La petite fille aux nuages noirsAuteure : Kitty Sewell
Couverture : photo de Jennifer Boggs
Édition: France Loisirs, 2010, 538 pages
original: Cloud fever, Kitty Sewell , 2010
Aventure, suspense, littérature suédo-anglo-canado-espagnole
Présentation: La fille d'un pilote d'hélicoptère a des prémonitions qu'il voyagera et vivra des drames, cela couplé au fait que Daniel reçoit un appel l'invitant à se rendre au chevet de son père, mort avant sa naissance.
+ : fluidité
- : traduction du titre
Thèmes: Tibet, pilote, famille
Je ne me rappelle plus pourquoi ce livre est arrivé dans ma wish, pour arriver dans ma PAL. Mais j'en l'ai sorti puisque, pour coupler le challenge Objectif du mois avec Douze thèmes, je cherchais un livre qui se passait en montagne et qui n'était pas trop notre genre. Comme il était marqué romance et voyages sur la fiche en tant que genres, ainsi que j'avais repéré le mot Tibet en regardant ce qui pouvait se passer à la montagne, ce fut ce livre que j'avais sélectionné.
Mon avis
Le mois passant, j'ai lu plusieurs autres lectures, et lorsque je l'ai entamé, je n'avais pas de souvenirs de ce dont ça allait parler exactement, me rappelant que du Tibet et de la romance. Or, je me suis rapidement rendue compte que ce titre ne semblait pas être de la romance puisque ça m'a paru plus comme une aventure énigmatique sur les origines de Daniel: l'appel reçu était-il la vérité et quels rôles avaient les prémonitions de sa fille. Bien sûr, il y a une histoire d'amour à travers le récit, mais on est loin de la romance en tant que genre. Et j'ignore pourquoi ce genre s'est retrouvé sur la fiche puisque sur mon 4e de couverture que je lis au moment d'écrire la chronique, il est indiqué:
Dès le départ, on se retrouve en montagne avec un feu de forêt qu'aura à éteindre Daniel et qui l'amènera à faire des cauchemars.
Cela le mènera à découvrir le Tibet, les liens ou non avec les visions et constructions de sa fille, tout en se questionnant sur son histoire familiale.
J'ai aussi apprécié la fluidité du texte, comment nous sont révélés les pans de vie de Pematsung, ce qui rend le tout bien captivant.
Je regrette cependant la traduction du titre qui me semble beaucoup moins évocateur que la fièvre des nuages, expression d'ailleurs utilisée pendant le récit, en lien entre autres avec le fait que Daniel soit pilote et les prémonitions de Rosie.
Bien sûr, il ne s'agit ni d'un livre qui me marquera à vie je crois, ni d'un livre où les rebondissements sont les plus époustouflants puisque certains sont convenus, déjà-vu, mais n'empêche que ce titre est un récit très divertissant que j'ai lu avec plaisir. À vous de vous faire votre idée!
Un homme en quête de son identité part pour une aventure fascinante et mystérieuse: une cascade d'énigmes et de rebondissements.Et je dois dire que c'est un peu ainsi que j'ai perçu le roman: une aventure énigmatique.
Dès le départ, on se retrouve en montagne avec un feu de forêt qu'aura à éteindre Daniel et qui l'amènera à faire des cauchemars.
Très vite, ils aperçurent des dizaines de colonnes de fumée qui ondulaient dans le vent chaud de l'été et se fondaient dans un brouillard dense qui s'engouffrait dans les vallées.Et peu de temps après, on est également plongé dans la quête de Daniel de découvrir la vérité de l'énigme de Pematsung, cet homme qui réclamait son fils.
Cela le mènera à découvrir le Tibet, les liens ou non avec les visions et constructions de sa fille, tout en se questionnant sur son histoire familiale.
« Ne souffle pas dessus, le prévint Rosie, protégeant son œuvre des bras.J'ai d'ailleurs bien aimé la psychologie de Daniel, ses questionnements sur ses origines, sa fureur, ses inquiétudes face aux prémonitions de sa fille Rosie, âgée de 9 ans, qui parfois sont très angoissantes.
- C'est quoi, ma chérie? Où as-tu vu ce bâtiment?
- J'en ai rêvé. Je crois qu'il était blanc. »
J'ai aussi apprécié la fluidité du texte, comment nous sont révélés les pans de vie de Pematsung, ce qui rend le tout bien captivant.
Je regrette cependant la traduction du titre qui me semble beaucoup moins évocateur que la fièvre des nuages, expression d'ailleurs utilisée pendant le récit, en lien entre autres avec le fait que Daniel soit pilote et les prémonitions de Rosie.
Bien sûr, il ne s'agit ni d'un livre qui me marquera à vie je crois, ni d'un livre où les rebondissements sont les plus époustouflants puisque certains sont convenus, déjà-vu, mais n'empêche que ce titre est un récit très divertissant que j'ai lu avec plaisir. À vous de vous faire votre idée!
Quelques citations
Et une église particulièrement simple, érigée par des Jésuites venus du Québec, probablement avec l'aide contrainte de leur congrégation indigène.
L'extrémité étroite du tronc était toujours bloquée, mais comme il était très lent et souple, il se courbait simplement comme un arc sous le poids de l’amas de troncs empilé au-dessus.
Parce que je participe à quelques challenges
(Terre du milieu)
Défi-lecture: #71
Challenge personnel : #9
Multi-défis : #7
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