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jeudi 18 octobre 2018

«instruments majeurs de la stabilité sociale»

Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley (Brave New World, 1932)
Science-fiction, littérature britannique
Pocket, 2013, 319 pages
Illustration de la couverture: Arnaud Crémet  
 Traduction: Jules Castier
+ : visionnaire              
- : lenteur
Thèmes: eugénisme, conditionnement
Présentation: Les humains sont maintenant contrôlés génétiquement dans un monde où doit régner la consommation, le sexe sans passion amoureuse et le soma pour s'évader.

Comment débuter cette chronique sur ce titre. Un peu dur. Sans que ce soit un coup de cœur, je peux vous dire que j'ai dû corner près du tiers des pages pour les passages marquants. Peut-être n'ai-je pas eu de coup de cœur à cause d'idées véhiculées et que cela met donc une distance pour qu'on s'identifie pleinement aux personnages, heureusement.

Anecdotes

Pendant que je vous écrivais ma présentation, lorsque j'ai tapé le soma pour s'évader, l'autocorrecteur m'avait transformé cela en le coma pour s'évader. Ça porte à réfléchir...

Je me disais que ce serait parfait de l'inscrire dans mon planning d'octobre puisque j'avais vu sur Livraddict qu'il était américain et que ce serait parfait dans mon planning des continents alternés pour licorne... Mais bon, lorsque j'ai lu la préface, j'ai rapidement compris qu'il n'était pas américain, et ai donc regardé si c'était le cas d'une double nationalité: ça m'a permis d'apprendre que l'auteur britannique avait voyagé aux States, en Inde avant d'écrire ce livre en France, et avant d'aller s'installer aux États-Unis. Mais je n'ai pas trouvé d'endroit qui me mentionne de nationalité autre que britannique. Donc, les points supplémentaires, ce ne sera pas pour ce niveau de SFFF :(

Ma lecture de l'œuvre

Depuis longtemps dans ma wish dans ma tête, c'est en juin que je me le suis procuré, me disant que j'aimerais bien le lire dans le cadre du challenge Littérature de l'imaginaire puisque je fais partie des néophytes (ou quasi) de ces genres et que je voulais aussi découvrir certains auteurs incontournables. Et je me disais que je voulais le lire d'ici la fin de l'année, puisqu'avec ce titre, c'est intrigant. Et lorsque j'ai enfin pu m'inscrire au challenge de la Licorne, et vu qu'on pouvait proposer des LCs pour avoir plus de points, j'ai mentionné ce livre, et la_lectrice_ananas, adepte de SFFF, s'est proposée pour me joindre dans l'aventure. En regardant quand j'aimerais le lire, je me rendais compte que c'était en octobre pour Objectif du mois. 
Du coup, récemment, nous nous sommes lancés dans le récit et avons échangé nos impressions au fil de la lecture. J'ai apprécié lire ce titre en échangeant puisque nous avons pu échangé sur nos façons de saisir certains passages, bien que nous ayons eu des avis similaires, nous avons parfois compris certaines choses différemment et la_lectrice_ananas m'a permis de voir, lorsque je me posais des questions sur un élément entre autres, que j'avais probablement zappé une information. En tout cas, je ne l'avais pas retenu.

