Contemporaine, littérature québécoise
Babel, 1995, 209 pages
Couverture:Edward Hopper The Martha McKeen of Wellfleet (détail), 1944
Présentation: Le patron d'un traducteur sur une île envoie d'autres personnages sur l'île.
+ : visionnaire
- : parachutage
Thèmes: isolement, traduction
Anedocte
J'ai lu ce livre en novembre, après avoir reçu de la neige qui restait finalement au sol plus d'une heure (Elle y est toujours) alors que le récit commence après que toute la neige a finalement fondu. Comme quoi, des fois le hasard fait que c'est exactement le contraire.
Désolée, mais ce titre-ci n'a pas bien passé avec moi, mais ce sont des choses qui arrivent. Le rythme des phrases est bon, l'écriture fluide, donc ce n'est pas le style d'écriture qui m'a déplu. Il s'agit plutôt de l'histoire qui n'a pas trouvé son écho en moi. Parfois, c'est que ce n'est pas le bon moment, mais ici je doute puisque je n'arrivais pas à croire vraiment à cette histoire où des personnages débarquent un peu n'importe comment sur cette île au fil de l'histoire. Je sais que l'histoire se passe il y a plusieurs années, donc, peut-être que je manquais de référence pour croire en la crédibilité de l'histoire.
Je parais dure, mais j'ai tout de même réussi à le finir puisque je trouvais les personnages principaux tout de même bien définis. C'est vraiment l'intrigue ici qui ne m'a plu, car je n'ai rien à redire du style de l'écriture.
C'est donc le livre de l'auteur qui m'a le moins plu parmi ceux que j'ai lus jusqu'à présent. Il conviendra sans doute mieux à d'autres. Je relirai tout de même l'auteur puisque les autres lus, je les avais appréciés.
Quelques citations
— Je vais m'en occuper. À part ça, vous êtes certain que tout va bien? Vous êtes vraiment heureux?
— Écoutez, dit Teddy, c'est une question difficile. Comment fait-on pour savoir si on est heureux ou non?
Le patron épongea la sueur qui perlait sur son crâne dénudé.
—Regardez dans le dictionnaire, proposa-t-il de façon inattendue.
Teddy ouvrit le Petit Robert et chercha le mot «heureux». —C'est écrit: «Qui jouit du bonheur», dit-il un peu tristement.
— Alors regardez au mot «bonheur»! dit le patron en consultant sa montre une seconde fois.
Le traducteur obéit. Il lut:
— «État de la conscience pleinement satisfaite.»
— Ça ne nous avance pas beaucoup!
— Je vais chercher «conscience». Un instant...
Il tourna les pages du dictionnaire.
— Vous n'allez pas aimer ça, dit-il au patron pour le prévenir.
— Lisez toujours... dit le patron d'une voix morne.
— «Connaissance immédiate de sa propre activité psychique», lut le traducteur.
— On n'est pas des Français, coupa brutalement l'Auteur.Parce que je participe à quelques challenges
— Je vous l'accorde, mais diriez-vous que vous êtes des Américains?
— Non plus!
— Alors qui êtes-vous? demanda le professeur, qui avait une propension à s'échauffer rapidement.
— On cherche, répondit platement l'Auteur.
J'ai été aussi un peu déçue par Chat sauvage..; pas ses meilleurs!
RépondreSupprimerje ne l'ai pas lu
SupprimerJe pense qu'il ne faut pas prendre ce roman comme un roman réaliste mais plutôt comme une fable, un conte initiatique ?
RépondreSupprimerpeut-être, mais même là... Des fois, il suffit juste du bon moment
SupprimerLu il y a plusieurs années... j’en garde un très bon souvenir. Je veux relire Le vieux chagrin que j’avais adoré. Au plaisir!
RépondreSupprimerc'est déjà un peu évacué de mon esprit :(
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