dimanche 29 avril 2018

«Mais ce qui s'emporte n'est jamais l'essentiel.»

Voyage léger par Mélissa Verreault
Littérature contemporaine, littérature québécoise
BQ, 2015, 179 pages (2011)
Couverture: Pierre Bouchard
+ :  réflexion    -: photographie   Thèmes: mélancolie, amour, identité
Présentation: Ariane fait sa valise, et part en voyage, à la rencontre d'elle-même.

J'ai croisé ce titre lors de la dernière édition de Québec en novembre, et celui-ci s'est ajouté rapidement à ma PAL, pour en sortir rapidement. La chronique a cependant tardé. Je me souviens avoir apprécié.

Je dois avouer que lorsque j'ai débuté le récit, j'ai eu de la difficulté à embarquer puisque cela ne correspondait à ce que j'attendais. Mais, je n'avais pas relu le résumé avant de m'y lancer, ce qui peut expliquer mon début laborieux.

Je ne savais pas où l'auteure voulait me mener, je m'attendais à un côté plus voyage, mais c'est d'une autre forme de voyage qu'il est question ici. Lorsque je fus lancée, je pus pleinement savourer ma lecture avec plusieurs passages qui portent à réfléchir, sans être moralisateur. Cela me faisait voir qu'on a tous des hauts et des bas, qu'il y a de l'espoir, que chacun va son chemin.

Je savais que le personnage principal était photographe et j'avoue que j'aurais aimé que ce côté soit approfondi plus rapidement puisque lorsqu'il apparaît, il donne une saveur au récit, à mon avis.

Je me suis laissé bercer par ses mots, et j'ai pu apprécié les questionnements qui se soulevaient en moi. Je me dis que je devrai relire ce titre un jour pour voir comment j'aurai évolué face à ces réflexions sur la vie, sur moi.


Quelques citations
On dit se frayer un chemin, mais s’effrayer un chemin serait encore plus juste. Il n’y a de naturel dans le geste de partir que la terreur. Le reste, ce ne sont que des excuses. Voyager se résume à trouver des raisons pour expliquer son absence.
On envoie des cartes postales pour dire j’aurais voulu que tu sois ici avec moi, pour voir ces montagnes, cette plage – si magnifiques. Derrière les photos que je te ferai parvenir, il sera plutôt écrit qu’à travers notre fantôme qui s’estompe, j’arrive peu à peu à percevoir la beauté de ce qui m’entoure.
Ceux qui croient que voyager signifie être en vacances n’ont jamais véritablement mis les pieds à l’extérieur de chez eux. Le monde ne nous donne pas de vacances : il nous force à être soi, soi et rien d’autre, à chaque coin de rue où l’on tourne.

Parce que je participe à quelques challenges

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