Thriller historique, littérature espagnole
Actes Sud, 2012, 351 pages
Couverture: Marion Peck, Edward 1907-1985
Traduction: Claude Breton
Présentation: «Trois générations marquées au fer rouge par une femme infidèle. L'incartade a transformé les enfants en psychopathes, les victimes en bourreaux, le code d’honneur des samouraïs en un effroyable massacre. Et quelqu’un doit laver le péché originel.»
+ : densité
- : repère
Thèmes: complot, famille, franquisme
Dur dur de chroniquer ce titre. L'histoire est tellement dense que c'est dur d'en faire un résumé. C'est pourquoi je vous ai mis la présentation trouvée sur le site d'Actes Sud pour ce titre. Cependant, malgré ma difficulté à le résumer, je peux vous affirmer que j'ai apprécié ma lecture.
Dès le départ, on se trouve intrigué par l'histoire puisque dans le prologue, on se situe à la fin. Donc, on se demande ce qui a mené à cette situation, surtout que nous faisons un grand bond dans le passé. On aura une alternance entre le passé (1941) et le présent du récit (1981) en terre espagnole, dans un style dense, mais d'une densité sans complexité. Il faut donc être attentif aux différents événements pour se faire une idée de comment tout cela s'orchestrera.
Bien que parfois nous faisons nos propres liens, l'auteur ne nous le confirme pas tout de suite, mais sans trop nous faire languir. Il dévoile donc ses éléments qui en viennent à soulever d'autres questions. Mais des questions, il m'en demeure en refermant le livre, car je ne suis pas certaine d'avoir bien tout saisi le côté historique puisque je ne connais pas l'histoire espagnole, et donc, je ne peux bien démêler le vrai du faux sur ce point, manquant de repères.
J'ai donc apprécié ce titre pour la densité du style, et les intrigues qui s'entrecroisent et leur lien avec le passé.
Quelques citations
D'où les barreaux. Pour éviter les tentations. Même si pour elle cette précaution n'était pas nécessaire. Pour se suicider, il faut un certain courage. Quand la vie n'est plus un choix, il ne faut pas laisser le hasard vous arracher le dernier acte digne qui vous reste. Elle avait appris cela [...]
L'habitude, la peur des aléas d'une vie sans horizons clairs, les problèmes financiers, et surtout l'obligation de reconnaître son échec, pesaient lourd. Elle attendait peut-être un miracle, elle espérait que l'homme dont elle était tombée amoureuse reviendrait.
Il était stupide de feindre qu'il ne savait rien. Non, il n'était qu'un petit instituteur, pas un politique, et il ne s'intéressait à aucun drapeau, hormis celui de sa propre liberté ou de celle de son fils. Mais pouvait-il se défiler, prêcher les principes de liberté, de culture et de justice, et d'un autre côté se mettre la tête dans un trou comme une autruche?
Il n'est pas facile de se débarrasser du passé, n'est-ce pas?
Je n'attends pas qu'un autre change ce que j'ai décide de changer.
Je déteste les gens qui se déclarent esclaves des circonstances, comme si elles étaient immuables.Parce que je participe à quelques challenges
Challenge Snakes & Ladders
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