés pour s'en faire une meilleure idée, exceptés leurs traits très distinctifs. Donc, il faut être très attentif pour se rappeler les liens, les seconds/tierces noms. Et on sent plus une réflexion sur la religion dans ce tome, à travers l'action.
Pour Charlotte Lavigne, tome 3: Cabernet sauvignon et shortcake aux fraises de Nathalie Roy, j'ai moins apprécié le début, car je trouvais que ça tournait un peu en rond, excepté lorsqu'il y avait des rebondissements, car ils m'ont semblé plus nombreux que dans les précédents tomes. Une agréable lecture au final.
Donc, ce ne sont pas les lectures que j'ai le plus appréciées, ni le moins dont je vous fait un petit commentaire ici. Il y aura entre autres La jeunesse en feu dont vous aurez la chronique en novembre. Juste pour vous intriguer, je disais quelque part à son propos : «sur ce sujet de maltraitance (bébé secoué) par le biais d'une policière également au prise avec une adolescente qui semble sombrer dans les gangs de rue».
Donc, pour patienter d'ici novembre, vous pouvez regarder par exemple mes chroniques sur L'orangeraie de Larry Tremblay, Comme un coup de poignard d'Ariane Charland, etc. Ou encore allez sur les blogs de Karine:) et de yueyin qui en sont les organisatrices et qui nous font des récaps du tonnerre où vous trouverez tout plein d'idées que vous pourrez découvrir pour le mois. N'hésitez pas à le joindre.
Sinon, j'ai mentionné qu'il en manquait au début. L'autre, il s'agit du Grand défi de littérature québécoise où je veux aller varier mes découvertes puisqu'il y a des catégories telles que les régions. Je sais que vu mon rythme de lecture, je ne serai pas la gagnante, mais j'essaierai d'aller piocher dans les catégories pour sortir de mes horizons.
Oui, vous pouvez rire, ce sont les challenges québécois que j'avais oublié de mentionner.
Donc, n'hésitez pas à joindre ces défis. PS, l'ambiance sur le groupe Facebook de Québec en novembre est toujours cool! Venez jaser avec... vos compatriotes françaises qui y sont déjà! belges, suisses également! Et nous aussi! 

«les signes par lesquels vais vous guider»

Le monde de Narnia: Le fauteuil d'argent par C.S.Lewis (The Chronicle of Narnia: The Silver Chair, 1953)
Littérature jeunesse, fantasy, littérature irlandaise (britannique)
Intégrale de Gallimard, 2010, 868 pages
Couverture: Cliff Nielsen
Illustrations: Pauline Baynes
+ :construction
- :survol
Thèmes:quête, amitié, entrave
Présentation: Jill, avec l'aide d'Eustache, se font confier la mission de retrouver un prince enlevé en suivant les consignes qu'Aslan leur a données.

Voilà, quatrième tome de Narnia que je lisais pour ma part (je suis l'ordre de publication originale, et non celle de l'intégrale), et je dirais que c'est sans doute celui que j'ai apprécié le plus pour l'instant.

J'ai trouvé que c'était celui où l'intrigue était la mieux construite puisqu'on sentait la quête des enfants. Bien sûr, les rebondissements ne son pas rocambolesques, mais les péripéties se suivent et on retrouve plusieurs personnages croisés auparavant.
De plus, j'ai beaucoup moins senti le côté moralisateur qui me dérangeait parfois précédemment, et j'ai l'impression, selon mon souvenir, d'avoir moins remarqué le parallèle avec la religion dans ce tome. Je crois aussi que le côté moralisateur est moins présent puisque les enfants ont vieilli et que, malgré leurs erreurs, ils jugent maintenant de leurs actes.
Bref, j'ai donc trouvé ce tome plus mature que les précédents et j'ai apprécié ma lecture.

Quelques citations

Parce que je participe à quelques challenges



samedi 22 septembre 2018

Évolution, adaptation!

Croc-Blanc par Jack London (White Fang, 1906)
Aventure, littérature américaine
Le livre de Poche, 2002, 288 pages
édition commentée par Pierre Croustillas
Couverture: Mary Evans Picture Library
Traduction: Daniel Albert-Kouraguine

+ :transformation
- :rebondissement
Thèmes:évolution, adaptation, nature
Présentation: On suit un louveteau qui va de maître en maître

Bon, je dois être une des seules qui ne connaissaient pas l'histoire de Croc-Blanc! Bon, je savais tout de même que c'était un chien-loup, mais de l'histoire, je me demande même si j'avais déjà vu une adaptation.
Donc, bien que j'appréciais le style, j'ai eu de la difficulté avec le début, car je me demandais quand allait arriver Croc-Blanc. J'avais même manqué abandonner ma lecture, mais heureusement, je ne l'ai pas fait et je n'ai donc pas tardé à rencontrer Croc-Blanc qui se pointait dans les pages suivantes.