De plus, lorsque je me demandais si j'avais bien saisi une certaine information puisque j'ai trouvé certains faits évacués rapidement quand à certains sorts, j'ai été voir la partie résumé sur wikipedia et j'ai pu remarqué que plein de références m'ont échappé pendant ma lecture puisque, même si j'avais repéré certains noms de l'histoire, il y en avait bien d'autres. Je regrettais déjà de ne pas avoir une connaissance approfondie de Shakespeare puisque celui-ci est cité à plusieurs reprises. Bien que mon édition mettait les traductions en notes pour qu'on puisse voir l'oralité, la sonorité qui est impossible à reproduire entièrement dans une traduction, je trouvais que ces notes ne m'apportaient rien de plus, puisque bien que j'aille lu certaines œuvres, on dirait que celles-ci ne m'ont pas marqué. Donc, j'ai peut-être manqué certaines allusions et manqué de faire des liens, car dans sa préface l'auteur nous avise qu'il faut avoir une bonne culture pour saisir l'œuvre. Cependant, j'ai pu en remarquer certaines telles que Lénine, Freud, Marx, Darwin, le conditionnement, la relation envers nos mères de Freud, si ma mémoire est bonne Pavlov. Et d'autres encore sans doute. Par exemple, en revoyant Ford mentionné sur wikipédia, je ne suis pas certaine si j'avais bien fait le lien puisqu'il ne m'a pas resté à l'esprit tout le long du récit, mais peut-être l'ai-je fait à un moment si ça parlait de production en chaîne. D'ailleurs, parlant de culture, afin de faire une recherche sur le mot somatique pendant que je rédige ma chronique, cela me mène au mot soma : 
  • Boisson sacrificielle dont l'usage était courant d'après les Veda. (Elle était fabriquée à partir du jus d'une plante ou d'un champignon inconnu. Elle semble avoir eu un fort effet hallucinogène.)
Bien que je trouvais que ça me faisait penser aux antidépresseurs que certains se font prescrire comme si ça pouvait tout régler, à un abus de drogues également, j'ignorais l'existence de cette ancienne boisson. Cependant, cette panoplie de références ne m'a pas empêché d'apprécier ma lecture et de repérer bien des passages sur ces références, également entre autres un possible parallèle avec la religion (Notre Ford -> N.F. / Notre Lord) et je considère d'après moi qu'il est impossible que vous ne possédiez aucune référence pour voir les effets qu'à cette société où tout est contrôlée. Mais, je sais que lorsque je le relirai à la retraite, il va falloir que je relise Shakespeare, mes notes de psychologie, que je regarde plus en profondeur certains personnages de l'histoire.

Aussi, lorsque je mentionnais que j'allais entamer la lecture sur l@, je disais
Mais ce qui me fait peur, c'est que lors de la republication après la WWII, l'auteur écrivait dans sa préface: «Aujourd'hui, il semble pratiquement possible que cette horreur puisse s'être abattue sur nous dans le délai d'un siècle.» et avec ce qu'il dit sur le totalitarisme, la science dans son préface et ce que je vois du monde côté politique, ça commence à me faire peur
et j'avoue que ça me faisait peur pendant la lecture la télévision, mais après vérification ça existait déjà ce concept avant la publication. Mais j'ai tout de même pu repérer le côté visionnaire avec ces sports qui ne sont utiles que s'ils ont plus d'accessoires que ceux qui existent déjà, le cinéma sentant - qui me fait penser au cinéma que je crois qui s'appelle cinéma 4d et à la réalité virtuelle - ainsi que le total contrôle génétique en créant des castes avec l'absence de père et de mère, puisqu'on clone maintenant et qu'il s'exerce déjà des contrôles génétiques - d'ailleurs, je lisais parallèlement Ma vie pour la tienne où Anna est une enfant qui a été contrôlée génétiquement. Bref, ça fait grandement réfléchir à l'évolution de la société, au conditionnement >lavage de cerveau et à ce que l'on désire réellement comme humain. Pour ma part, j'ai lu ce titre au moment où, au Québec, notre gouvernement nouvellement élu a comme première action que les fonctionnaires et autres employés de l'État devront démissionner s'ils veulent continuer à porter leurs voiles au travail, et où le gouvernement fédéral légalise le pot. Bref...

De plus, j'ai apprécié de voir l'impact de l'eugénisme dans cette société, sur le fait que chaque caste a des attentes et est conditionné différemment pour diverses buts. J'ai trouvé que cela enlevait beaucoup de personnalité aux personnages dans leur univers puisque ceux-ci ne font presque suivre ce pour quoi ils ont été conditionnés. D'ailleurs, pour Bernard, le mouton noir de cette société, celui-ci mentionne son moi à quelques reprises, ce qui m'a semblé lui donner plus de conscience dans cette société.

Malgré tout, j'ai trouvé que ce n'était pas l'histoire avec le plus de rebondissements. C'est plutôt descriptif sur les actions, les façons d'organiser cette société, mais c'est intéressant de voir comment tout cela est construit. J'ai trouvé que certains rebondissements, certaines décisions étaient expédiées rapidement. Je pense entre autres à un personnage qui a changé d'attitude lors d'un retour à une certaine réalité, comme si celui-ci avait vécu un événement perturbateur entraînant ce changement, mais je n'ai pas eu ma réponse en refermant le livre. Peut-être lors des corrections, le passage en question qui nous ferait comprendre ce changement a-t-il été évacué, je n'en sais rien.

Même si je considère pour ma part qu'il faut être bien concentrée (la_lectrice_ananas n'avait pas ce ressenti - peut-être étais-je dans une période trop fatiguée), je n'ai pas trouvé que l'amas de connaissances donnait de la lourdeur au récit, ni que l'auteur le faisait sur un ton moralisateur. Bien que lent, j'ai trouvé cela agréable comme style.

