James EllroyLe dahlia noir (The Black Dahlia, 1987)
Policier
504 pages (Rivages Noir, 2006)
Couverture: Metropolitan Filmexport
Résumé: Le 15 janvier 1947, la police de Los Angeles trouve sur un terrain vague le cadavre nu d'une femme de 22 ans, Betty Short. Le corps est sectionné en deux au niveau de la taille, vidé de ses organes et de son sang, il présente de nombreuses lacérations et brûlures, notamment aux seins, et la bouche a été ouverte d'une oreille à l'autre. La police met toutes ses forces sur ce meurtre qui, à cause de la tendance de la victime à se vêtir de noir, devient "l'affaire Dahlia noir". Elle va faire la une du Herald Express pendant douze semaines.
+:
-: lent
Thèmes: enquête, meurtre, boxe, prostitution
Bon, j'écris ma chronique plus d'un mois après ma lecture, et je dois vous avouer qu'elle ne m'a pas laissée un souvenir impérissable. Je me souviens avoir vraiment trouvé que l'histoire tardait à démarrer, puisque on ne voit pas véritablement apparaître le dahlia dans la première partie. Et si ce n'était que j'étais allée lire d'autres commentaires, j'aurais sans doute abandonner après cette première partie. Et c'est grâce à la deuxième que j'ai commencé à embarquer davantage. Mais je dois avouer que le rythme s'est essoufflé et que j'avais l'impression de piétiner. De plus, j'ai l'impression de ne pas avoir tout saisi au cours de ma lecture, et je crois que cela a fait que je n'ai pas pu embarquer à 100% dans celle-ci. De plus, j'avais l'impression que les personnages étaient caricaturaux.
Bref, je n'ai pas détesté, mais je suis loin d'avoir adoré.
Parce que je participe à quelques challenges...
Articles
Je viens de terminer ce roman et je comprends ce que tu veux dire. C'est pas un roman "page-turner" comme il se fait de plus en plus en plus. James Ellroy ne se contente pas de ce qui concerne l'enquête à proprement parler. Il s'étend sur ses personnages et leur profondeur et y perd en rythme mais il gagne en puissance et en profondeur dramatique.
RépondreSupprimerC'est drôle que tu parles de gagner sur la profondeur des personnages, alors que dans ma chronique, je disais que je trouvais les personnages un peu caricaturaux!
SupprimerL'un empêche pas l'autre !
SupprimerJ'ai souvent l'impression que la caricature enlève de la profondeur, malheureusement, car c'est comme si l'auteur s'était cantonné au cliché, sans les dépasser et ainsi créer de la profondeur. Mais c'est mon avis ;)
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