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lundi 31 décembre 2018

Bilan 2018 des lectures et «objectifs»


Et oui, une autre année se termine, et c'est maintenant le temps de faire le point sur ce qui vient de se terminer.  Au bilan à l'automne, j'avais mis le nez dans 81 livres, dont 73 avaient été terminés pour moi (4 abandons). Et là, au moment d'écrire les lignes, j'ai mis le nez dans 102 livres, et en ai terminé 95. Il ne s'y est pas ajouté d'abandons, mais il reste toujours des livres du premier trimestre de 2017 qui ne sont pas terminés. Bref, je réalise que je n'ai pas tenu de compte précis d'année en année depuis l'ouverture du blog, mais j'ai l'impression que j'étais souvent vers 40 livres, donc, ça explosé cette année, même si j'écoutais la télé et que parfois je devais relire des passages puisqu'autre chose me trottait dans la tête. Je ne m'attendais pas à un tel bilan et je doute de renouveler l'exploit. Je sais que la semaine à 7 livres m'a permis d'améliorer mon rythme de lecture, mais ce n'est pas toujours le cas. Avant que vous puissiez voir ce qui a été effectué niveau lecture depuis le précédent bilan, voici un petit tour d'horizon sur certains points.

Côté swap, je n'ai pas participé à d'autres, mais après plusieurs semaines d'attente, Martineke a finalement reçu mon colis. En espérant que les lectures lui plairont. Et j'ai bien aimé reparticiper à des swaps, c'est toujours agréable de voir ce que les autres veulent nous faire découvrir.

Pour les challenges que j'organise, le défi Glace et fudge a bien été lancé, et sous ce nom, il est bien parti avec des lectures très diverses parmi les participantes. De plus, dernièrement, j'ai relancé sous forme annuelle La face cachée des Disney et Deuxième chance-retenter le coup. Vu que je participe à deux-trois... challenges, je vous en parlerai dans un autre billet!

Lors des précédents bilans, je faisais le point sur des prévisions/résolutions que revoici:
  • Trouver un équilibre entre les forums et les blogs
    Bien que ce fut moins pire dans le dernier trimestre, ce fut un échec pendant l'année. Car, outre Québec en novembre, je ne suis quasiment pas passée sur les blogs, à mon grand regret. Il faut vraiment que je turn off livraddict dans la prochaine année afin d'aller échanger plus directement avec vous. 
  • Être reconnaissante à chaque jour.
    Dans le dernier trimestre, ça n'a pas été top sur ce point. Mais lorsque je trouvais que ça allait vraiment mal, j'y pensais, question de relativiser.
  • Écrire et participer à quelques concours 
    J'ai très peu écrit dans le dernier trimestre, donc, j'ai l'impression d'avoir perdu ce que j'avais gagné. Il va falloir que je m'y remette: ce n'est pas les idées qui manquent! 
  • Créer : design, bijou, peinture 
    C'était Totale catastrophe à l'automne, et ça ne s'est pas amélioré: je crois n'avoir fait que les cartes de Noël et mis des pensées en forme pour un calendrier (au lieu d'image), donc très peu au niveau personnel. Et côté bijou et peinture, je crois que la seule chose que j'ai faite dans l'année a été d'acheter des éléments, donc, encore plus passé à côté de cette résolution. Pourtant, ce n'est pas les projets qui manquent là-dessus aussi. Ça me prendrait peut-être des challenges pour m'aider à la tenir! 
  • Limiter Internet (hors boulot) et la télé La télé est encore trop présente, mais j'ai de plus en plus le goût de la fermer parfois, comme quoi, je commence à réussir à la limiter, je crois. Pour Internet, comme dit, toujours trop de forum et de Facebook. Ça va me prendre des minuteurs pour m'aider je crois. 
  • Bouger
    Toujours et toujours de l'amélioration à faire. Je crois même que ça régressé dans le dernier trimestre. Pourtant, la température québécoise aurait dû pousser à bouger pour nous réchauffer. 
  • Être patiente Ouff, je crois que 2018 a été rude là-dessus, car il y a encore beaucoup de boulot à faire, mais j'essaie de me rappeler la seconde résolution de cette liste. 
Bref, il y a encore beaucoup de boulot à faire sur ces points pour la prochaine année.