Bref, je ne crois pas qu'on puisse sortir de cette lecture en y ayant été insensible, cette lecture porte à réfléchir et ce titre mérite bien sa place dans les livres à avoir lu au moins une fois dans sa vie.

Quelques citations
Les jours passèrent. Le succès monta à la tête de Bernard comme un vin mousseux, et au cours de l'opération le réconcilia complètement (comme doit le faire tout mon produit grisant) avec un monde que, jusque-là, il avait trouvé fort peu satisfaisant. Pour autant qu'il reconnaissait son importance à lui, Bernard, l'ordre des choses était bon. Mais, bien que réconcilié par son succès, il refusa cependant de renoncer au privilège de critiquer cet ordre. Car le fait de critiquer rehaussait chez lui le sentiment de son importance, lui donnait l'impression d'être plus grand. 
Ce qui était encore pire à considérer la chose sous un certain angle. Ceux qui avaient de bonnes intentions se conduisaient de la même manière que ceux qui en avaient de mauvaises. 
Tel est le but de tout conditionnement: faire aimer aux gens la destination sociale à laquelle ils ne peuvent échapper
Parce que je participe à quelques challenges




samedi 19 mai 2018

«Vous sentez-vous capable d’assumer la royauté de Narnia ?»

Prince Caspian par C.S. Lewis
Fantasy, jeunesse, littérature irlandaise (britannique)
intégrale de Gallimard, 2010, 868 pages
The Chronicles of Narnia : Prince Caspian (1951)
+ :  créatures mythologiques    -: sans nuances   Thèmes: légendes, guerres, religion
Présentation: Les enfants sont rappelés à Narnia pour une guerre de succession.

Après avoir apprécié ma lecture du premier tome publié, j'ai donc poursuivi l'aventure quelque temps plus tard. Malheureusement, la magie n'a pas bien opéré cette fois.

J'avais été agréablement surprise lors du tome de l'armoire, mais ici, même si j'ai apprécié l'écriture fluide, j'ai trouvé que la construction du récit a été mal exploitée. J'ai aussi remarqué les multiples clin d'oeil à la religion, où tout est noir ou blanc, sans aucune nuance dans le récit. Même si certains parallèles avec la religion m'ont fait sourire, c'est ce manque de nuances qui m'a agacée dans ce tome.

J'ai aussi trouvé que les enfants se faisaient conter ce qui était arrivé depuis qu'ils avaient quitté Narnia d'une façon trop descriptive, sans action, alors que la lectrice que je suis pouvait comprendre l'opposition entre Caspian et son oncle, sans se le faire expliquer. J'avais hâte que cela aboutisse. Tandis que je trouve que la bataille nous a été expédié, alors que j'aurais souhaité beaucoup plus de gomme sur celle-ci.

De plus, je n'ai pas été capable de m'attacher à Caspian. Et j'ai eu l'impression que Lucy, Susan, Edmond et Peter ont été laissés en arrière-plan, un peu comme s'ils étaient toujours qu'à l'état de légende.

Cependant, j'ai tout de même apprécié voir les créatures mythologiques prendre plus de place et être davantage détaillés que dans Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique. 

Je ne peux comparer avec le film, car je ne me souviens pas l'avoir vu. Bref, c'est surtout le manque de nuances entre le bien et le mal qui m'a agacé dans ce tome. Mais, je lirai les autres, en espérant que ce qui m'a plu dans Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique, se retrouve dans les autres tomes, que je retrouve l'aventure, la magie.

Quelques citations
Vous pouvez être bon pour les pauvres survivants du peuple des nains, comme moi-même. Vous pouvez rassembler des magiciens très savants et essayer de réveiller les arbres. Vous pouvez faire des recherches dans tous les recoins et lieux sauvages du pays, pour voir si, par hasard, quelques faunes, quelques bêtes qui parlent ou quelques nains y vivent encore, dans la clandestinité. 
Et ce seul petit bruit ressuscita le passé dans l’esprit des enfants avec plus d’intensité que n’importe quel autre événement de la journée. Les souvenirs des batailles, des chasses et des festins affluèrent tous à la fois dans leur mémoire.
Les chroniques des autres participants à la LC
À venir, n'hésitez pas à mettre la vôtre en commentaire en attendant! 
Parce que je participe à quelques challenges

« c'est que des images, il ne peut rien m'arriver. »

L'Ancre des rêves par Gaëlle Nohant
Fantastique, littérature française
Le livre de Poche, 2017, 331 pages ( Robert Laffont, 2007)
Couverture: Studio LGF
+ :  mélange    -: début décousu   Thèmes: cauchemars, marins

Présentation: «les enfants Guérindel, Benoît, Lunaire, Guinoux et le petit Samson, sont en proie à des cauchemars terrifiants qu'ils taisent à leurs parents» et leur mère semble comprendre d'où ils viennent...

