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Auteur : Nicolas Dickner
Édition: Alto - 2005 - 322 p.
Littérature contemporaine, littérature québécoise
Présentation: De jeunes adultes entament leur vie d'adulte, en ayant en tête leurs origines.
+ : différences
- : entrecroisement
Thèmes: quête, "pirates", "généalogie"
Parce que j'ai dû me le procurer à cause d'une ancienne édition de Québec en novembre - je crois -, et que là, une nouvelle édition avait lieu.
Mon avis
Comment chroniquer ce titre, car je dois dire que je suis ambivalente, car je n'ai pas trop aimé la fin sur l'entrecroisement des personnages.
Tout au long du récit, on suit des personnages en alternance, avec des précisions sur leurs origines, puisque, jeunes adultes, ceux-ci sont toujours en quête. Même si le rythme est agréable, le style fluide, j'ai trouvé que je demeurais plus spectatrice à ce qui se passait que plutôt que d'embarquer à 100% dans l'histoire, ce qui peut aussi expliquer mon sentiment mitigé face à cette lecture. Peut-être aussi l'étiquette littérature du terroir y est-elle pour quelque chose. Oui, avec la relation aux ancêtres, et les passages sur leurs vies, on voit un peu cet aspect, mais je considère beaucoup plus ce récit comme un contemporain de la fin du 20e siècle que comme un roman du terroir. D'ailleurs, j'ai bien apprécié comme ces passages sur les parents de nos jeunes adultes étaient amenés.
Cependant, avec mon expérience de lectrice, là où le bât blesse, c'est surtout sur la fin qui m'a déçu. Tout le long du récit, on se demande comment cela va aboutir, va s'entrecroiser, mais pour moi, avec cette construction, le fil ténu aurait pu se ressentir beaucoup plus, car là, ça donne un peu la sensation que l'auteur n'a pas abouti son idée.
Tout au long du récit, on suit des personnages en alternance, avec des précisions sur leurs origines, puisque, jeunes adultes, ceux-ci sont toujours en quête. Même si le rythme est agréable, le style fluide, j'ai trouvé que je demeurais plus spectatrice à ce qui se passait que plutôt que d'embarquer à 100% dans l'histoire, ce qui peut aussi expliquer mon sentiment mitigé face à cette lecture. Peut-être aussi l'étiquette littérature du terroir y est-elle pour quelque chose. Oui, avec la relation aux ancêtres, et les passages sur leurs vies, on voit un peu cet aspect, mais je considère beaucoup plus ce récit comme un contemporain de la fin du 20e siècle que comme un roman du terroir. D'ailleurs, j'ai bien apprécié comme ces passages sur les parents de nos jeunes adultes étaient amenés.
Cependant, avec mon expérience de lectrice, là où le bât blesse, c'est surtout sur la fin qui m'a déçu. Tout le long du récit, on se demande comment cela va aboutir, va s'entrecroiser, mais pour moi, avec cette construction, le fil ténu aurait pu se ressentir beaucoup plus, car là, ça donne un peu la sensation que l'auteur n'a pas abouti son idée.
Pour moi, c'est donc une lecture mitigée, surtout à cause de ce fil trop ténu, malgré une construction qui fait du sens. Chaque lecteur est différent et on en a une preuve ici, puisque mon édition avait une mention coup de cœur dessus. Vous pouvez vous faire votre propre idée, selon votre expérience de lecture, en vous le procurant.
Aussi, dans le cadre de cette édition de Québec en novembre, Enna et Sylire ont tenté l'expérience audio de ce titre!
Quelques citationsAussi, dans le cadre de cette édition de Québec en novembre, Enna et Sylire ont tenté l'expérience audio de ce titre!
Elle s'est arrêtée devant un ballot de vieux journaux. Sur le dessus, une publicité annonce les Spéciaux de la Rentrée. En grande vedette dans son petit cadre austère, un IBM 286, processeur cadencé à 50 MHz, 1 Mo de mémoire vive, 30 Mo de disque dur, lecteur de disquettes 1,44', moniteur VGA, imprimante laser - le tout pour 2 495 $ (taxes en sus).
- En réalité, la récupération d'ordinateurs est dans une impasse. Une tonne de circuits imprimés rend quelques onces d'or, alors pour faire des profits tu dois traiter un grand volume de matières premières. Il faut séparer les circuits, les processeurs, les filages, les disques durs, les boîtiers. Tu te retrouves avec des tonnes de déchets toxiques sur les bras. Le processus est difficile à rentabiliser. Trop de manipulations, trop de résidus dangereux à gérer. Alors on ferme les yeux sur la Convention de Basel et on exporte les déchets électroniques en Asie.
- La convention de Basel encadre le transport et le traitement des déchets. En théorie, ça empêche les pays industrialisés d'exporter leurs ordures dans le tiers-monde. Le traité a été mis sur pied en 1985, quelques années avant la chute du Mur de Berlin. C'était dans l'air du temps: aussitôt que le rideau de fer est tombé, l'Europe de l'Ouest a commencé à exporter ses surplus de déchets en Pologne, en Bulgarie et en Ukraine.
- Je n'arrive pas à croire que l'on exporte des déchets !
Simòn encaisse les événements avec un sang-froid étonnant. L'étrangeté de leur départ, il faut le dire, est atténué par l'invraisemblance générale de la situation : dans un monde où l'on traverse la mer des Caraïbes à dix mille mètres d'altitude en écoutant Britney Spears en circuit fermé, quoi de plus normal que de décamper à deux heures du matin, sans dire au revoir à personne, pour aller passer le temps des fêtes dans l'hémisphère voisin ?
Parce que je participe à quelques challenges
Nous sommes assez d'accord je trouve.
RépondreSupprimerTu as raison, le lien est très tenu ou disons plutôt que l'auteur le rend tenu.
Oui, effectivement
SupprimerUn excellent souvenir de lecture pour ma part, une ambiance et une écriture vraiment prenante même si effectivement le lien est fugace et la fin un peu frustrante
RépondreSupprimerPas frustrante, mais une sensation d'inabouti
SupprimerAlors moi je n'ai rien compris pendant mon audio lecture et la fin ne m'a pas reconciliation avec le roman ;-) heureusement que l'auteur lisait bien son livre c'est le seul bon côté pour moi ;-)
RépondreSupprimeroui, c'est surtout une sensation de manque de liant qui m'en reste, encore aujourd'hui
Supprimer"ne m'a pas réconciliée"... Tu avais traduit ��
RépondreSupprimerMoi j'avais bien aimé malgré un certain essoufflement au milieu. C'est un peu bizarre cette étiquette de «terroir», ce n'est pas du tout le souvenir que j'en ai gardé.
RépondreSupprimerJe peux comprendre d'où peut venir cette idée de terroir, mais je ne l'aurais pas classifié comme tel
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