Donc, voici ce que j'ai terminé depuis mon précédent bilan dans l'ordre terminé (ceux qui étaient en cours sont affublés d'une astérisque) : Éloge de la marâtre*, La nostalgie de l'ange*, Histoires extraordinaires*, Camille, Ma vie pour la tienne, Le Meilleur des mondes, L'Isle silencieuse, Ces mains sont faites pour aimer, Astérix et CléopâtreA.N.G.E, tome 9(*), Eldorado • La tristesse du samouraï, Chronique de la dérive douceLa petite et le vieuxFeu, tome 3: Fleur de lys,  Les grandes marées, Les vampires de Manhattan: Le baiser du vampire, Les nombrils 8: Ex, drague et rock'n'roll • Maud Graham 17: À qui la fauteIl faut qu'on parle de Kevin(*), Les chroniques de Narnia: Le cheval et son écuyer, Carnet de voyage.
Parmi ceux qui étaient en cours en mars et qui ne sont toujours pas terminés, il me reste toujours: Tout sur le design: Style &fonctionnalisme; L’art pour tous: 100 concepts clés […] . Probablement que je voulais bien décrocher du boulot (graphiste) en rentrant, puisque j'aime y mettre le nez. Le comble, ils sont commencés depuis au moins 2017. Mais maintenant, j'en suis à leur moitié. De ceux en cours à la mi-année,  il ne reste plus qu'Intelligence émotionnelle, tome1. Et ceux qui s'étaient ajoutés pendant le troisième trimestre ont tous été terminés.
Cependant, vous vous en doutez, j'ai réussi à en rajouter d'autres qui sont: Dear John, L'acceptation radicale, Poésies complètes ainsi que Les monstres. À moins d'en terminer dans la soirée, je termine donc encore l'année avec 7 livres en cours.

Bien qu'en septembre, je n'avais pas lu de titres québécois, je savais qu'avec Québec en novembre, je me reprendrais. Mais, au moment de faire le bilan, je réalise aussi que je n'en ai pas lu en décembre, puisque je ne compte pas À qui la faute qui a été terminé dans la matinée du premier. Je ne parlerai pas de Québec en novembre dans mon billet challenges puisque je lui avais consacré un billet à la fin du mois consacré, où vous pouvez aller voir les quelques titres que j'ai repérés chez les autres. Et je vois que j'ai lu 40 titres canadiens, dont 37 québécois, sur les 95 livres lus.
Je ne suis pas encore décidé si je vais chroniquer Carnet de voyage, mais outre ce titre, je suis à jour dans ceux que je veux chroniquer.

Vu que cet article est long, vous comprenez donc pourquoi les deux-trois challenges auront leur article juste pour eux. Cependant, il y en a deux dont je considère qu'ils sont en lien direct avec un bilan annuel. C'est pourquoi je fais le bilan de ceux-ci ici. Il s'agit de New PAL de marval et du Je compte mes pages de Kyra.

Pour New PAL, j'avais au début de l'année 46 titres dans ma PAL, et j'en ai lu 21 de ce nombre, ce que je considère bien. Même si j'en ai rajouté 78 pour lesquels j'en ai lus 24, cela n'avait pas d'impact pour le challenge, et comme je me plais à le dire, il fallait se faire a new PAL, donc l'objectif est réussi :-D. Je ne le renouvelle pas, car j'ai réalisé que j'avais déjà tendance à faire le suivi dans ma page PAL, mais le challenge m'a forcé à voir la progressiondébauche en chiffres, sans seulement rayer dans ma page.

Pour Je compte mes pages, je m'étais fixée un objectif entre 10000 et 20000 pages, espérant atteindre les 15000. Hors, ayant lu beaucoup plus que ce que je pensais, j'ai dépassé et ai lu, en 2018, 21012 pages dans les genres qui étaient permis pour le challenge. Ce à quoi je rajoute 2260 pages en 2018, entre autres pour les BDs et les essais avec illustrations. Bref, plus de 23000 pages en 2018. Cependant, je me rends compte que je le faisais surtout pour regarder le nombre de pages des différentes éditions: j'ai regardé le minimum et le maximum que je voyais souvent sur Livr@ddict pour ne pas avoir à chercher. Et les 102 livres dans lesquels j'ai mis le nez totalise dans les éditions que j'avais 27356. Et le minimum répertorié est de 25044, alors que le maximum est de 31253, ce qui fait une différence de 6000 pages, soit environ le quart du minimum, ce qui est plutôt conséquent à mon avis. Donc, comme j'avais surtout noté dans un but de comparer, je ne renouvelle pas puisque j'ai pu voir la différence qu'il y avait.

