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Auteur : Yvon Roy
Édition: Rue de Sèvres - 2017 - 162 p.
Bande-dessinée, témoignage, littérature québécoise
Présentation: Un père tente des approches différentes avec son fils autiste
+ : différences
- : focus
Thèmes: autisme, famille, adaptation
Parce que la thématique de l'autisme m'intéresse.
Anecdote
Après ma lecture, j'ai voulu valider que l'auteur était québécois, et je n'ai donc pu que voir certains gros désaccords sur ces gestes, et ce dont je me souviens de cette polémique va teinter mon avis.
Mon avis
Tout d'abord, j'ai grandement apprécié ma lecture, même si j'ai trouvé que cela paraissait facile. Je comprends que tout ne pouvait pas être dit, mais je crois que d'avoir semblé évacuer les problèmes rencontrés a un peu nui et a sans doute indirectement alimenté la polémique que M. Roy n'agissait pas pour l'intérêt de son enfant, amenant l'idée qu'il n'allait qu'à l'encontre des avis professionnels.
Cependant, rien dans ma lecture ne m'a fait dire que toutes les actions des intervenants étaient à jeter. Quand je lis
À la dernière case, on est loin du bébé malheureux que le père remarque un peu tard! Surtout qu'à cette dernière case, Olivier paraît très bien comprendre ce qui l'entoure! Bref, ces outils supplémentaires m'ont paru avoir porté fruit.
Et même si j'ai mentionné (c'est ici que je me dis Karine:) j'attends ton avis sur cette chronique, et que je me dis aussi, il me semble qu'elle l'avait chroniqué!) que les problèmes semblaient trop facilement évacués, il n'empêche qu'on en perçoit tout de même. Tout comme nous percevons la détresse, en particulier dans une planche:
J'ai quelques connaissances en psychopédagogie, mais ne suis pas experte en autisme, et l'histoire m'a plu, une histoire d'amour et de volonté à offrir le meilleur. N'hésitez pas à vous faire votre propre idée dessus. Maintenant que je repense au titre, je me dis que les difficultés/doutes ont peut-être été majoritairement ellipsés pour laisser encore plus de place à ces Petites victoires.
Cependant, rien dans ma lecture ne m'a fait dire que toutes les actions des intervenants étaient à jeter. Quand je lis
« Les diagnostics, c'est des bestioles taciturnes qui détestent plaisanter... Faut jamais laisser un diagnostic pleuvoir sur son pré. »,je me dis que le père tente par tous les moyens d'outiller son fils à se trouver un avenir, cet avenir dont les spécialistes ne lui en diagnostiquent aucun! Et pourtant, même s'il tente des approches différentes, on le voit discuter avec les spécialistes, et se concerter avec leurs techniques. Il y a aussi une prise de conscience des limites, car même si certaines actions pouvaient mettre Olivier hors de sa zone de confort, je n'ai rien vu où il y avait un total irrespect, surtout que tout ce qu'il y avait d'inconfortable m'a semblé permettre à Olivier de bien évoluer!
À la dernière case, on est loin du bébé malheureux que le père remarque un peu tard! Surtout qu'à cette dernière case, Olivier paraît très bien comprendre ce qui l'entoure! Bref, ces outils supplémentaires m'ont paru avoir porté fruit.
Et même si j'ai mentionné (c'est ici que je me dis Karine:) j'attends ton avis sur cette chronique, et que je me dis aussi, il me semble qu'elle l'avait chroniqué!) que les problèmes semblaient trop facilement évacués, il n'empêche qu'on en perçoit tout de même. Tout comme nous percevons la détresse, en particulier dans une planche:
Je voulais te dire que tu es le petit garçon le plus fantastique du monde... Mais les mots restent pris dans ma gorge comme des oursins...Comme l'auteur le dit, il sait dessiner. Les émotions sont bien retransmises par ce dessin qui a un style en subtilité, sans flafla, un style qui m'a plu.
J'étais pourtant certains d'avoir fait mon deuil...
On a beau proclamer haut et fort qu'on n'espère rien de particulier, il y a souvent une partie de soi qui espère tout, et plus encore.
Mais comment je fais moi? Je sais faire les dessins, créer des meubles, je sais faire pousser les légumes, je sais même faire les enfants, mais les deuils?
J'ai quelques connaissances en psychopédagogie, mais ne suis pas experte en autisme, et l'histoire m'a plu, une histoire d'amour et de volonté à offrir le meilleur. N'hésitez pas à vous faire votre propre idée dessus. Maintenant que je repense au titre, je me dis que les difficultés/doutes ont peut-être été majoritairement ellipsés pour laisser encore plus de place à ces Petites victoires.
Quelques instants après avoir rédigé la chronique et fouillé le web!
Ah, je remarque que c'est surtout grâce à Enna l'an dernier que j'avais repéré le titre, et j'ai pu revoir la planche marquante coup de cœur de l'effondrement. Eh oui, Karine:) aussi l'avait commenté en disant (ce qui répond un peu à ce que je voulais savoir)
Je déteste les généralités quand on parle des enfants et des traitementsCela rappelle aussi que chacun est unique et a ses propres besoins.
Parce que je participe à quelques challenges
J'avais vu un récit unique dans cet album. IL ne dit pas que sa méthode fonctionne pour tout le monde, mais que pour lui, ça a fonctionné. Et il ne diabolise personne. Et il m'a rappelé plusieurs personnes avec qui j'ai travaillé.
RépondreSupprimerExactement, il ne diabolise personne. Il semble juste chercher la recette qui convient pour son fils!
Supprimerj'ai été très touché par cet album très personnel.
RépondreSupprimercette lecture m'a beaucoup touché. Mais plus que l'aspect strictement lié à l'autisme, j'ai été touché par ce que le livre dit sur la parentalité. Cela m'a fait me poser beaucoup de question sur moi-même et l'attention que je porte (ou ne porte pas) à mes enfants, à comment je les accompagne dans leur difficultés. J'ai tiré de belles leçons de l'expérience que nous partage Yvon Roy
RépondreSupprimerOui, exactement, ce n'est pas que sur l'autisme, mais bien sur la relation!
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