Et j'ai apprécié suivre ses péripéties, voir comment il s'adaptait aux différents êtres, comment il s'organisait pour survivre.
J'ai donc bien aimé voir la théorie de l'évolution appliquée dans un cadre romanesque et qui faisait qu'on s'attachait à Croc-Blanc et qu'on appréciait ou détestait ses maîtres. En plus de l'évolution, ces changements nous montraient l'adaptation et le rôle de l'environnement dans celle-ci plutôt que de simplement affirmer que c'est le plus fort qui survit.
J'ai aussi apprécié le fait que Croc-Blanc pouvait voir des Dieux dans certains êtres, bienfaiteurs ou non, et j'ai aussi aimé voir certaines réflexions sur cette évolution et la façon qu'ont les humains de s'y intégrer.
Bien sûr, ce n'est pas le livre le plus fort en rebondissement, mais j'ai apprécié cette lecture de laquelle je doute qu'on en sorte sans être marqué.

Quelques citations
Pour Croc-Blanc, c'en était trop. Après tous ces mois où il avait régné en maître sur ses compagnons d'attelage, il lui était impossible de se dominer davantage et de ne pas réagir en voyant un autre dévorer la nourriture qui lui appartenait. Selon son habitude,  il attaqua sans préliminaire. 
Il ne se passa rien. Il continua d'observer avec un intérêt croissant, au point qu'il finit par en oublier de grogner. Et puis, il en oublia aussi d'avoir peur. À la longue, le bouillonnement de la vie avait eu raison de ses craintes tout en excitant sa curiosité. 
Parce que je participe à quelques challenges



Préceptes de vie

Le prophète par Khalil Gibran  (The Prophet, 1923)
Poésie, philosophie, littérature libanaise
Éditions Babel, 2004, 103 pages
Couverture: Khalil Gibran, Esquisse d'un dessin du visage du prophète
Traduction: Antoine Ghattas Karam

+ : sensibilité
- :convenu
Thèmes: connaissance de soi
Présentation: Le prophète répond aux gens qui lui demandent de parler de certains points de la vie.

Voilà un petit livre que je me suis procuré en début d'année, mais que je tardais à découvrir. J'ai donc profité de la semaine à sept livres pour le faire. Bien que j'ai apprécié ma lecture, je dois avouer qu'il ne m'en reste pas grand chose.

Je me souviens par contre très bien que je n'étais pas d'accord entre autres avec sa vision de la culpabilité au point que j'avais le goût de jeter le livre la fenêtre, parce qu'il disait que les assassinés étaient coupables du crime commis contre eux, et cette façon de voir me révolte toujours.
J'ai aussi trouvé que par moments, cela semblait être les 10 commandements écrits autrement. Cependant, pour la majorité des aspects de vie abordés, ce ne sont que le gros bons sens ou je réalisais que je devrais davantage adopter les principes suggérés.
J'ai apprécié l'écriture toute en légèreté, et la forme placée un peu à la façon des poèmes, ce qui m'a semblé renforcé le côté sensible.
Mais comme je vous le disais, j'ai l'impression qu'il ne m'en reste pas grand chose environ un mois plus tard, peut-être parce qu'en grande majorité, je ne pouvais qu'être d'accord. Ou peut-être que ses souvenirs se sont noyés dans ceux de la masse de cette semaine-là. Mais je crois qu'il faut au moins le lire une fois, ne serait-ce que pour être confronté à son point de vue et à nos attitudes.


Quelques citations
Quand l'amour vous appelle, suivez le,
bien que ses chemins soient raides et durs.
Et quand ses ailes vous enveloppent, livrez-vous à lui
quoique le glaive dissimulé dans ses plumes puisse vous blesser.
Et quand il vous parle, croyez en lui,
bien que sa voix puisse briser vos rêves comme le vent du nord dévaste le jardin.
Parce que je participe à quelques challenges

Challenge Poésies


samedi 15 septembre 2018

Cambriolages moqueurs!

Arsène Lupin, tome 1: Arsène Lupin gentleman cambrioleur par Maurice Leblanc (1907)
Policier, littérature française
Édition: Le livre de Poche, 1991, 283 pages
Couverture:

+ : nargue
- : «nouvelles»
Thèmes: vol, enquêtes, "gentleman"
Présentation: résumé succint

Alors, qui ne connaît pas Arsène Lupin? Je dois avouer que je ne le connaissais presque simplement que de nom, mais je crois me souvenir que nous avion étudié un texte (probablement le chapitre/nouvelle qui ouvre ce tome) en cinquième secondaire, mais j'en suis incertaine.