Bref, je suis plutôt satisfaite du côté des lectures. Cependant, dans mes prévisions, je réalise le travail qu'il reste à accomplir. Et pendant que je cherchais le titre de l'article, je réalise qu'il faut plus voir les résolutions comme des objectifs, ce qui devrait aider pour la prochaine année.

Ah, et avant de clôturer, cette première partie du bilan,  je dirais que celles qui m'ont le plus plu et marqué sont L'orangeraie de Larry Tremblay, Comme un coup de poignard d'Ariane Charland, Germinal de Zola et Camille de Patrick Isabelle, puisque ce sont les titres qui me reviennent instinctivement, car lorsque je repasse les lectures de l'année, il y en a aussi plusieurs autres qui ont été excellentes. Bref, hormis Zola, ce sont des lectures québécoises. Comme quoi notre littérature marque vraiment. Sur ce, j'espère que vous ferez de belles découvertes en 2019 et que vous atteindrez vos objectifs dans le plaisir. Bonne année!

mardi 13 novembre 2018

Le vernis de l'enfance s'étiolait

La petite et le vieux de Marie-Renée Lavoie (2010 aux éditions XYZ)
Contemporaine, littérature québécoise
Bibliothèque québécoise, 2012, 236 pages
Couverture: Galina Barskaya - iStockphoto

Présentation: Hélène a comme héros Lady Oscar et vit sa vie de préadolescente à travers son voisinage et ses petits boulots où elle se vieillit.
+ : légèreté
- : départ
Thèmes: voisinage, préadolescence

Anecdote
Repéré l'an dernier grâce à quelques participations, je le lis cette année, et j'apprends que les titres de l'auteure sont également édités sous d'autres titres en France, même si pour certaines éditions françaises, ils ont conservé le titre original. 
Mon avis
J'ai eu un peu de difficulté à embarquer dans l'histoire, dans le premier chapitre, puisque je ne réussissais pas à m'attacher à Hélène qui voulait s'appeler Joe et expliquait plus, à mon avis, pourquoi elle voulait se faire appeler ainsi, et je trouvais donc qu'il ne se passait rien. Mais j'ai poursuivi, surtout parce que je me rappelais que plusieurs l'avaient apprécié l'an dernier.
Et bien qu'il ne se passe pas de rebondissements qui nous tiennent scotchée au récit, «il finit toujours par se passer quelque chose, même quand on ne fait rien», et l'auteure raconte avec légèreté la vie de cette pré-adolescente dans les années 80, avec une belle façon d'intégrer les liens entre voisins. Aussi,  «les malheurs se tiennent toujours en groupe pour se sentir plus forts» sont là pour faire évoluer Hélène au sortir de l'enfance, et la faire évoluer dans sa relation avec le vieux, les questions qu'elle lui pose, sa façon de le remercier suite à un événement. Aussi, malgré le désir de mourir du vieux Roger et le fait que «Toutes les éternités ont une fin», on sent la vie, le respect, le bonheur dans ce livre dans un style que j'ai trouvé bien agréable et dont plusieurs passages portaient à réfléchir sur le sens de la vie.
Parfois, je trouvais que les mots étaient trop recherchés pour des mots dans la bouche d'une enfant (abstractions humanoïdes par exemple), mais on réalise à quelques endroits dans le texte, que c'est une Hélène plus vieille qui nous parle.
Bref, malgré mes réticences au départ, j'ai bien apprécié découvrir enfin cette auteure avec ce récit emplit de tendresse et j'avais noté Autopsie d'une femme plate également l'an dernier, et je l'ai renoué cette année. Donc, je devrais relire cette auteure. Reste à trouver un trou où le caser puisqu'on a de la bonne littérature au Québec. Pardon, je me suis trompée, de l'excellente littérature! Oui, j'en profite, mais que voulez-vous, il n'y a pas que Martin Matte qui est condamné à l'excellence! 