Je ne me souviens plus pourquoi ce titre est atterri dans ma wish, mais depuis qu'il est dans ma PAL, il n'arrêtait pas de me dire Lis-moi! Et je me suis donc lancée, et j'en ressors avec du plaisir.

J'ai commencé ma lecture et été un peu dérouté par la construction du récit. Cependant, comme je comprenais que c'était des rêves qui nous étaient transmis, je comprenais que ceux-ci puissent paraître décousus, et j'ai donc continué puisque ces cauchemars m'intriguaient et je me demandais quels liens pouvaient-ils tous avoir.
Plus on avance dans le récit, plus les cauchemars se répètent, et plus ceux-ci deviennent précis et on essaie de trouver les liens qui les unit tous. On se questionne sur quels liens peuvent avoir ces personnages cauchemardesques avec les enfants Guérindel: pourquoi rêvent-ils à ces gens qu'ils ne connaissent pas, et qui sont d'une autre époque?
J'ai aussi aimé que le rêve central, le plus développé, nous fasse voyager avec ces marins à une autre époque, dans les bancs de Terre-Neuve, et nous fasse frémir sur ce qui peut bien se passer dans la cale, avec ce capitaine qui semble être plus près d'un pirate. Bien sûr, certains paraissent peu développés, et nous entraînent moins avec eux, mais je n'ai pas eu de questions sans réponse lorsque j'ai déposé le livre.
J'ai apprécié l'alternance des points de vue qui nous permettent de nous focaliser sur certains personnages à tour de rôle et qui, plus le récit avance, plus ils s'en rajoutent, parsemant des indices sur ce qui unit tous les cauchemars des frères et la crainte de leur mère.
J'ai eu un peu de difficulté avec certains titrages de chapitre puisque ceux-ci portent les noms de différents personnages et à la fin, j'avais parfois l'impression qu'un chapitre était titré d'un nom pour simplement que ce personnage ait son chapitre, puisque je trouvais que le personnage en question n'était pas assez présent dans le chapitre, même du côté des révélations.
Cependant, bien que dans la réalité, les rêves soient confus, non linéaires, l'auteure a réussi à très bien mener cette confusion, à en tirer profit et à construire un récit qui se tient. Et non, le secret n'est pas qu'ils se réveillent à la fin en se disant qu'ils ont rêvé qu'ils rêvaient de faire des cauchemars.
C'est donc une première découverte de l'auteure pour moi, et j'ai bien apprécié ma lecture.


Quelques citations
Il y a toujours quelque chose d’irréel dans la mort. Ceux qui partent nous laissent seuls, encombrés de tout ce qu’on a pas su leur dire.
Cet endroit ressemblait à son rêve. Dans les cauchemars, on est toujours conduit où on ne veut pas aller. Et plus on avance, plus le décor prend la couleur de craintes personnelles et viscérales.  

Parce que je participe à quelques challenges



mardi 20 mars 2018

Sot de s'enfermer dans une armoire

Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique par C.S. Lewis
Fantasy, jeunesse, littérature irlandaise (britannique)
intégrale de Gallimard, 2010, 868 pages
The Chronicles of Narnia : The Lion, the Witch and the Wardrobe (1950)
+ :  Aslan    -: répétition   Thèmes: magie, hiver, enfant
Présentation: Lucy découvre l'univers de Narnia au fond d'une armoire.

Cherchant un titre pour relancer le challenge La face cachée des Disney, c'est sur celui-ci que le choix s'est porté pour lancer des lectures communes sur les deux premiers tomes publiés.

Puisque j'ai lancé quelques questions pour la lecture commune, je ferai ma chronique en répondant à mes questions.