Je dois avouer que j'ai été dérouté par cette lecture puisqu'il y a eu des changements de narrateur qui m'ont surprise, mais on comprend rapidement que c'est parce qu'il s'agit plutôt en fait de nouvelles qui forment un tout. Donc, quand on s'attend à un roman, c'est plutôt déroutant.
J'ai aimé me demander qui était Arsène dans chacune des nouvelles, bien que ce soit facilement identifiable. J'ai aimé que le cambrioleur nargue les autres en plein sous leur nez, ce qui indirectement donnait une petite touche humoristique à la lecture.
Même si certaines nouvelles m'ont plu davantage, il n'y en a pas que j'ai détesté et j'ai aimé que ce tome se termine sur le fait que Lupin nargue Herlock Sholmes. Ça promet pour la suite!


Quelques citations
La hache tournoie dans l’air qui frémit, mais l’aile s’ouvre, et l’on va jusqu’à Dieu.
Lupin ne reste en prison que le temps qu'il lui plaît, et pas une minute de plus.
Parce que je participe à quelques challenges

Challenge Snakes & Ladders




vendredi 14 septembre 2018

Le germe de la révolte

Germinal par Émile Zola (Rougon-Macquart, tome 13)
Classique, littérature française
Maxi-Poche, 1993, 473 pages (Germinal, 1885)
Couverture: Affiche par Busnach

+ :"société dépeinte"
- :tertiaires
Thèmes:société, grève, conditions des ouvriers
Présentation: Étienne, sans travail, commence à travailler dans les mines et veut faire avancer les conditions de travail des charbonniers.

Zola est depuis longtemps dans ma liste d'auteurs à découvrir, et ce n'est que cette année avec cette lecture que je le découvre, et j'ai bien hâte de voir ces autres points de vue et de voir quels thématiques il aborde dans cette saga.

C'est donc grâce au challenge de Mypianocanta sur les Rougon-Macquart que je le découvre. Cela fait un moment que j'y suis inscrite, mais ce n'est qu'aux mois d'août-septembre que j'ai lus ce titre. J'avais lu le premier chapitre auparavant (mai), mais malgré un style qui partait pour me plaire, je l'avais remisé - je sais, c'est un crime - à cause de ma peur du pavé.
J'ai donc recommencé ma lecture en août et j'ai été enthousiasmé par celle-ci. Oui, c'est un classique, mais il ne faut pas en avoir peur puisqu'il dépeint avec justesse la réalité de l'époque dans un style qui est loin d'être ardu.
J'ai bien aimé voir la critique du système capitaliste sans qu'on sente un côté essai, comme c'est souvent le cas dans ce genre de critique. D'ailleurs, je crois que le chapitre 3 de la troisième partie est celui que j'ai apprécié le plus et c'est celui où on voit le plus les impacts du système.
Bien sûr, en plus de la critique, j'ai aimé les intrigues du récit, voir les «tourments» d'Étienne, sa vie dans les mines avec des descriptions qui font que nous avons l'impression d'être aux côtés des personnages, même si nous ne connaissons rien à la réalité des charbonniers.
Cependant, j'ai peut-être eu un peu de difficultés à me repérer dans des relations de certains personnages, mais il agissait de personnages tertiaires, donc cela ne m'a pas réellement nui: je manquais peut-être simplement de concentration lors de ma lecture.
Bref, vous comprenez que j'ai aimé ma découverte de l'auteur. J'ai bien hâte de voir ce que les autres me réservent. Merci My, sans ton challenge, j'aurais probablement encore tardé!

Quelques citations
On s'était fichu d'eux en les déclarant libres: oui, libres de crever de faim, ce dont ils ne se privaient guère. [...] Les enfants verraient sûrement cela, si les vieux ne le voyaient pas, car le siècle ne pouvait s'achever sans qu'il y eût une autre révolution, celle des ouvriers cette fois, un chambardement qui nettoierait la société du haut en bas, et qui la rebâtirait avec plus de propreté et de justice.
Mais, à présent, le mineur s'éveillait au fond, germait dans la terre ainsi qu'une vraie graine; et l'on verrait un matin ce qu'il pousserait au beau milieu des champs:  oui, il pousserait des hommes, une armée d'hommes qui rétabliraient la justice.
Parce que je participe à quelques challenges

Challenge Rougon-Macquart 
Challenge Snakes & Ladders
 qui s'est transformé en 

jeudi 13 septembre 2018

Jamais assez de challenges!


Coucou, à la mi-année, je faisais un point sur les challenges et je vous en présentais des nouveaux. Donc, je fais à nouveau un petit point sur ces challenges, et comme il y en a qui se sont terminés, il a fallu en trouver des nouveaux que je vous présente ici.