Quelques citations
Son désir de mourir, moi, je le comprenais parfaitement: il s'ennuyait, ses enfants le délaissaient et il était désormais trop vieux et trop pauvre pour espérer quoi que ce soit d'autre que ces petites misères de journées passées à boire de la bière chaude bon marché devant un immeuble en ruine où des bipèdes obèses lui tambourinaient le caillou. Je comprenais ça parce que j'étais à l'âge où la mort n'avait encore aucune prise sur moi. Je n'allais jamais mourir, moi, je n'avais même pas dix ans. Et, à cet âge-là, on accepte d'emblée que les vieux doivent mourir, ça semble même l'ordre des choses. Après, le temps coule et ça se complique parce que ça se met à nous concerner. C'est là qu'on a besoin de concepts philosophiques dérangeants, comme celui de l'absurdité, ou d'abstractions humanoïdes réconfortantes qui ont le dos large, comme le sont la plupart des dieux. 
Le vernis de l'enfance s'étiolait doucement, craquait de partout, me laissant voir, derrière sa lumière aveuglante, les filaments de ténèbres qu'elle s'applique tant à cacher. 
Il ne fallait tout de même pas s'abaisser à imiter les manières de cette vile aristocratie qui s'arrogeait tous les droits sous prétexte d'être bien née.
Il laissait toujours de longs silences, entre deux phrases, ce qui donnait souvent à penser qu'il avait terminé alors qu'il laissait plutôt à ses mots le temps de se poser dans l'esprit de son interlocuteur et de se transformer en intervention pertinente. Ce n'était pas plus long, selon lui; on échangeait seulement moins d'informations superflues qui freinaient inutilement l'acte de communication. Moi, j'avais l'habitude; je prenais tout mon temps avant de le relancer. Mais les gens s'empressaient généralement de remplir ls trous avec des vétilles qui faisaient souvent regretter le silence. 
Ça manquait cruellement de ce charme auquel les dessins animés m'avaient habituée dans les moments tragiques.  
Moi, ça ne m'a jamais fait rire. Mais c'était facile pour moi de n'être pas méchante: je n'étais pas malheureuse. 
Parce que je participe à quelques challenges




vendredi 2 novembre 2018

«la vie désordonnée quoi»

Une belle mort par Gil Courtemanche
Littérature contemporaine, littérature québécoise
Éditions du Boréal, 2010, 208 pages
Couverture: Véronique Boncompagni, Patrick Müller

+ : seconde moitié
- :je
Thèmes: vieillesse, euthanasie assistée, famille, parkinson
Présentation: Une famille se questionne sur la déchéance du père lors des fêtes de Noël.

Peut-être l'ai-je lu trop rapidement dans le cadre de la semaine à 7 livres, peut-être n'était-ce pas le bon moment pour le lire, mais je suis restée majoritairement à l'extérieur de ce livre.

Je dois avouer que je croyais qu'on parlerait plus directement de l'euthanasie assistée plus rapidement dans le récit. Or, on est plus dans une réunion de famille où le narrateur se rappelle des souvenirs et où il mentionne surtout ses différents avec son père qu'il déteste, mais je n'arrivais pas à en saisir la raison profonde et j'avais donc plus l'impression que le narrateur ne faisait que se plaindre plutôt que d'essayer d'améliorer sa relation, ce qui ne me permettait pas de m'attacher à celui-ci. À moins que ce ne soit la distance du je qui faisait que je ne m'y identifiais pas. De plus, j'ai eu du mal à comprendre les relations entre les autres personnages au début et à saisir qui est qui, ce qui n'aidait pas à m'attacher à ceux-ci.
Cependant, lorsque la mère comprend ce qui se trame, j'ai trouvé que les personnages (mère, fils et petit-fils (neveu du fils)) sont plus attachants et qu'on glisse plus sur la thématique qui m'avait attirée. Pourtant, la narration au je se poursuit dans un style fluide.
Bref, j'en ressors donc déçue, surtout parce que j'ai eu du mal à m'identifier et m'attacher aux personnages, et non parce que l'écriture et l'histoire sont nulles.


Quelques citations
C'était une envie d'assassin ordinaire et pathétique, celui qui tue parce qu'il ne comprend pas, comme par réflexe, pour éliminer la part d'inconnu dans sa vie. 
Parce que je participe à quelques challenges

Challenge Snakes & Ladders

 qui s'est transformé en 
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