dimanche 14 janvier 2018

Une belle adaptation

Les Hauts de Hurlevent - tome 1 par Yann et Edith (adaptation de l'œuvre d'Emily Brontë)
Bande-dessinée classique - Ex-Libris, 2009, 45 pages
+ : Images, ambiance -: romance Thèmes: rivalité, amour, enfance

Présentation: Heathcliff chamboule la vie des jeunes Earnshaw.

J'ai apprécié donné une seconde chance à cette œuvre d'Emily Brontë grâce à cette bande-dessinée.
Oui, je n'avais pas apprécié le texte d'Emily Brontë au premier abord lorsque je l'avais lu il y a quelques années. Je n'accrochais pas. Je crois que je l'avais lu trop vite, ou pas au moment.
Quoiqu'il en soit, avec cette bande-dessinée adaptée par Yann et Edith, j'ai pu apprécié l'histoire. Les dessins sont sombres, mais cela colle tout à fait à l'ambiance du roman.
J'ai aussi apprécié l'évolution de l'histoire, qui nous fait tout de même réfléchir sur les préjugés de la pauvreté, et ai dévoré cette BD. Avec le recul, je crois que les personnages demeurent toutefois un peu caricaturaux sur leurs principaux défauts. D'ailleurs, Catherine m'a un peu agacé.
N'empêche, je regrette que la bibliothèque n'ait pas le tome 2 pour poursuivre l'aventure. Bref, une deuxième chance qui fut réussie.

Parce que je participe à quelques challenges



Bilan 2017, courts avis et prévision 2018

Voilà, en novembre, grâce à Québec en novembre, j'avais repris le blog! Mais, ça s'est grandement atténué en décembre...

N'empêche, inactive sur le blog ne veut pas dire que j'ai été inactive au niveau des lectures, car en regardant ce que j'avais lu dans l'année, j'ai réalisé que j'avais mis le nez dans 33 livres de fiction qui n'ont contenu que 2 abandons, 2 BDs et un livre de théâtre contenant 2 pièces. Et cela, c'est sans compter tous les essais que j'ai pris souvent plaisir à lire, une quinzaine de livres. Bref, une année productive au niveau des lectures.

Donc, je souhaite poursuivre sur ma lancée en 2018. Et comme je ne sais résister, il y a certaines motivations auxquelles je me suis inscrite. Donc, outre les 3 challenges que j'organise, je participe également aux challenges suivants: Je compte mes pages (j'ai prévu de 10000 à 20000 pour les genres qui compte dans le challenge), Teacher's favorite Book, Big LA, New Pal, Arsène Lupin, BD 2018, Littérature de l'imaginaire, Laurent Gaudé, Le tour du monde en 8 ans, Bougon Macquart, Poésie, Destins de femmes, Nobel, Club lecture de babelio. Cela a déjà été plus catastrophique au niveau de la quantité! Et pour les curieux, ceux que j'organise sont La face cachée des Disney, La conscience du cœur et Deuxième chance: retenter le coup. D'ailleurs, pour celui de Disney, j'organise aussi une LC sur Les chroniques de Narnia: Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique pour le 20 mars, et vous êtes les bienvenus. Je veux bien sûr également continuer à lire des essais et des beaux-livres!

Je veux aussi réussir à trouver un équilibre entre les forums et les blogs, parce que côté blog, j'ai très peu passé sur les vôtres, et j'aime bien voir vos billets autres que littéraires et vos avis sur les titres que j'ai lus. J'aime aussi parfois les voir sur des titres qui me font envie. Bref, trouver un équilibre tout en réduisant le temps écran hors-boulot: ce ne sera pas aisé, mais c'est faisable!

Aussi, en décembre, j'ai terminé certains titres dont je veux vous glisser un mot dès maintenant puisque je tiens à vous en parler, mais que je ne les chroniquerai pas individuellement.

En ce qui concerne L'étrange vie de Nobody Owens de Neil Gaiman, sans avoir trouvé cela mauvais, je suis loin d'avoir été aussi enthousiaste que certains l'ont été. Je crois qu'il manquait un fil de transition entre les différentes parties. Aussi, j'ai trouvé que les créatures étaient toutes douces, gentilles, et que cela enlevait de la profondeur, et que à la longue, même si des méchants apparaissaient, qu'on tournait un peu en rond. N'empêche que malgré ces défauts, j'avais tout de même réussi à passer un bon moment.

Pour Purgatoire des innocents de Karine Giebel, j'ai eu de la difficulté avec le style que j'ai trouvé haché, saccadé parfois, et aussi trop d'expressions françaises qui me semblaient détonner avec le ton de la narration. Aussi, lorsqu'on a tous les éléments pour comprendre ce qui se passe, je n'ai pas trouvé que le rythme s'accélérait pour nous mener au dénouement, j'ai trouvé que cela ralentissait plutôt et que ça n'apportait rien de plus à la situation de huis clos. Mais, c'était ma première lecture de l'auteure, et j'ai tout de même le goût de découvrir d'autres titres.

Pour Sfumato de Xavier Durringer, j'ai trouvé qu'on restait un peu derrière le brouillard de l'histoire. N'empêche, ceux qui aime l'art, le mystère de la religion, l'auteur présente à travers un personnage un point de vue sans qu'on ait l'impression qu'il fasse, et on ne peut que se questionner sur la part de vérité de ce qui est avancé, supposé.

Pour Le voyageur sans bagages de Jean Anouilh, j'ai grandement apprécié découvrir ce dramaturge avec cette pièce et Le bal des voleurs. J'ai aimé voir le questionnement qu'on se posait sur ce personnage amnésique, sur sa volonté de retrouver son identité, son passé.

Pour Winter Storms d'Elin Hilderbrand, même si c'était la fin d'une trilogie dont je n'avais pas lu les tomes précédents, j'ai apprécié retrouver l'univers dans lequel l'auteure campe ses histoires, et la facilité dans ce tome qu'on puisse embarquer dans l'histoire.

Pour Les fautes du passé de Barbara Delinsky, j'ai trouvé que le dénouement tombait un peu trop dans la facilité et que le roman aurait pu être plus court. Pour La pâle figure de Philip Kerr, j'avais eu beaucoup de difficulté avec le premier opus de La trilogie berlinoise, auquel j'avais donné une deuxième chance qui avait mieux passé. J'ai plus apprécié ce second opus, mais je ne crois pas qu'il m'en restera un souvenir impérissable.


Donc, je dirais qu'en ce début 2018, les titres de 2017 que je considère qui m'ont le plus marqué sont Fille à vendre de Dïana Bélice, La fois où j'ai suivi les flèches jaunes d'Amélie Dubois, Ceux qui restent Marie Laberge, Pour que tienne la terre de Dominique Demers, Une carte sans légende de Pascale Gingras, Le voyageur sans bagage de Jean Anouilh, J'ai serré la main du diable de Roméo Dallaire. Bref, excepté Anouilh, c'est de la littérature québécoise! Aussi, je ne sais plus si je l'avais lu en 2016 ou 2017, mais j'avais aussi apprécié 5 outils de l'épanouissement. Et même si j'ai eu des abandons, il n'y a rien que je vous dirais qu'il ne faut pas découvrir. Après tout, un de ces abandons est Notre-Dame-de-Paris.

Voilà, je vous souhaite une année 2018 qui sera formidable!

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