Qu'avez-vous pensé du style, de la forme?
Je dois avouer, qu'ayant lu le topic relié à l'intégrale sur livraddict, j'avais peur que le style soit trop jeunesse et que cela me freine dans ma lecture. Cependant, ce fut avec joie que je découvris que ce n'était pas le cas. J'ai trouvé le style fluide, malgré des répétitions sur quelques passages. Bien sûr, c'est jeunesse, mais la construction du récit interpelle le lecteur.
Qu'avez-vous pensé du fond, de l'intrigue, des personnages?
Au niveau de l'intrigue, je n'ai pas eu de surprise, mais c'est parce que le souvenir du film était un peu trop présent à mon esprit. J'ai par contre aimé l'univers créé, même si j'ai trouvé que les personnages étaient traités un peu à la surface sans aller au fond de la psychologie que ceux-ci pourraient avoir. Seront-ils développés plus en profondeur dans les prochains tomes, c'est à voir. Mais comme ce tome est le premier à avoir été publié, je trouve tout de même qu'on met les bases de l'univers et des personnages.
Avez-vous remarqué des ressemblances avec l'univers de Tolkien?
J'avais posé cette question puisque j'avais cru lire que Lewis avait été influencé par son ami Tolkien. Peut-être cela sera plus vrai dans les prochains tomes, car, même si j'ai lu Bilbo, j'ai trouvé qu'ici on retrouvait certaines créatures fantastiques, mais quelles étaient reléguées au fin fond de l'histoire au point qu'on aurait pu changer ces créatures sans que ça change l'histoire. Mais je connais très peu Tolkien, ce qui ne me rend pas la plus crédible pour jauger des ressemblances.
Qu'est-ce qui vous a plu/déplu/surpris/marqué?
J'ai bien aimé l'histoire globalement. Et j'ai hâte de retrouver les personnages dans d'autres péripéties. J'ai aimé l'évolution du personnage d'Edmund ainsi que le personnage d'Aslan. Comme dit précédemment, je trouve que certains personnages ont été traités en surface et je crois que c'est cela qui m'a le plus déplu. J'ai été surprise par le fait que l'auteur interpelle fréquemment le lecteur, de façon que je dirais un peu indirecte, afin de faire passer quelques moralités. Je crois que ce qui m'a le plus marqué dans l'histoire est la psychologie d'Edmund, personnage utilisé par Lewis pour faire passer sa morale selon moi de vérité.
Votre comparaison avec le film (il n'est pas obligatoire de voir le film)
Je ne l'ai pas revu au moment d'écrire ces lignes, mais le récit m'a semblé assez fidèle à ce dont je me souviens.

Bref, c'est donc un tome dont j'ai apprécié la lecture et j'ai hâte de vous retrouver pour la prochaine LC en mai.

Quelques citations
-Qu'est-ce que cela change ? dit le professeur.
-Eh bien, monsieur, si les choses sont réelles, elles ne disparaissent pas.
-Le croyez-vous vraiment ? demanda le professeur, et Peter ne sut pas quoi répondre
Elle ne la ferma pas complètement, car elle savait que c'était vraiment très sot de s'enfermer dans une armoire, même si ce n'était pas une armoire magique. 
Les chroniques des autres participants à la LC
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mardi 27 février 2018

L'apocalypse de l'étoile

A.N.G.E., tome 7: Absinthium par Anne Robillard
Fantastique - Espionnage - littérature québécoise (canadienne)
Editions Wellan, 2010, 349 pages
+ : ordinateur -: passage court Thèmes: apocalypse, reptiliens, bible

Présentation: Les personnages se relèvent du tremblement de terre.

Oh là là! Dur dur de se replonger dans cette saga après tant d'années. Il y a tellement de personnages que c'est dur de retrouver ses repères, surtout que ceux-ci sont éparpillés ici et là sur la planète et qu'on les retrouve à tour de rôle.


J'ai un vague souvenir du ressenti des tomes précédents. Et je doute que celui-ci soit le plus friand en action. Cependant, plusieurs informations nous sont dévoilées et l'intrigue est plutôt présente puisque celle-ci garde notre attention: on se demande comment la Bible écrit son histoire, la réécrit et c'est intéressant de voir des points de vue imaginaires avec toutes ces castes de reptiliens.

Ce fut aussi un plaisir de retrouver Cass! Excepté notre ordinateur, j'ai trouvé qu'on ne voyait pas assez les personnages à cause de la construction en alternance et du nombre de personnages.

Je n'attendrai pas aussi longtemps pour lire le tome 8, j'espère, afin de ne pas perdre le fil de l'Histoire que j'ai commencé à retrouver. Une agréable lecture.


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